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DES ANTIQUITÉS TOUJOURS AU GOÛT DU JOUR des choses que l’on avait oubliées.
FRANCIS LEGAULT francis.legault@eap.on.ca
« Il y a de la nostalgie pour les plus vieux qui retrouvent des objets qu’ils avaient dans leur enfance, des objets qu’il y avait chez leurs grands-parents et qui leur rappellent des souvenirs, mentionne monsieur Diotte. On a aussi beaucoup de collectionneurs, que ce soit pour des canifs, des théières ou des pancartes émaillées. » Avec ses partenaires dans l’organisation de l’événement, il est propriétaire d’un com- merce d’antiquités à St-Placide, lui qui a commencé à collectionner des choses dès l’âge de 5 ans (monnaie, cartes de sports) au point d’en avoir fait aujourd’hui un métier. Son Antique Expo Show ne pouvait selon lui avoir de meilleur endroit que le Marché aux puces lachutois pour y être organisé. « À Lachute, c’est un super terrain de jeu avec les toits pour couvrir, beau temps mauvais temps. Ça fait aussi connaître l’emplacement du Marché aux puces aux gens. » Un super événement Sébastien Cauchy est l’un des exposants qui étaient présents lors de la journée du 6 juillet. Selon lui, l’événement lachutois est un des meilleurs dans le domaine. « C’est un super show! Il y a plein de monde, il y a du super beau stock et d’anti- quaires passionnés!, lance-t-il. Il y a des gens qui emmènent ici des objets vraiment uniques! Comme exposition extérieure, il n’y a rien qui bat celle-ci au Québec! » Monsieur Cauchy sait de quoi il parle : il est lui-même organisateur du Salon national des collectionneurs qui aura lieu
Un vieux jouet de marque Fisher-Price des années 70, une Barbie de l’époque yé-yé, des affiches commerciales du temps de vos grands-parents… La 3e édition de l’Antique Expo Show, qui avait lieu au Marché aux puces de Lachute le 6 juillet dernier, était l’occasion pour les visiteurs de retrouver de vieux plaisirs de leur jeunesse ou de faire un voyage dans le temps à travers les objets expo- sés et à vendre. Contrairement aux habituels mardis d’été au Marché aux puces lachutois, alors qu’on y retrouve aussi quelques objets antiques parmi les articles plus récents qui y sont vendus, l’Antique Expo Show est un évé- nement dédié uniquement aux antiquités. Plus de 180 exposants étaient sur place en provenance de plusieurs régions du Québec et de l’Ontario. « Ça grossit année après année. La qua- lité de la marchandise y est supérieure, on a des marchands impressionnants et formi- dables, explique Marc Diotte, coorganisateur de l’événement avec Sophie Boudrias et Sébastien Olivier. Ça devient un événement incontournable. Il y a vraiment de tout pour tout. » Selon lui, l’événement ne s’adresse pas uniquement aux collectionneurs et anti- quaires. Tous peuvent y trouver son compte, que ce soit pour dénicher d’anciens jouets de collection, un article de décoration pour le salon ou encore simplement pour revoir
Plus de 180 exposants étaient à Lachute le 6 juillet dernier, confirmant que l’Antique Expo Show est devenu un incontournable sur la scène des antiquaires. (Francis Legault, EAP)
cet automne à St-Hyacinthe, le plus gros événement du genre au Canada mais qui se déroule à l’intérieur (plus de détails au www. saloncescollectionneurs.com). Et évidem- ment, il est aussi lui-même collectionneur. « Je collectionne toutes sortes d’affaires, c’est mauvais! Ça fait mal au portefeuille, blague-t-il. Je collectionne la céramique québécoise du début du XXe siècle, les vieux catalogues, des antiquités… » Parmi les nombreux articles antiques qu’il vendait, on retrouvait un exemplaire
de la première poupée Barbie à avoir des genoux articulés et datant de 1967 dans sa boîte originale. Prix demandé : plus de 575$. Trop cher vous croyez? Alors que monsieur Cauchy nous montrait celle-ci, un client potentiel est arrivé pour s’enquérir de sa disponibilité, tentant de négocier le prix à la baisse après avoir remarqué qu’il manquait un petit élément sur la poupée. Comme quoi la valeur d’un objet ancien dépend de l’œil de celui qui veut l’acheter!
