"$56"-*5 4r/&84 CARL BOUCHARD NOMMÉ COMMISSAIRE AUX SERVICES EN FRANÇAIS
francophones en milieu minoritaire doivent être au courant de leurs droits linguistiques. « Les droits linguistiques, ce n’est pas néces- sairement concret dans l’esprit des gens, a-t-il dit. Rentrer quelque part et savoir qu’on a droit d’avoir un service (en français), à moins que ce soit vraiment évident, que ce soit bien affiché, que ce soit offert active- ment, les gens vont avoir le réflexe d’aller vers l’anglais. » Le commissaire s’est donc donné comme but de faire connaitre les services offerts aux franco-ontariens pour s’assurer que ceux-ci utilisent ses services, assurant la protection des droits linguistiques de la population. Pour ce, au cours des neufs derniers mois, il est allé à la rencontre de plus de 60 organisations, en discutant avec des hauts fonctionnaires, en participant à des événements et en donnant des allocutions. « Il y a un travail de sensibilisation et de conscientisation à faire auprès des franco- phones, a-t-il reconnu. Quand on va dans un bureau, quand on va à Service Ontario, on essaie de parler le français, pis si ça ne marche pas, appelez-nous. Nous on va pouvoir faire la lumière sur si oui ou non vous avez des droits dans ce contexte-là. Dans la majeure partie des cas, la réponse est oui. » M. Bouchard explique qu’un plus grand nombre de plainte lui permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble des enjeux qui touchent les francophones au quotidien, pour faire des recommandations plus pointues et plus pertinentes. Un plus grand nombre de plaintes peut aussi aider le commissaire dans les enquêtes qu’il mène. De sa propre initiative, il a également lancé une enquête sur le manque de français dans les publicités extérieures de la pro- vince. Il a travaillé avec l’Unité des services
of Prescott-Russell. It’s (because of) all that growth,” said Mayor Pierre Leroux. Leroux reminds residents Russell Township have Facebook, Instagram, X (formerly known as Twitter) and LinkedIn accounts which relay important information to residents. People can also subscribe to the newsletter on their website and have access to the council’s calendar and public agenda. “We have more ways to communicate than ever before, and we seem to be more disconnected than ever before,” said Leroux. “We follow all the provincial guidelines when it comes to putting out materials. We put it on our social media, we put stuff on our newsletters, in the local papers, the local radio. Communication is a two-way street. There has to be a willingness to seek out that information as well.” en français pour s’assurer que le gouverne- ment donne suite à ses recommandations et celles des anciens commissaires. Le rôle de commissaire Le poste de commissaire aux services en français a été établi en 2007 et a été transféré au bureau de l’ombudsman en mai 2019. Son rôle est d’examiner les plaintes au sujet des services en français des agences gouvernementales et des institutions de la législature, incluant les conseils, les com- missions, les corporations, dont la majorité des membres ou des administrateurs sont nommés par la lieutenante-gouverneure en conseil, ainsi que les agences désignées dans le Règlement de l’Ontario 398/93, pour ensuite poser ses recommandations dans son rapport annuel. Il a aussi le pouvoir de mener des enquêtes dans le but d’améliorer la prestation des services en français. Le Commissaire, faisant parti du bureau de l’ombudsman, est totalement indépendant du gouvernement, des partis politiques, des plaignant(e)s individuels(les) et des groupes d’intérêt. Malgré tout, le commissaire travaille en collaboration avec les ministères pour s’assurer des droits linguistiques des fran- cophones, particulièrement avec le ministère des Affaires francophones. « Comme le gouvernement et le ministère partagent des intérêts et des mandats similaires avec le bureau du commissaire, nous sommes disposés à apporter notre soutien au com- missaire et de continuer de travailler avec son équipe afin de promouvoir les droits de la communauté francophone et francophile de la province et leur assurer l’accès à des services gouvernementaux de qualité en français », a commenté le bureau du la ministre Caroline Mulroney.
Carl Bouchard a été officiellement nommé commissaire aux services en français après avoir occupé le poste par intérim depuis mars 2023. Il a publié son premier rapport le jeudi 7 décembre dernier. —photo Fournie ANTOINE MESSIER antoine.messier@eap.on.ca
considère qu’il n’y a pas de changement dans les fonctions qu’il exerce depuis sa nomination officielle. « Ce poste est crucial en Ontario, a-t-il affirmé. Je suis évidemment très fier de pouvoir occuper ces fonctions. » M. Bouchard a grandi à Alma au Saguenay Lac-Saint-Jean, mais est déménagé en Onta- rio pour faire ses études post-secondaires en journalisme à l’université d’Ottawa, il y a plus de 20 ans. Il se considère mainte- nant franco-ontarien, ayant choisi de rester dans la province malgré les opportunités d’emplois présentées par le Québec. « La francophonie canadienne, elle est plurielle et diversifiée dans ses réalités, a-t-il expliqué dans une entrevue accordée aux Éditions André Paquette. Je pense qu’on a tout intérêt à connecter les francophones de partout au Canada. » Sensibilisation Il dit avoir eu l’occasion de rencontrer la diaspora franco-ontarienne lors de ses emplois précédents. Il affirme que les
L’ombudsman de l’Ontario Paul Dubé a nommé officiellement Carl Bouchard commissaire aux services en français de l’Ontario, après une recherche de candidats approfondie à l’échelle natio- nale. M. Bouchard tenait le poste de commissaire par intérim depuis mars 2023. « Carl possède non seulement une connaissance approfondie de la Loi sur les services en français et fait preuve d’un grand dévouement à la communauté franco-onta- rienne, mais il a également démontré avec talent comment l’application de l’approche de l’ombudsman au traitement des cas peut apporter des améliorations mesurables et durables aux services en français », a déclaré l’ombudsman Dubé. Même s’il tenait le poste par intérim jusqu’au 4 décembre dernier, M. Bouchard
RUSSELL INDUSTRIAL PARK PLANNING LEAVES SOME RESIDENTS IN THE DARK closer to the residential area.
When the floor was opened for questions from the public during the council meeting, more than a half dozen residents came forward to express their confusion on the future plans for the park. Many were frus- trated and felt they had been left in the dark about the plans, pointing to the municipality’s poor communication, particularly to those living in the area. “The way we found out about the roadf coming up was there was a surveyor driving stakes into the land. And respectfully, that, I don’t think, is a fair way to do it,” said David Skinner, a resident on Eadie Road, just west of the industrial park. “The Industrial Park is a golden goose for us. That’s what’s allowing us to build the Recreation Complex. That’s what’s allowing us to have the second lowest tax rates in all
Certains résidents de Russell estiment qu’ils n’ont pas été consultés lorsque la municipalité a planifié l’agrandissement du parc industriel 417 plus près de la rue Eadie. - photo d’Archives
GABRIELLE VINETTE gabrielle.vinette@eap.on.ca
the subject of the expansion of the 417 Industrial Park, extending west from St Guillaume Road along Burton Road, mainly focusing on the Industrial Land Sale Policy and related by-laws. The proposal for the park is to continue Emard Street further west to reach Eadie Road. Phase 3, is to sell municipal-owned lots to businesses and build until they reach near Eadie Road, bringing industrial buildings
Russell homeowners feel like commu- nication between the municipality and its residents is lacking after recently discovering the Township’s plan to expand the 417 Industrial Park. During Russell’s council meeting on November 27, Councillors brought forward
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