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MARIKA GAGNON, ÉTOILE MONTANTE DU HOCKEY FÉMININ RÉDACTION EAP redaction@eap.on.ca

avait une discus- sion sérieuse sur les options qui s’ouvraient à moi. Après une visite du campus et des installations de l’équipe, j’ai déci- dé de les rejoindre, a indiqué Marika Gagnon. Je voulais faire mes études dans une univer- sité francophone.» Quant à la mère de Marika, Nadine Gagnon, elle a expliqué que sa fille voulait vivre l’expérience de l’éloignement du cocon familiale. «Ça va m’embêter de ne plus la voir à

Ce passetemps devient une passion pour la jeune fille, qui enchaîne les équipes de hockey. «J’ai toujours aimé la compétition. C’est ce qui m’attire le plus dans ce sport», a expliqué Marika Gagnon. Après avoir passé quelques années dans les équipes de la région, Marika rejoindra les équipes d’Ottawa, plus compétitives à son gout. Elle va faire ses armes à Ottawa Ice, puis l’équipe féminine des 67 d’Ottawa, pour finir son aventure ottavienne chez les Wildcats de Nepean Jr. avec laquelle elle a réalisé une performance impressionnante, réussissant six buts en 16 rencontres. Depuis quelques semaines, la jeune fille a les yeux rivés sur le Nouveau-Brunswick, plus précisément sur la ville de Moncton où elle entamera des études de psychologie et intègrera l’équipe des Aigles Bleus de l’université pour quatre ans. «L’équipe a contacté mon coach, on

Marika Gagnon rejoindra les rangs des Aigles Bleus de Moncton la saison pro- chaine . Une consécration pour cette jeune hockeyeuse d’Embrun. C’est une bourse d’études qui a poussé la jeune étoile du hockey de la région à rejoindre l’équipe de l’Université de Monc- ton. Cette décision permettra à Marika, 17 ans, de jouer dans une ligue universitaire professionnelle pour quatre ans. «C’est le niveau que je voulais atteindre, et je suis très contente de ce choix», a lancé la jeune dame. La jeune fille, qui avait une grande admira- tion pour son frère, un féru du hockey, s’est lancée dans ce sport à un très jeune âge. À seulement cinq ans, elle tirait ses premières rondelles dans le programme d’initiation au hockey «les Timbits».

Marika Gagnon, une jeune hockeyeuse d’Embrun, rejoindra l’équipe des Aigles Bleus de Monction

après avoir obtenu une bourse d’étude à

l’Université de Monton —photo fournie

Cependant, Marika, contrairement à plusieurs de ses homologues masculins, ne veut pas embrasser une carrière profes- sionnelle dans le hockey. «Je veux devenir psychologue. C’est mon but ultime. Je ne veux pas m’accrocher à l’espoir de devenir professionnelle. Je suis consciente que c’est difficile», a indiqué Marika. «Je suis très fière de ma fille, de son évolution dans le hockey, mais les études restent une priorité pour son futur» a conclu, pour sa part, Mme Gagnon.

la maison chaque soir, mais je crois qu’elle fera du bon travail à Moncton», a-t-elle déclaré. Malgré cette réussite, la jeune fille confie qu’elle est frustrée par rapport aux condi- tions du hockey féminin. «Il y a une grande différence de perception entre le hockey masculin et féminin. Les gens préfèrent le hockey masculin parce qu’il est plus phy- sique. Notre rôle aujourd’hui est de montrer que le hockey féminin est aussi compétitif», a indiqué Marika.

UNE OCCASION D’ÉVEIL À LA TERRE

Lettre à l’éditeur:

Si cette crise est si difficile à vivre, c’est parce que nous ne l’avons pas préparée. Nous n’avons pas écouté les avertisse- ments des scientifiques. Pour une rare fois, nous mettons notre confiance entre les mains de la science, nous suivons les directives de nos gouver- nements et nous acceptons les mesures ambitieuses, drastiques, difficiles, parce que nous avons confiance que ces décisions sont prises pour notre sécurité. Or, une autre crise se déroule, sous nos yeux: la crise climatique, accompagnée du déclin de la biodiversité. Celles-là, nous en sommes avertis. Les conséquences sont même déjà visibles et ressenties. Aujourd’hui , prenons soin de nos ainés. Demain, au sortir de la crise, pensons au futur de nos enfants . Nous avons une occasion unique – qui n’arrive qu’une fois par siècle – de relancer notre société et notre économie sur des bases sociales, éthiques, environnemen- tales, solidaires. Saisissons-là! Le 22 avril était le Jour de la Terre. Fai- sons preuve d’ambition et de résilience : faisons en sorte que chaque jour soit le jour de la Terre.

Depuis maintenant quelques semaines, nous avons mis nos vies «normales» sur pause, le temps de gérer la crise sanitaire causée par la COVID-19. Une épreuve dif- ficile, tragique. Confinés chez nous, nos habitudes et nos besoins ont complètement changé en l’espace de quelques jours. Nous vivons des incertitudes, des an- goisses, des deuils. Nous nous remettons également en question et nous interrogeons sur «l’après - Covid». Cette crise sanitaire est une tragédie humanitaire, mais n’oublions pas son ori- gine: la transmission d’un animal sauvage à un être humain. Notre système économique est basé sur la surexploitation des ressources humaines et naturelles, jusqu’à qu’il ne reste plus rien. Nous bouleversons l’équilibre de la nature en lui soutirant ses trésors plus rapidement qu’ils ne se régénèrent. Pourtant, nous avons besoin de la nature pour nous nourrir, nous abriter, nous transporter, nous soigner. Pendant que nous sommes confinés, la nature revit, reprend la place que nous lui avons volée. La pollution a fléchi avec le ralentissement des usines, la diminution du transport terrestre et du trafic aérien. Les eaux de Venise sont plus claires. Pour la première fois depuis 30 ans, les Indiens ont pu voir l’Himalaya. Les Chinois ont pu apercevoir le ciel bleu et le soleil lumineux. La pandémie nous convoque à une ren- contre avec nous-mêmes et à une révision de notre mode de vie.

Emmanuelle Larocque Limoges, Ontario Doctorante en Service social à

l’Université d’Ottawa « mère au front pour Estéban et Dalianne »

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