LE RCSL INQUIET POUR LE RÉSEAU DE LA SANTÉ DANS LES LAURENTIDES au plan québécois des infrastructures (PQI) demeureront dans la région. C’est une infor- mation rassurante, nous en convenons, qui répond à l’une des inquiétudes soulevées, enchaîne le regroupement. Cependant, l’appréhension se fait tangible lorsqu’on dit que les projets de 3 hôpitaux, Mont-Laurier, St-Eustache et St Jérôme demeurent inscrits comme priorité et les bureaux de projet sont en fonction, en phase planification… puisque selon ce communiqué de la Ministre, le 30 août 2021, il était dit que le projet de modernisation est accéléré et un bureau de projets est mis en place. Que doit-on comprendre de cette redite des propos de 2021? Quelles sont les avancées réelles? Qu’en est-il réellement? »
RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca
Le Regroupement citoyen pour la Santé dans les Laurentides (RCSL) accueille avec inquiétude la conférence de presse de Mme Sonia Bélanger et son interview à la radio locale en juin dernier. Dans un long communiqué émis à cet effet, le regroupement déplore que rien ne semble avancer quant au financement des services de santé dans la région. Le Regroupement citoyen pour la Santé dans les Laurentides (RCSL) a accueilli avec déception et frustration les propos tenus lors de la conférence de presse de Mme Sonia Bélanger, responsable de la région des Laurentides, accompagnée le 25 juin, du ministre des Finances, M. Éric Girard. « Le communiqué de presse et l’interview diffusée à la radio nous laissent perplexes et ajoutent à notre questionnement », est-il avancé. « Rappelons que le RCSL avait interpellé directement la Ministre pour briser le silence assourdissant sur les investissements en Santé et services sociaux dans les Lauren- tides, poursuit-on. De plus, des citoyennes et citoyens ainsi que les représentations syndicales du personnel œuvrant dans le réseau s’étaient invités devant les bureaux des trois ministres de notre région pour solliciter un rendez-vous afin de dénoncer les retards répétitifs dans la réalisation des engagements de la CAQ concernant les hôpitaux de la région. » « Nous saluons cette sortie médiatique tant attendue de la ministre Bélanger, sur le fait que les budgets prévus pour la région
« Les investissements annoncés sont loin d’être à la hauteur des besoins réels des travailleuses, travailleurs et des com- munautés des Laurentides. Il est essentiel que les autorités augmentent leurs efforts pour assurer un développement durable et équitable pour tous, et ce rapidement, car le discours que nous avons entendu est le même depuis des années, alors on ne fait que reporter les besoins qui ne cessent d’augmenter », s’exclame Marie-Ève Meilleur, représentante nationale de l’APTS pour la région des Laurentides. « Et que dire du sous-investissement chro- nique en santé dans la région qui perdure et perdurera encore pendant des années » dit Frank Pronovost du CA du RCSL. La ministre Bélanger n’a rien mentionné au sujet de quelque rattrapage que ce soit. « Les citoyennes et les citoyens de la région font les frais de la démission des ministres de la région. La population reste
Le RCSL se dit inquiet du manque de financement dans le réseau de la santé des Laurentides suite à une sortie publique de la ministre Sonia Bélanger. (Photo d’archives)
aux prises avec des hôpitaux vétustes, l’obli- gation de recevoir des soins à l’extérieur de la région et se voient privés des sommes adéquates pour un réseau de la santé et des services sociaux. Y aura-t-il une 3e cam- pagne électorale au Québec où la CAQ nous promettra ces mêmes investissements? » dit Lise Boivin, porte-parole du RCSL. « Le gouvernement investit des millions dans des projets superflus, mais tarde à rénover nos salles d’urgence et nos blocs opératoires. Ce désengagement envers nos infrastructures de soins compromet non seulement la qualité des soins, mais aussi la santé et la sécurité de celles qui les prodiguent. Les professionnelles en soins continuent d’offrir les meilleurs soins pos- sibles dans des conditions indignes du 21e
siècle! Nous avons besoin d’un plan clair pour la modernisation de nos infrastructures », affirme la présidente par intérim de la FIQ-Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides, Julie Mathieu. « Aurons-nous les moyens de passer à l’action ou faisons-nous encore face aux mêmes promesses que nous entendons depuis des décennies? Lorsque nous enten- dons que l’argent est là pour les plans, mais aucun chiffre pour la première pelletée de terre, il n’y a rien de rassurant. Je ne peux croire qu’après des années, nous sommes encore aux plans et à avoir des ressources suffisantes pour y travailler. », dit Chantal Maillé, du CCCSN. Le RCSL se dit toujours en attente d’une rencontre avec la ministre.
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