Argenteuil_2022_04_15

A C T U A L I T É S

L’ART D’ATTIRER ET DE FACILITER L’IMMIGRATION pas d’auto ni même un permis de conduire. Ils sont mitigés à l’idée de vivre dans un nouvel endroit où il y a très peu d’accès au transport en commun. S’ils ont des enfants, ils sont contents des écoles, des services et de la présence d’un hôpital, mais s’inquièteront de les voir repartir pour des études supérieures, explique-t-il. «Nous sommes là pour les aider en premier lieu à se trouver un emploi et l’aspect le plus important du processus, c’est qu’il corres- ponde à leurs besoins, explique M. Garcia, qui a procédé à plus d’une trentaine de visites, en les sensibilisant à la qualité de vie et la possibilité d’accès à la propriété. Mais ils vont réfléchir deux fois après avoir fait la visite!»

MYLÈNE DESCHAMPS mylene.deschamps@eap.on.ca

Gabriel Garcia est le directeur géné- ral du Centre pour l’immigration en région (CIR), dont le siège social est situé à Grenville-sur-la-Rouge, dans sa petite maison acquis voilà 11 ans alors qu’il avait un ardent désir de vivre à l’ancienne et de s’harmoniser avec la nature. Aujourd’hui, Gabriel Garcia, porte le projet Cultiver votre avenir en région, qui fait valoir le vivre en harmonie entre les citoyens de sa terre d’accueil et les nouveaux arrivants. C’est parce que le gouvernement du Québec souhaite ardemment une meilleure distri- bution de l’immigration que cet organisme créé depuis près de 4 ans existe. M. Garcia, lui-même un immigrant d’origine mexicaine, a une connaissance profonde des besoins, des défis, des avantages et des inconvé- nients qui incombent à attirer cette force vive en région. Le soutien financier de 180 610$ au Centre pour l’immigration en région (CIR) pour les 3 prochaines années à venir, accordé par la députée d’Argenteuil Agnès Grondin, au nom du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, repré- sente énormément pour la poursuite de la mission. Grâce à ce financement, M. Garcia continue de créer des ponts entre les organismes d’ici, mobiliser les acteurs pour une communauté accueillante, en multipliant les visites guidées d’une clientèle que l’on veut attirer et en favorisant l’intégration de ceux qui ont choisi d’y vivre. Il travaille surtout en collaboration avec plusieurs organismes, dont la MRC d’Argenteuil, qui d’ailleurs complète une politique d’immi- gration et d’intégration. Mais M. Garcia est surtout lui-même très investi dans sa communauté. «Ces personnes constituent une grande richesse pour notre collectivité en apportant leur culture et leur talent. Je suis convaincue qu’en travaillant toutes et tous ensemble dans notre communauté afin d’encourager des pratiques mobilisatrices et de favoriser les occasions d’échanges et de rapprochements, nos efforts porteront bientôt fruit. De cette façon, nous contribue- rons à rendre notre milieu plus inclusif et à bâtir une société ouverte à la diversité», soutient Mme Grondin, qui félicite le travail rendu par M. Garcia. Un partenariat avec le Centre d’intégra- tion en emploi (CIE) des Laurentides, qui le met en lien avec la communauté déjà établie à Montréal, aide M. Garcia dans ses démarches. Afin d’accentuer cette régiona- lisation, il espère convaincre des familles montréalaises à opter pour les milieux ruraux d’ici. Ce n’est pas une mince tâche selon M. Garcia, qui fait souvent face aux peurs de ces personnes qui vivraient en peu de temps un 2 e déracinement. De plus, en majorité, l’une des deux personnes du couple n’a JOURNAUX EN LIGNE www.editionap.ca

