01-2018 F

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leurs de Jésus. Par le contact étroit avec les collaborateurs, les partenaires et les clients, nous pouvons montrer de façon toute pratique aux gens sur place ce que cela signifie de suivre Jésus aujourd’hui, dans un environnement exigeant. Nous pouvons dans la pratique quotidienne montrer tout naturellement comment affronter une corruption rampante, ce que la confiance et l’honnêteté signi- fient, qu’il faut tenir parole, comment on peut dans des situations difficiles se tourner vers Dieu et attendre des répon- ses concrètes, et bien d’autres choses encore. Les collaborateurs B4T profitent de plus, en tant que businessmen, d’une image solide, valable pour tous et ne suscitant pas de suspicions. Ces aspects ne sont pas forcément évidents pour tous ceux qui travaillent dans un contexte inter- culturel, surtout lorsque leur intention ou leur mission auprès des autochtones n’est pas suffisamment évidente. Selon le type d’entreprise il est aussi possible d’avoir accès rapidement et simplement à diverses familles et réseaux de relations. Finalement le Business pour la transfor- mation donne de nouvelles impulsions lors de la recherche de collaborateurs étrangers. Sur le terrain, il ne nous faut plus « simplement » des menuisiers, des enseignants et du personnel médi- cal, mais également des personnalités qui pensent affaires, des pionniers, des personnes créatives qui ont de bonnes idées concernant un produit ou un ser- vice. On cherche des entrepreneurs, des businessmen qui dirigeront grâce à leurs connaissances les collaborateurs B4T et serviront de coaches pour le lancement de ces nouvelles entreprises. Selon le cas vous pouvez aussi devenir partenaire de l’un de ces projets, mettre votre connais- sance ou votre technologie à disposition ou offrir du capital risque. Il est évident que le Business pour la transformation dans un pays étranger pose aussi de nombreux défis. Le déve-

d’entraide « classiques » les entrepri- ses B4T génèrent un revenu et idéale- ment se financent elles-mêmes. Elles dépendent ainsi moins des autres. • Elle permet d’obtenir un visa pour des collaborateurs qualifiés venant de l’étranger : dans de nombreux pays les possibilités de travail des ONG étrangères sont de plus en plus res- treintes. Cela entraine souvent des difficultés à obtenir ou à prolonger des visas. Les visas d’affaires sont par contre plus faciles à décrocher. • C’est un outil global : les fondateurs et les managers ne désirent pas seu- lement diriger une entreprise qui génère du profit mais montrer aussi aux gens l’amour de Dieu en le par- tageant autour d’eux. Grâce au travail quotidien avec les collaborateurs, les fournisseurs et les clients, de nom- breuses occasions se créent de servir les autres. • Son action est éthique et sociale : l’entreprise se caractérise par un comportement respectueux des lois, transparent et correct ainsi que par un positionnement social permanent. Elle aimerait ainsi influencer la société de manière positive. • Elle crée de nouvelles places de tra- vail : la création de places de travail et de possibilités de gain fait partie des moyens les plus efficaces et dura- bles pour lutter contre la pauvreté et l’immigration. L’encouragement et la promotion des collaborateurs a un ef- fet de multiplication. L’entreprise uti- lise avant tout les ressources locales. Chances et défis d’une B4T Grace à son action globale l’entreprise B4T n’offre pas seulement la chance de créer des places de travail urgemment nécessaires et correctement rémuné- rées mais aussi de vivre explicitement et de façon naturelle le message et les va-

loppement et la direction d’une entre- prise sont déjà en Suisse quelque cho- se d’exigeant. C’est d’autant plus le cas dans un pays où il y a moins de sécurité sur le plan juridique et où il existe plus de risques financiers et juridiques. Il faut aussi se renseigner sur l’état d’un mar- ché étranger et de ses concurrents pour avoir du succès. Les collaborateurs B4T doivent apprendre à se mouvoir dans un contexte de bureaucratie et de corrup- tion. En plus de leur travail, ils doivent se familiariser avec une langue étrangère, nouer des contacts et soigner les rela- tions. Le désir d’être au service des gens et de transmettre l’amour de Dieu autour de soi doit être plus important que la réus- site de l’entreprise. On doit être cons- cient que dans certains pays, le risque de devoir un jour quitter les lieux et aban- donner l’entreprise est très grand, mal- gré toutes les précautions prises. Des exemples ? Il y a actuellement beaucoup d’exemples d’entreprises B4T et il n’y a aucune limite à la créativité : offres de voyages dans la zone méditerranéenne, entreprises de négoce dans la région du Golfe, conseils technique aux entreprises du gaz et du pétrole, entreprises techniques dans le domaine de la médecine en Asie du sud- est, blogs passionnants sur l’Asie cen- trale, instituts de langue en Afrique du Nord et bien d’autres. Laissez-vous sur- prendre par Dieu sur ce qu’il a en réserve pour vous ! Une notion connue dans ce do- maine est aussi le « business so- cial », que l’on peut lier au prix Nobel Muhammad Yunus. Dans le cas d’un « business social » les in- vestisseurs renoncent à des gains spéculatifs. Le but de l’entreprise est plutôt de résoudre des pro- blèmes sociaux et écologiques.

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