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VOLUME 72 | NO. 45 | 12 PAGES | LACHUTE, QC | VENDREDI 6 DÉCEMBRE 2024

COLÈRE ET INCOMPRÉHENSION

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LA GRÈVE DES COLS BLANCS LACHUTOIS EST ANNULÉE

FAITES VOTRE MARQUE : UNE MURALE COLLECTIVE À LACHUTE Page 7

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ACTUALITÉS

UNE FOIRE DE NOËL QUI ATTIRE LES VISITEURS EN GRAND NOMBRE

FRANCIS LEGAULT Initiative de journalisme locale (IJL) L’Argenteuil francis.legault@eap.on.ca

dernier pour diverses raisons, ce qui a poussé les organisateurs à déménagé la foire à la dernière minute dans un lieu plus petit et moins facile d’accès. Cela a eu des répercussions sur le nombre d’exposants et de visiteurs. L’édition de cette année marquait donc un retour de l’événement à son domicile traditionnel, ce qui explique en grande partie le succès de celui-ci en 2024. « Les exposants étaient heureux de pou- voir retrouver la polyvalente. On peut qualifier cette année comme un succès encore une fois », lance monsieur Lafortune-Séguin. Des premières fois Comme à chaque édition, certains expo- sants participaient pour la première fois à cette foire de Noël. C’est le cas de Kevin Ley, un artisan de Gore spécialisé dans le tissage à la main et sur métier à tisser, lui qui en possède trois. « J’ai apporis ça de ma grand-mère et je fais ça comme passe-temps. C’est comme de la méditation pour moi, explique celui dont l’entreprise s’appelle The Ley Line. C’est la première fois que je viens ici, pour voir l’intérêt des gens, et ça roule! Il y a beaucoup de gens qui s’arrêtent pour regarder [mes créations] et pour acheter. » Plus loin, on retrouvait un kiosque tenu par des élèves de la polyvalente Lavigne vendant de leurs créations. Si ce n’est pas la première fois que l’établissement scolaire

La 16e édition de la Foire de Noël Saveurs et culture d’Argenteuil a encore une fois démontré qu’elle était un incon- tournable dans la région. Tenu du 29 novembre au 1er décembre derniers, l’événement a une nouvelle fois attiré quelques milliers de visiteurs. Selon Paul-Olivier Lafortune-Séguin, régisseur à la programmation municipale et aux événements à la Ville de Lachute qui co-organise cette foire avec la MRC d’Argen- teuil, plus de 2000 personnes ont visité les kiosques de la soixantaine d’exposants qui étaient présents. Au moment d’écrire ces lignes, les organisateurs indiquaient qu’ils estimaient à au moins 90 000 $ les sommes qui ont été dépensées par ces visiteurs, montant qui était appelé à augmenter alors que d’autres chiffres de vente étaient encore attendus. « Ça très bien été, confirme monsieur Lafortune-Séguin. On est très content. Ç’a battu les chiffres que l’on avait l’année der- nière alors qu’on avait dû déplacer l’événe- ment au sous-sol de l’église Ste-Anastasie. » En effet, la place d’accueil de la polyva- lente Lavigne, qui accueille habituellement l’événement, n’était pas disponible l’an

Des élèves de la polyvalente Lavigne ont profité de l’événement pour vendre quelques-unes de leurs créations. (Francis Legault, EAP)

participe à l’événement, pour les élèves qui tenaient le kiosque, il s’agissait souvent d’une première expérience du genre. « Les élèves sont fébriles et très excités, confirme Isabelle Lalonde, enseignante en arts plastiques en secondaire 1 et 2 à la polyvalente Lavigne. Ils sont vraiment fiers. Ils ne comprennent pas que ce qu’ils créent peut valoir quelque chose et que les gens peuvent s’y intéresser. Ça leur fait réaliser qu’ils sont valorisés. » Les élèves vendaient différentes créa- tions pour différentes raisons. Les élèves de madame Lalonde, membres des groupes du profil découvertes artistiques de secondaire 1 et 2, vendaient des décorations de Noël qu’ils avaient créées lors de leurs cours. Les fonds amassés serviront à financer leur voyage de fin d’année. On retrouvait également des meubles et mangeoirs d’oiseau en bois faits par les élèves des cours de sciences et technologie