Une famille colombienne et une famille d’Amérique latine ont pris racine depuis le début des démarches. «On a un rôle d’édu- cation des deux côtés à faire pour vivre en harmonie. Même si moi je ne me suis jamais senti discriminé, certaines communautés pourraient l’être davantage, comme les femmes voilées. On a aussi un rôle à jouer d’intégration auprès de tous les nouveaux arrivants», ajoute-t-il. Construire une société inclusive et ouverte à l’interculturalité sont parmi ses valeurs. Des ateliers de cuisine interculturelle en lien avec le milieu com- munutaire existe. Il s’implique activement dans plusieurs projets en art, a créé un festival multiculturel: c’est foisonnant! Tout comme son partena- riat avec Tricentris qui souhaite accueillir des travailleurs étrangers. M. Garcia crée des ponts avec les acteurs principaux des villes quant aux offres de loisirs et n’hésite pas à participer à des activités dans le milieu scolaire et les camps de jour en proposant des ateliers multiculturels. S’impliquer a facilité son intégration et sait qu’elle aidera celle des nouveaux arrivants, qui sont une ressource importante pour combler les besoins de main-d’œuvre des entreprises. D’ailleurs, les besoins en recrutement des entreprises sont tellement grands que plusieurs se tournent directement vers l’étranger pour recruter. Parmi les belles réalisations et afin de s’autofinancer, M. Garcia a aussi développé un partenariat avec l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour offrir des cours de francisation aux travailleurs agricoles, de plus en plus nombreux. «Je ne vais pas devenir riche, mais je fais ce qui me passionne. On fait de belles choses avec peu d’argent», sou- tient M. Garcia, visiblement reconnaissant, impliqué et bien entouré. Le volet 2 du Programme d’appui aux collectivités du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration est destiné aux organismes à but non lucratif (OBNL) et aux coopératives. Il vise autant la réalisation de projets locaux et régio- naux en cohérence avec les priorités des acteurs municipaux, que la réalisation de projets qui ont une portée multirégionale

Gabriel Garcia (2e à partir de la gauche) procède à une visite des municipalités d’Argenteuil avec des personnes de la communauté immigrante de Montréal. —photo courtoisie

85 ententes signées dans les 17 régions du Québec.

ou nationale. Pour l’année 2021-2022, le Ministère a engagé, pour le volet 2 du PAC, une enveloppe totale de 8,3 M$ pour les

LES SIGNES QUE VOTRE ENFANT A BESOIN DE LUNETTES

Une bonne vision contribue autant à la santé qu’au développement social et à la réussite scolaire des enfants. Mais comment reconnaitre si notre enfant a besoin de lunettes? Souvent, les jeunes enfants n’ont pas conscience de leur défaut de vision et ils ont de la difficulté à l’exprimer. Parfois, ils se sont habitués à mal voir et pensent avoir une vision normale. Bref, le dépistage s’avère parfois difficile. Pour y voir clair, voici les principaux signes à observer..

Votre enfant a peut-être besoin de lunettes si : • Il se plaint de façon régulière de maux de tête et de migraines, surtout en fin de journée; • S’il cligne des yeux, les frotte souvent et fronce les sourcils, particulièrement lorsqu’il est concentré; • Il plisse les yeux fréquemment et se rapproche de ce qu’il veut voir. Par exemple, il a tendance à se placer (trop) près de l’écran. • Il n’est pas attentif bien longtemps, c’est-à-dire qu’il lui arrive de perdre sa ligne ou de lire deux fois la même phrase; • Il retient peu ce qu’il vient tout juste de lire; • Il confond certaines lettres; • Il souffre d’une sensibilité à la lumière et a souvent les yeux qui pleurent (larmoiement); • Il se cogne fréquemment et s’oriente difficilement; Il faut agir rapidement ! Myopie, astigmatisme, hypermétropie, strabisme... Autant de défauts de vision que l’on retrouve souvent chez les enfants. Actuellement, 1 enfant sur 4 d’âge scolaire souffre d’un problème visuel. On recommande donc que tous les enfants subissent un examen vers l’âge de 6 mois, de 3 ans, avant l’entrée à l’école, puis chaque année de 6 à 23 ans.

Rassurez-vous. En premier lieu, la présence des signes ci-haut mentionnés ne signifie pas nécessairement qu’il existe un problème de vision, mais dans le cas contraire, sachez qu’il est bien souvent bénin et qu’il se résorbe généralement entièrement s’il est pris en charge promptement. Par-dessus tout, un trouble de vision pourrait expliquer l’absence de motivation chez votre enfant pour une activité et ses difficultés scolaires. En corrigeant la situation, vous viendrez augmenter l’estime de votre petit. Des chiffres clés pour de bonnes habitudes à adopter • À 2 mètres du téléviseur • À 55-65 cm des écrans (selon leur taille) • À 30-40 cm pour les activités de près (lecture, casse-têtes, bricolage, etc.) • Principe du 20-20-20 : 20 secondes de pause nécessaire, le temps de regarder au loin — 20 pieds (6 m) —, toutes les 20 minutes • 90 minutes : le temps de jeu quotidien à l’extérieur pour contrer l’apparition et la progression de la myopie Ouvrez l’œil pour les beaux yeux de vos enfants ! Prenez rendez-vous avec un optométriste IRIS pour l’examen de la vue de votre enfant.

Lachute 511 rue Principale | 450.562.5281

Dr Benoit Giroux, Optométriste ; Marie-Eve Deschenes, Gérante Audrey Cloutier, Opticienne

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