UNE NOUVELLE FAÇON D’APPELER À L’AIDE POUR LES FEMMES C O L L E C T I V I T É ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca
plus vrai chez les jeunes. Qui plus est, une conversation vocale peut être facilement détectée par le conjoint vio- lent. Si ce n’est par les paroles elles-mêmes, une conversation murmurée pourrait générer des soupçons chez lui. À l’inverse, lorsqu’on clavarde, le son des touches sur le clavier d’ordinateur ou de téléphone intelligent ne laisse pas présumer de quoi il s’agit. La Citad’Elle espère que cette plateforme sera un outil supplémentaire pour inciter les personnes qui se sentent concernées par une situation de violence conjugale à agir et à tendre la main vers une ressource d’aide. Écoutée, mais invisible Le nouveau site Web de la Citad’elle comprend aussi deux boutons permettant de quitter rapidement le site et d’effacer les traces de son passage sur le site dans l’historique. Ces deux boutons suivent également la navigation, peu importe où l’utilisatrice se trouve sur le site. Ces boutons sont de plus en plus com- muns sur les sites Web d’aide aux femmes et enfants victimes de violence conjugale ou familiale, mais il est toujours bon de le rappeler. Sous la tension et l’émotion, il est normal que les personnes cherchant de l’aide ne repèrent pas tous les détails sur un site web.
Depuis plus de 35 ans, la Citad’Elle de Lachute accueille et soutient les femmes et leurs enfants en situation de violence conjugale. En plus d’avoir modernisé son espace physique et vir- tuel, la Maison offre un nouveau service de clavardage. La pandémie et le confinement qu’elle a entrainé ont eu des impacts dont l’ampleur demeure encore difficile à mesurer. C’est d’autant plus vrai pour les femmes et enfants victimes de violence conjugale. Dans la foulée de son nouveau site Web, le www.citadellelachute.ca, la Citad’Elle de Lachute a lancé récemment un service de clavardage directement accessible sur le site, disponible tous les jours. Les personnes qui y appellent pourront discuter avec une intervenante qualifiée, gratuitement et dans la plus grande confidentialité. Rappelons que le la ligne d’aide téléphonique, au 450 562-7797, est ouverte 24 heures, sept jours par semaine, toute l’année. Selon l’organisme, bien que le numéro de téléphone de SOS Violence Conjugale et des organismes affiliés soient amplement diffusés et que la sensibilisation en lien avec les violences envers les femmes soit en constante croissance, certaines conservent des réticences et hésitent à passer à l’action pour obtenir de l’aide. Le clavardage est non seulement un outil de plus, il est un moyen de plus en plus répandu de communiquer dans toutes les sphères de la vie en ligne, que ce soit pour le commerce, le service à la clientèle et comme on le voit, chez les organismes d’aide comme la Citad’Elle. C’est d’autant Dre Lynne Chadwick & Dr Ronald Korzinstone Chirurgiens dentistes • Dental surgeons Tél./Phone : 450 562-3101 Téléc./Fax : 450 409-0699 cliniquedentairelachute@outlook.com 617, rue Principale Lachute QC J8H 1Y8 LES PROFESSIONNELS
La Citad’Elle de Lachute, qui dessert les femmes violentées et leurs enfants à travers divers programmes, dont de l’hébergement temporaire, a lancé un service de clavardage. Ce service est disponible tous les jours sur le nouveau site Web de l’organisme. LES SÉANCES DES CONSEILS MUNICIPAUX DE NOUVEAU PUBLIQUES ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca
On peut donc comprendre qu’une muni- cipalité n’est pas encore obligée de tenir ses séances devant public. Soumissions Quant aux soumissions, depuis le 3 avril, les organismes municipaux avaient l’obligation d’effectuer l’ouverture de sou- missions sans la présence du public ni des soumissionnaires. Ces procédures devaient être devant un minimum de deux témoins qui n’avaient pas d’intérêts liés au contrat en question. L’ouverture des soumissions devait de plus être consignée par un enre- gistrement audiovisuel publié ensuite dans le système électronique d’appel d’offres. L’ouverture des soumissions peut à nouveau s’effectuer devant des témoins et