de secondaire 3 et 4 de l’enseignant Jean- Pierre Racine. Dans ce cas-ci, les profits serviront à l’achat de matériel pour les cours. « Ce sont de beaux projets de décorations sobres, rustiques et qui plaisent à beaucoup de gens. Chaque année, c’est un succès », confirme madame Lalonde. Déjà, il est presqu’assuré que la Foire de Noël Saveurs et culture reviendra en 2025. Paul-Olivier Lafortune-Séguin confirme que la formule devrait restée la même bien que des changements pourraient toujours survenir selon les circonstances. « On est toujours ouvert à la nouveauté. Mais en gros, notre formule fonctionne et plaît à la grande majorité. Il y a peut-être des trucs à l’animation qui pourraient être ajoutés mais la formule ne devrait pas trop changer l’an prochain », conclut-il.

OPÉRATION EN SÉCURITÉ ROUTIÈRE À LACHUTE

RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca

diminuer le nombre de collisions mortelles et avec blessés graves sur les réseaux routiers et récréotouristiques. Des pistes d’action sont mises en œuvre dans chacun des axes distincts : Partenariat, Intervention, Sensibili- sation, Technologie, Évaluation (PISTE) par la Sûreté du Québec ainsi que ses partenaires, afin de collaborer pour tendre vers un objectif commun, celui de rendre nos routes, nos sentiers et nos plans d’eau plus sécuritaires.

Les policiers de la Sûreté du Québec, du poste de la MRC d’Argenteuil, ont effectué une opération en matière de sécurité routière le 1er décembre der- nier, sur l’avenue Bethany à Lachute. Plusieurs véhicules ont été vérifiés lors de l’opération dont 10 personnes ont reçu un constat d’infraction pour le non- respect de la règlementation sur les pneus d’hiver. Petit rappel que depuis le 1er décembre, si votre véhicule n’est pas muni de pneus d’hiver conformes, vous pourriez recevoir une amende de 200$ plus les frais. Au-delà de l’amende, il s’agit ici de votre sécurité et de celle des automobilistes qui croiseront votre chemin. Notons que l’utilisa- tion de pneus d’hiver en bon état réduit de 25 % la distance de freinage d’un véhicule. La Stratégie en sécurité des réseaux de transport 2021-2026, « La vie humaine, au cœur de nos actions », a pour objectif de

CARTES D’AFFAIRES Les organisateurs estiment à plus de 2000 le nombre de visiteurs à la foire de cette année. Ceux-ci y auraient dépensé plus de 90 000 $. (Francis Legault, EAP)

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Une dizaine d’automobilistes ont reçu des constats d’infraction parce que leur véhicule n’était pas équipé de pneus d’hiver. (Photo gracieuseté SQ)

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ACTUALITÉS

CONTESTÉE PAR LA VILLE, LA GRÈVE DU ZÈLE DES COLS BLANCS LACHUTOIS EST ANNULÉE

FRANCIS LEGAULT Initiative de journalisme locale (IJL) L’Argenteuil francis.legault@eap.on.ca

