FNH N° 1104

Ç A SE PASSE AU MAROC

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JEUDI 13 AVRIL 2023 FINANCES NEWS HEBDO

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Akhannouch fait le point sur la réforme du système de santé

L e chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a tenu, mardi 11 avril à Rabat, une réunion consacrée au suivi de la mise en œuvre du chantier de réforme du système de santé, à laquelle ont pris part Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, et Fouzi Lekjaa, ministre chargé du Budget. Akhannouch a salué lors de cette réunion les avancées positives réalisées par les différents programmes relatifs à la réforme du système de la santé, appelant les départe- ments concernés à accélérer la mise en œuvre de tous les axes de la réforme. Une réforme basée sur quatre piliers principaux, à savoir le renforcement de la gouvernance

réalisations accomplies au niveau de la valorisation et de la motivation des ressources humaines, de la réforme du système de formation des cadres de la santé, et de l’élargissement des horizons des stages qui leur sont dédiés. Il s’est aussi réjoui de l’achèvement prochain de la première tranche du programme de mise à niveau des centres de santé, portant sur 450 centres, dans la perspective de la mise à niveau de 1.400 centres sur l’ensemble du territoire national. De même, Akhannouch a souligné que les projets de création de facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire programmés à Errachidia, Béni Mellal et Guelmim avancent bien, en total respect des échéances fixées. ■

hospitalière, la valorisation des ressources humaines, la mise à niveau de l’offre de santé et la digitalisation du système national de santé. Le chef du gouvernement a particulièrement salué les

250 MDH pour développer les Centres techniques industriels L e ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a présidé, mardi 11 avril à Rabat, la cérémonie de signature des contrats-objectifs des Centres techniques industriels (CTI), tenue en présence des présidents des fédérations et des associations profes- sionnelles et des présidents des Centres techniques. Ces contrats-objectifs s’inscrivent dans le cadre de la convention- cadre relative à la mise en œuvre du plan de développement des CTI 2023-2026, qui a pour objectif de renforcer la capacité de ces centres et de leur permettre de jouer pleinement leur rôle en tant que plateforme technique et technologique au service des entreprises industrielles. Ils ont comme objet la déclinaison des objectifs globaux de la conven- tion-cadre en objectifs spécifiques chiffrés par centre technique, la défi- nition des engagements des CTI et de leurs fédérations ou associations professionnelles, ainsi que des principes de fonctionnement du disposi- tif de financement des CTI. Une enveloppe budgétaire de 250 MDH est mobilisée dans le cadre du Plan de développement des CTI. Ce plan permettra de financer principalement le développement de prestations relatives à l'innovation et à l'amélioration technique et technologique, le développement de prestations liées aux normes et à la certification «produit», la mise en place de projets spécifiques de partenariat et de projets de développement des CTI, l’appui à l'amorçage des CTI en phase de relance de leurs activités et la mise en place de nouveaux laboratoires/plateformes dédiés à l’accompagnement de nouvelles activités industrielles s’inscrivant dans le cadre de la souveraineté industrielle, alimentaire et sanitaire. Il est prévu, durant la période 2023- 2026, à travers ces contrats-objectifs, un investissement de 300 MDH en équipements pour renforcer la capacité des laboratoires des CTI et mettre en place de nouvelles plateformes techniques. Ces contrats permettront également une augmentation de 165% des entreprises bénéficiaires des services des CTI, une augmentation de près de 100% des collaborateurs et de plus de 156% du chiffre d’affaires global. ■

Maroc-Espagne Coup de fouet au projet de liaison fixe du détroit de Gibraltar L’ Espagne et le Maroc ont entamé une nou- velle étape dans la relance du projet de liaison fixe du détroit de Gibraltar, a affirmé la ministre espagnole des Transports, de la Mobilité et de l'Agenda urbain, Raquel Sánchez.