soumissionnaires, telles que le prévoient les lois municipales, sans avoir à être enregistrée. La ville de Brownsburg-Chatham a décidé de tenir sa séance du 7 juillet devant public. À Lachute, la séance ordinaire (ou extraor- dinaire, il semble y avoir confusion sur le site web de la Ville) du 6 juillet s’est tenue à huis clos, malgré la possibilité de le faire en public. On peut lire sur son site web : « Le Conseil municipal de la Ville de Lachute tiendra sa séance extraordinaire, le lundi 6 juillet à 19 h. Dans le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19, la Ville de Lachute se voit dans l’obligation, suite à une directive du Gouvernement du Québec, de tenir la séance sans la présence du public. L’Argenteuil a communiqué avec diffé- rentes municipalités de la MRC d’Argenteuil pour connaitre l’état de la situation. Il est tout de même suggéré de consulter les diverses plateformes de communication de celles-ci afin de connaitre les modifications en vigueur. Il faut toutefois s’attendre à un certain délai pour permettre aux administrations de
entrainé par la pandémie de COVID-19, toutes les séances de conseils municipaux se faisaient à huis clos, par arrêté ministé- riel, émis le 15 mars. Des problèmes inhérents aux lacunes technologiques des municipalités d’Argen- teuil ont causé bien des frustrations à plusieurs citoyens, mais aussi compliqué le travail des médias. L’accès direct aux représentants élus ou non, ainsi que la possibilité de poser des questions complé- mentaires ou d’obtenir des clarifications, a représenté un défi, non seulement pour les médias, mais aussi pour les organismes publics eux-mêmes, et leurs services de communication. Depuis le 4 juillet, donc, les municipali- tés (et autres assemblées constituantes) peuvent accueillir le public à leur séance. Mme Laforest a en effet annoncé que « les organismes municipaux peuvent à nouveau tenir les séances du conseil ainsi que toute forme d’assemblée publique en présence des citoyennes et des citoyens. » Toutefois, les municipalités ont le pou- voir et le devoir de s’adapter aux nouvelles réalités sociosanitaires. «Un organisme municipal peut limiter l’accès au public, ou à une partie de celui-ci, à une séance du conseil afin d’assurer le respect de la consigne de distanciation sociale de deux mètres entre les personnes. Dans un tel cas, il doit publiciser la séance dès que pos- sible de manière à permettre au public d’en connaitre le contenu. Pour toute séance qui doit comprendre une période de questions, tout organisme municipal doit également permettre aux citoyens de transmettre des questions écrites aux membres du conseil. En outre, il est toujours possible de rem- placer une assemblée publique par une consultation écrite, à la condition qu’elle soit d’une durée de 15 jours.»
Le 4 juillet, après plus de trois mois de séances à huis clos, le gouvernement du Québec permet de nouveau la tenue des assemblées publiques et séances muni- cipales devant public. Les ouvertures de soumissions peuvent également se faire devant témoins et commissionnaires. «Avec l’évolution des directives de la santé publique, les municipalités peuvent à nouveau tenir leurs activités en présence du public», a affirmé André Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation. Depuis trois mois, en raison du confinement
566, rue Principale, Lachute (Qc) J8H 1Y7 Tél.: 450-562-2494 Fax.: 450-562-1434 Publié le vendredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398
BERTRAND CASTONGUAY Président bertrand@eap.on.ca FRANCOIS LEBLANC Directeur des ventes francois.leblanc@eap.on.ca FRANÇOIS LEGAULT
Directeur de l’information francois.legault@eap.on.ca GILLES NORMAND Directeur de Production et Distribution gilles.normand@eap.on.ca MARCO BLAIS, CARL LALONDE Infographie et prépresse pub@eap.on.ca
Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.
Nouvelles : nouvelles@eap.on.ca Petites annonces : carole.desabrais@eap.on.ca
Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.
Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.
www.editionap.ca
Made with FlippingBook Publishing Software