de retirer son avis de grève le lendemain. « Ça va nous forcer à prendre d’autres décisions, indique Stéphane Paré, conseiller syndical au SCFP, laissant plané la menace d’une grève générale. [Par cette grève du zèle], on ne voulait pas s’attaquer aux citoyens. On aurait été au travail sauf que l’on aurait fait nos propres tâches. En allant faire une grève générale, ça va carrément toucher les citoyens. » Monsieur Paré indique ne pas être confiant qu’un accord sera trouvé bientôt entre les deux parties. « La Ville est comme un peu bornée dans ses revendications. Il y a encore quelques pourcentages de différence dans l’écart salarial, affirme le conseiller syndical. On ne sent pas une réelle volonté de la Ville de régler. » De son côté, la Ville de Lachute a réagi par voie de communiqué dans lequel elle affirme respecter le droit de grève de ses employés syndiqués ainsi que des disposi- tions du Code du travail à cet effet. « La Ville de Lachute tient à réitérer son engagement envers le dialogue et la négociation, notamment dans le contexte du processus de médiation demandé par la Ville et entamé récemment, peut-on lire dans le document. Elle maintient sa volonté de poursuivre les discussions à la table de négociation afin de parvenir à une entente équitable et satisfaisante pour les deux parties. La Ville demeure persuadée qu’une

Annoncée le 12 novembre dernier, une grève du zèle que devaient tenir les employés cols blancs de la Ville de Lachute à partir du 2 décembre a été annulée. Le syndicat a accepté de reti- rer son avis de grève du zèle après avoir été mis en demeure par l’administration municipale. Rappelons que les 77 employés cols blancs lachutois, affiliés au local 2188 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), sont sans contrat de travail depuis le 1er janvier dernier. La question des augmen- tations salariales demeure l’enjeu principal des négociations. Après quelques mois de négociations, la Ville de Lachute a décidé de faire appel à un médiateur afin de favoriser l’atteinte d’un accord, ce qui ne semble pas avoir plu au syndicat qui a manifesté devant la porte du conseil municipal juste avant une séance du conseil au début du mois de novembre. L’avis de grève du zèle a été donné une semaine plus tard. Or, le SCFP confirme avoir reçu une mise en demeure de la part de la Ville de Lachute le 28 novembre dernier qui contestait la léga- lité de cette action. Le syndicat a accepté

Le maire de Lachute, Bernard-Bigras-Denis, a déclaré par voie de communiqué que la Ville voulait poursuivre le dialogue avec les syndiqués tout en respectant leurs droits. (Photo d’archives)

solution négociée, qui tient compte des besoins et des acquis des employés ainsi que de la capacité de payer des citoyens, est dans le meilleur intérêt de tous. » Le maire Bernard Bigras-Denis, qui a réitéré le message du communiqué de presse lors de la séance publique du conseil municipal du 2 décembre, a indiqué qu’il ne commenterait pas le dossier au-delà de ce qui est écrit dans ce document. « Il est important de rappeler son désir de maintenir un climat de travail respectueux avec les employés, tout en respectant les règlements et lois en vigueur. Le maire

maintient sa confiance envers les représen- tants de la Ville à la table des négociations », peut-on y lire. Le syndicat indique que des rencontres en médiation sont prévues les 10 et 11 décembre prochains. Soulignons par ailleurs que les employés cols bleus de la Ville de Lachute seront aussi sans contrat de travail à partir du 1er janvier prochain. Selon le syndicat, les négociations actuelles avec les cols blancs pourraient avoir un impact sur celles de leurs collègues cols bleus.

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ACTUALITÉS

PONT HENRI-RABY : COLÈRE ET INCOMPRÉHENSION À BROWNSBURG-CHATHAM

FRANCIS LEGAULT Initiative de journalisme locale (IJL) L’Argenteuil francis.legault@eap.on.ca

