LIMITES DES QUARTIERS À LA NATION: RÉSIDENTS PRÉOCCUPÉS A C T U A L I T É S
GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca
La municipalité a connu une augmen- tation de près de 30 % de sa population globale au cours des dernières années. Par contre, les quatre quartiers existants n’ont pas tous connu la même croissance démo- graphique sur leur territoire. Par conséquent, la représentation actuelle des résidents de la communauté à la table du conseil pourrait être inégale . Le rapport du consultant a examiné la configuration actuelle des circonscriptions électorales de La Nation et a proposé deux options. La première consiste à maintenir le système à quatre quartiers, mais en ajus- tant les limites pour essayer d’assurer une représentation plus équitable des résidents au sein du conseil. La seconde option consiste à créer un système à six quartiers. Cette option
Certains résidents de La Nation craignent que le conseil s’empresse de régler la question des limites des quartiers. «Mon inquiétude est que la décision que prendra le conseil est aussi importante que la décision de fusionner, a déclaré Phillipe Warren, un résident du quartier 4 vivant à Limoges, lors d’un entretien téléphonique. Je ne pense pas que 30 jours suffisent (pour décider).» Le mois dernier, le conseil de la Nation a reçu une étude de Watson & Associates Economists LTD. Deux des consultants qui y ont travaillé ont présenté un rapport de l’étude aux élus le 13 juillet.
Le conseil municipal de La Nation pourrait décider le 10 aout de maintenir ou non le système électoral actuel à quatre quartiers pour la municipalité ou de lancer un système à six quartiers. —archives
AIDE POUR LA SANTÉ MENTALE DES AGRICULTEURS
qu’il n’est peut-être pas possible de lire le rapport sur le site web de la Municipalité . Warren préfère l’option 2, qui consiste à porter le nombre des quartiers à six. Cela entrainerait une certaine augmentation des dépenses de fonctionnement de la muni- cipalité, avec l’ajout de deux conseillers supplémentaires et de leurs allocations et dépenses annuelles. Mais M. Warren a noté que même les consultants qui ont présenté le rapport au conseil le mois dernier ont souligné que les couts supplémentaires des frais de fonctionnement du conseil ne doivent pas occulter la nécessité d’assurer une représentation égale et équitable des résidents. «Je reviens à leur recommandation, a déclaré M. Warren. Ne laissez pas le cout dicter votre décision.» M. Warren invite également les résidents de La Nation à lire le rapport s’ils peuvent accéder au site web de la Municipalité ou si quelqu’un leur en fournit une copie, puis à donner leur avis au conseil avant la séance du 10 aout. «Nous voulons que les gens participent à la détermination de l’avenir de La Nation, a-t-il déclaré. C’est une décision importante. Choisissons l’option qui est la plus avanta- geuse pour nous tous . »
implique de redéfinir toutes les limites des quartiers, ce qui aurait pour effet de réduire la taille des quartiers existants pour permettre la création de deux nouveaux quartiers. Le conseil devrait prendre sa décision finale sur l’option du rapport le 10 aout. Le rapport a été mis sur le site web de la muni- cipalité et les résidents ont été encouragés à le lire et à envoyer leurs commentaires au conseil dans le cadre du processus d’examen. Processus d’examen M. Warren et plusieurs autres résidents craignent que la période de 30 jours accordée par le conseil pour le processus d’examen des réactions soit trop courte pour garantir que tous les résidents aient le temps de lire le rapport du consultant et de décider quelle option ils soutiennent comme étant la meilleure pour la municipalité. Il a éga- lement noté que dans la situation actuelle de COVID-19, de nombreuses personnes se concentrent sur des préoccupations plus personnelles. «La Nation est un si grand territoire, a déclaré Warren, et comment prendre le pouls de la population pendant une pandémie ?» Il a également noté que tout le monde dans La Nation n’a pas accès à Internet, et
Les agriculteurs sont à la fois des ouvriers, des entrepreneurs, des gestionnaires et pour la plupart, des parents. La pression et la charge de travail qu’ils supportent sont bien connues. Voilà pourquoi leur santé mentale préoccupe le gouvernement. Le 16 juillet dernier, le ministre de l'Agri- culture, des Pêcheries et de l'Alimentation, André Lamontagne, a annoncé au nom du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, l’octroi d’une aide financière récurrente de l’ordre de 400 000 $ à l'organisme Au cœur des familles agricoles . Ces sommes serviront à «appuyer des actions pour la prévention et la protection de la santé globale des agriculteurs.» Ce montant récurrent, applicable à l’année financière 2020-2021, s’ajoute aux 300 000 $ que l’organisme a reçu en décembre 2019. Cette somme s'applique à l'année finan- cière 2020-2021 et est complémentaire au financement de 300 000 $ accordé en décembre 2019 à l'organisme. Elle servira à améliorer l'accessibilité des services de
proximité offerts pour les travailleurs de rang dans l'ensemble des régions du Qué- bec. «C'est une autre étape déterminante que nous venons de franchir aujourd'hui en matière de soutien en santé mentale chez les agriculteurs», a déclaré M. Lamontagne. Quant à M. Carmant, il a affirmé que les besoins en santé mentale s’étaient aussi accrus depuis le début de la pandémie. «Devant ces défis, nous avons posé des gestes afin de répondre à l'augmentation de ces besoins. Les sommes que nous annonçons aujourd'hui permettront de rehausser l'accessibilité, pour les agri- culteurs dans l'ensemble des régions du Québec, aux services de proximité offerts par les travailleurs de rang. » Les personnes en détresse psycho- logique et leur entourage sont invités à contacter la ligne 1-866-APPELLE (277- 3553) ou à joindre la ligne Info-Social 811, pour obtenir des consultations psychoso- ciales, et ce, en tout temps et pour toutes les régions du Québec. L’organisme agricole peut être joint sur son site Web ou par téléphone au 450-768- 6995. —André Farhat
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