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Utilisation des illustrations
Les illustrations tout au long du livre peuvent être utilisées par les familles, les enseignants, les adolescents et les enfants de diverses façons pour aider à renforcer la faculté normale d’adaptation. Les jeunes enfants (de 2 à 4 ans), les enfants gravement traumatisés et les enfants avec des difficultés d’apprentissage ou «à apprentissage spécifique» (qui peuvent avoir une préférence pour la communication visuelle plutôt qu’auditive) peuvent colorier les illustrations avec un adulte pour les aider à maîtriser leurs inquiétudes de manière non verbale. Les images peuvent ensuite servir de point de départ pour des discussions ouvertes au sujet des événements en question. Les adultes et les enfants qui sont «submergés» par la tristesse, les flashbacks, les souvenirs et l’angoisse, qui sursautent facilement, souffrent d’insomnie ou font des cauchemars, peuvent trouver utile le fait de colorier des images de l’expérience vécue. Nous suggérons de les faire commencer par les illustrations les plus éloignées de leur propre expérience et de passer progressivement à celles qui s’en rapprochent le plus. Les membres de la famille peuvent parfois travailler ensemble sur le même dessin, chacun coloriant une partie. Cela peut permettre à tous de se sentir moins angoissés face à l’image devant eux et de prendre le contrôle ensemble, se sentir apaisés et se rappeler leurs sentiments. Les illustrations peuvent être utilisées comme sujets de discussion dans les classes de maternelle jusqu’au collège. Elles peuvent aider à mémoriser et réactiver l’expérience pour les enfants qui restent émotionnellement insensibles ou ont du mal à mettre des mots sur leurs peurs. Par exemple, un parent peut donner, au sujet d’un dessin : « que ressent cet enfant ? » ou « Qu’est- ce qui se passe ? » Les enfants peuvent souvent réagir en décrivant ce que quelqu’un d’autre ressent quand ils ne peuvent pas exprimer leurs propres sentiments. Les illustrations peuvent être utilisées pour une activité encourageant le sentiment de maîtrise. Demandez à l’enfant de dessiner ce que lui et sa famille peuvent faire pour améliorer les choses. Insistez sur les aspects positifs : à quoi cela ressemblera quand la paix reviendra.
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