des documents démontrent que, depuis au moins 2014, la direction régionale de Laurentides-Lanaudière du ministère des Transports a régulièrement annoncé publi- quement le remplacement du pont. Dix ans plus tard, rien n’a encore officiellement été fait. Or, la municipalité déclare avoir été avisée le 26 novembre dernier que le MTMD procé- dera à la fermeture du pont Henri-Raby dès le 31 décembre prochain… sans cependant savoir si des travaux allaient y avoir lieu. « Depuis plus de dix ans, nous avons mul- tiplié les actions et les démarches auprès du ministère pour obtenir des solutions, y compris une pression constante pour une réfection ou une reconstruction rapide du pont, allant même au-delà de notre rôle dans ce dossier, a déclaré le maire de Brownsburg- Chatham, Kévin Maurice. Nous sommes désormais confronté à une situation où il nous est impossible de contester la néces- sité de donner la priorité à la sécurité de nos citoyens. » Changement de programme D’après le maire Maurice, lors d’une rencontre entre Brownsburg-Chatham et le MTMD en avril dernier, le ministère aurait affirmé à la municipalité qu’aucune ferme- ture du pont n’était prévue à court ou moyen terme. De plus, le maire indique que le ministère lui aurait confirmé en juillet dernier qu’un plan pour le remplacement du pont était en élaboration, sans qu’un échéancier ne soit précisé à ce moment-là. C’est pour cette raison que la nouvelle que le pont Henri-Raby sera bientôt fermé soulève la colère et l’incompréhension de

L’administration municipale de Brownsburg-Chatham ne décolère pas : elle a appris que le pont Henri-Raby, situé au centre-ville de la municipalité, sera fermé à la circulation à partir du 31 décembre prochain par le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD). Le hic : on ignore quelle sera la durée de cette fermeture ni même si des travaux seront faits pour rénover l’infrastructure dont le remplacement a été maintes fois annoncé depuis au moins dix ans. Les citoyens du centre-ville de Browns- burg-Chatham connaissent bien le pont Henri-Raby : il s’agit du pont permettant à la rue Principale d’enjamber la rivière de l’Ouest. Or, depuis quelques années déjà, un feu de circulation y régule le trafic tandis qu’une limite de charge à 15 tonnes a été instaurée en 2022. Un rapport d’inspection du MTMD daté de janvier 2023 indique que plusieurs éléments structurels du pont ont des « défauts de matériaux pouvant réduire sa capacité à supporter les charges de façon très impor- tante ». Une nouvelle inspection devait avoir lieu cette année. Ces éléments confirment un fait : ce pont, construit en 1940 et long de 40 mètres, devra être remplacé. Pourtant, le MTMD, qui est responsable de cette infrastructure, semble se traîner les pieds dans ce dossier:

Cette image tirée du rapport d’inspection du pont Henri-Raby de janvier 2023 montre l’une des poutres situées sous le pont et son état de décrépitude. L’armature de métal est maintenant exposée aux éléments et a commencé à rouiller. Le rapport fait état de plusieurs éléments du pont ont des « défauts de matériaux pouvant réduire sa capacité à supporter les charges de façon très importante ». (Photo MTMD)

l’administration municipale. Qu’est-il arrivé en sept mois pour que la situation change à ce point? Le rapport d’inspection de cette année a-t-il révélé quelque chose de nouveau? « On n’a aucune information. On sait que la fermeture du pont demeure inévi- table, déplore monsieur Maurice. Il y a sept mois, on nous a dit qu’il n’y aurait pas de fermeture à court terme et là, sans préavis, malgré nos nombreuses démarches, on nous

annonce une fermeture d’ici 30 jours. On doit maintenant réorganiser des services de base comme la collecte des déchets et le déneigement. » Le fait que le projet de rénovation du pont soit continuellement repoussé par le ministère depuis de nombreuses années contribue aussi à l’ire des élus de la municipalité. « On fait des suivis auprès du ministère pour avoir un échéancier clair, net et précis, ce que l’on n’a pas présentement. C’est ça le problème, lance le maire. Tant d’années pour planifier la reconstruction d’un pont, ça n’a aucun sens. Ce n’est pas justifiable! » Appels à la population Kévin Maurice affirme que cette fermeture aura un impact sur l’économie de la muni- cipalité mais aussi sur la vie de plusieurs citoyens. Le chemin de détour qui sera proposé ne sera pas très long, quelques kilomètres tout au plus, en empruntant les rues des Érables et St-Joseph. Or, l’augmen- tation de la circulation dans ces rues pourrait déranger les résidents qui y habitent. D’ailleurs, le maire indique que la municipalité va procéder à une campagne enjoignant les citoyens à se plaindre direc- tement auprès de la direction régionale du MTMD. Des façons de communiquer avec le ministère seront fournies par la ville. Les demandes d’entrevue de L’Argenteuil auprès du MTMD concernant ce dossier sont restées lettre morte.

