Cornwall_2012_11_07

SDG : des pancartes autoroutières unilingues ACTUALITÉ editionap.ca

la rue South Branch et le chemin Boundary pour visiter des proches, M. Leroux aperçoit une pancarte de bienvenue uniquement en anglais. Irrité, il la prend en photo sur son téléphone intelligent et l’envoie au Journal . «Cette même affiche, s’exclame-t-il au téléphone, était autrefois bilingue! Comment peut-on expliquer son remplacement récent par une affiche uniquement en anglais?» Selon lui, les villes des Comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry «profitent du recul du français autant au Canada que dans la région de Cornwall» pour retirer des affiches bilingues au profit de celles qui sont unilingues. M. Leroux va même jusqu’à croire que Howard Galganov, le militant

anti-francophone, gagne du terrain. Il fait allusion à la ville de South Stormont qui a passé un règlement permettant aux commerçants d’afficher dans la langue de leur choix. Réponse des Comtés unis de SDG Au Département des routes des Comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry, on réfute l’hypothèse de M. Leroux selon laquelle l’affiche unilingue anglophone à Grants Corner au Nord-Est de Cornwall ait été installée récemment. La réponse de Benjamin DeHann, ingénieur de comté du Département des routes, est on ne peut plus catégorique : «Nous n’avons aucune politique claire concernant le bilinguisme sur les affiches de bienvenue.»

Cependant, précise M. DeHann, près de la frontière interprovinciale entre l’Ontario et le Québec, il y a beaucoup de pancartes d’accueil bilingues. Si nous nous éloignons de la frontière interprovinciale, plus fortes sont nos chances de voir des affiches uniquement en anglais, ajoute-t-il. Cet ingénieur indiqueque leDépartement des routes des Comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry ne remplace une affiche d’accueil que pour des raisons techniques. «L’espérance de vie des affiches en question est de cinq ou six ans, martèle M. DeHann. Nous remplaçons les affiches lorsqu’elles deviennent illisibles en raison d’égratignures importantes ou lorsque la peinture s’effrite.»

ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca

Les événements impliquant les langues française et anglaise ne manquent pas dans les Comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry. Sur l’autoroute, selon le lieu que vous empruntez pour entrer dans cette région, vous risquez d’être accueilli soit par une pancarte bilingue ou unilingue anglophone. C’est la surprise désagréable qu’a eue Jean-Guy Leroux, un natif de Cornwall qui habite maintenant à Hawkesbury. En entrant à Cornwall par l’intersection entre

Photo : Jean-Guy Leroux

Photo : Jean-Guy Leroux

Indigné, Jean-Guy prend deux photos de pancartes autoroutières à deux différents points d’entrée des comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry. Celle en anglais se trouve au Nord-Est de Cornwall près de l’intersection entre la rue South Branch et le chemin Boundary. Quant à l’affiche bilingue, elle est sise entre Maxville et St-Isidore près de l’autoroute 417.

Le CSDCEO présente ses finances et ses plans

un rapport sur les parts de marché du CSDCEO dans l’Est de la province, soit le pourcentage d’élèves qu’il s’accapare. Face à son concurrent francophone, le Conseil des écoles publiques de l’Est ontarien (CEPEO), le CSDCEO a une part de 38 %, un dépassement de 29,7 %, du côté des élèves de la maternelle en 2011. Chez les élèves de la 9e année à la 12e, le CSDCEO domine encore. Il récolte 32,4 % et le CEPEO, 4,5 %. Évidemment, le CSDCEO a plus d’élèves que son rival déconfessionnalisé en raison de son grand nombre absolu d’écoles. Énergie Au cours de cette assemblée, François Bertrand, surintendant des affaires et trésorier du CSDCEO, a aussi fait un état des lieux sur la consommation énergétique de l’organisme scolaire. En 2011, la facture de

chauffage du CSDCEO s’est soldée à 1,58 $ par pied carré, une augmentation de cinq sous par rapport à 2005. Cette hausse, explique M. Bertrand, s’observe alors que le CSDCEO consomme moins d’énergie. L’année dernière, le CSDCEO a consommé 0,0718 gigajoule par pied carré, une réduction de 9,2 % depuis 2005. Quant aux émissions de gaz à effet de serre, le CSDCEO n’a laissé qu’une empreinte de 3,57 kg, soit une réduction de 0,56 kg depuis 2005. En revanche, l’aire à couvrir par les systèmes de climatisation s’est agrandit, dit M. Bertrand. En effet, 57% des surfaces scolaires du CSDCEO sont des zones de climatisation. Transport par autobus Les administrateurs de le CSDCEO ont aussi annoncé que le conseil scolaire lance

un appel d’offres. Au bout de celui-ci, le CSDCEO accordera en janvier un contrat à trois compagnies de transport scolaire. Le soumissionnaire en première place aura 49 % des routes du territoire du CSDCEO. Les deux autres compagnies auront respectivement 36 % et 15 %. Bien entendu, ce contrat débutera en août 2013. Quant à la durée du contrat, elle est de cinq ans avec une possibilité de prolongement. Virage technologique L’École élémentaire catholique de Cas- selman a acquis 45 nouveaux iPads, des tablettes électroniques fabriquées par la firme américaine Apple. La direction de l’école a fait distribuer les tablettes dans chacune des classes. Les élèves de la mater- nelle jusqu’à la sixième année utiliseront ce joujou technologique. Évidemment, l’École n’abandonne pas les manuels en papier.

ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca

L’Orignal - Le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) a présenté son rapport financier et ses plans pour les mois à venir. Lors de sa séance ordinaire du 30 octobre dernier, qui se déroulait à L’Orignal, le CSDCEO a présenté son budget du mois de septembre 2012. Durant cette période, le conseil scolaire a dépensé une somme de 13 357 146,10 $ et engrangé des recettes de 22 973 290,01 $. Il s’agit d’un surplus budgétaire mensuel de 9 616 143,91 $. Parts de marché Les administrateurs ont aussi dévoilé

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