«Nous entamons une nouvelle étape dans la relance du projet de liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar, que nous avons commencé en 1981 avec nos deux entreprises, Secegsa et la Société natio- nale marocaine d'études du détroit de Gibraltar (SNED)», a relevé Raquel Sanchez, qui a coprésidé, lundi, avec le ministre de l'Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, la 43ème réunion de la Commission mixte hispano-marocaine du projet de liaison fixe du détroit de Gibraltar, tenue par voie télématique. «Le fait qu'après quatorze ans, depuis octobre 2009 à Tanger, nous donnions une impulsion aux études d'un projet de la plus grande importance géostra- tégique pour nos pays et pour les relations entre l'Europe et l'Afrique revêt une signification politique importante» , a déclaré la ministre espagnole, cité dans un communiqué de son département, publié mardi. Les réunions du comité mixte ont été convo- quées à la suite de la réunion de haut niveau qui s'est tenue à Rabat entre l'Espagne et le Maroc, les 1er et 2 février, au cours de laquelle «les deux pays ont réaffirmé leur accord pour promouvoir les études du projet de liaison fixe», fait observer le ministère espagnol des Transports, de la Mobilité et de l'Agenda urbain. Dans ce sens, la réunion du comité a permis de vali-

der les actions menées conjointement par la société espagnole en charge des études, Secegsa, et son homologue marocaine, la SNED, depuis 2009. En vertu des conclusions du comité mixte, «les deux parties encouragent la visibilité du projet et ont convenu d'aborder l'élaboration d'une stra- tégie globale et d'un plan de travail pour les trois prochaines années, qui pourraient inclure, entre autres, l'analyse de la faisabilité de la construction d'une galerie de reconnaissance pour identifier les caractéristiques géomécaniques», détaille la même source. La réunion coïncide également avec la réac- tivation de la Secegsa, après plusieurs années sans dotation budgétaire significative, et la commande d'études pour analyser la faisabilité de la liaison fixe intercontinentale pour les télécommunications et le transport d'énergie, précise le ministère. Dans ce sens, le Plan de récupération, de trans- formation et de résilience (PRTR), adopté par le gouvernement espagnol, inclut 2,3 millions d'euros de fonds européens pour mettre à jour les études liées au projet. ■

Crédits bancaires : L'encours en hausse à fin février 2023 L’ encours du crédit bancaire s’est établi à fin février 2023 à 1.030,4 milliards de dirhams, en hausse annuelle de 7,1%, selon Bank Al-Maghrib. Dans

les prêts immobiliers ont accusé un repli de 4%. En outre, l’enquête de conjoncture de BAM indique que l’accès au financement, au T4-2022, a été jugé «normal» par 86% des entreprises industrielles et «difficile» par 14% d’entre elles, avec un coût du crédit en stagnation selon 62% des patrons, et en hausse selon 38%. Au T4-2022, les taux appliqués aux nouveaux crédits ont progressé à 4,40%. Par taille d’entreprise, ils se sont établis à 4,19% pour les grandes entreprises (GE) et à 5,04% pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). Les concours

aux ménages ont enregistré une hausse annuelle de 3,5%, recouvrant principalement des accroissements de 2,6% des prêts à l’habitat et de 3% des crédits à la consomma- tion. Le financement participatif destiné à l’habitat, sous forme notamment de Mourabaha immobilière, a poursuivi sa progression et s’est établi à 19,3 Mds de DH après 16,4 Mds de DH une année auparavant. Pour ce qui est des taux appliqués aux nouveaux crédits aux ménages, ils ressortent, au T4-2022, à 4,32% pour les crédits à l’habitat et à 6,40% pour ceux à la consommation. ■

le détail, l’encours du crédit bancaire aux agents non financiers s’est élevé à 893 Mds de DH et celui aux agents financiers à 137,4 Mds de DH. L’augmentation annuelle des crédits aux entreprises non financières (ENF) privées résulte principalement de la hausse de 8,9% des facilités de trésorerie et de la pro- gression de 5,7% des prêts à l’équipement. En revanche,

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