Un feu de circulation régule le passage des véhicules sur le pont depuis quelques années tandis qu’une limite de charge de 15 tonnes a été instaurée en 2022. (Francis Legault, EAP)

Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300 mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.

Bertrand Castonguay Président bertrand.castonguay@eap.on.ca Yvan Joly Directeur des ventes yvan.joly@eap.on.ca Joseph Coppolino Rédaction joseph.coppolino@eap.on.ca

Gilles Normand Directeur de production et distribution gilles.normand@eap.on.ca Marco Blais Infographie et prépresse infographie@eap.on.ca

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Publié le vendredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

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ACTUALITÉS

FRANCIS LEGAULT Initiative de journalisme locale (IJL) L’Argenteuil francis.legault@eap.on.ca L’ÉVÉNEMENT ARGENTEUIL ÉCONOMIQUE ATTIRE LES CURIEUX « Deux ans avant la pandémie, on avait des taux de migration très élevés, parmi les plus élevés au Québec, affirme monsieur Brassard. On était en deuxième position l’an dernier et pour cette année, les chiffres vont sortir en janvier mais je sais qu’il va y avoir beaucoup de monde encore. »

La MRC d’Argenteuil avait convié la population à un événement portant sur le développement économique de la région le 26 novembre dernier, à la polyvalente Lavigne de Lachute. Nommé Argenteuil Économique, l’activité a attiré plus d’une centaine de curieux qui sont venus en apprendre plus sur ce que les organisations publiques de la MRC avaient accompli ces dernières années en matière de développement économique et ce qui s’en vient dans les mois prochains. En 2014, la MRC avait tenu un Forum sur la revitalisation économique d’Argenteuil qui a mené à la création d’une stratégie de revitalisation sur dix ans. « On voulait montrer, dix ans plus tard, ce que l’on avait fait, nos réalisations et vers quoi on s’en va, explique Dany Brassard, directeur du service de développement économique de la MRC d’Argenteuil. Ce n’est pas un hasard si on est rendu dans la deuxième zone [de développement de la couronne nord de Montréal], on a fait des efforts pour cela. » Il rappelle que dès 2018, la région d’Argenteuil avait déjà commencé à devenir une destination de choix pour les entreprises et nouveaux résidents, bien avant la pandé- mie. La région de Mirabel commençait à ce moment-là à être saturée.

Ainsi, diverses municipalités d’Argen- teuil et organisations municipales ont tenu des kiosques lors de l’événement afin de renseigner le public sur les différentes opportunités économiques offertes dans la région. « La MRC invite la population à venir voir ce que l’on fait en matière de développement économique, précise-t-il. Le développement économique pour une municipalité comme Wentworth ne sera pas pareil à celui de Mille-Isles ou de Lachute. Il faut que tout le monde y trouve son compte. » Monsieur Brassard ajoute que c’est à l’initiative des municipalités d’Argenteuil que cette activité a eu lieu et qu’elle a été organisée en un peu plus d’un mois seu- lement. Il indique également qu’au moins une centaine de personne avaient confirmé leur intérêt à être présent à cet événement qui était gratuit. Des conférences Outre le chemin parcouru au niveau économique, l’événement mettait aussi de l’avant les actions en lien avec le dévelop- pement durable. « On veut faire un développement qui est plus intelligent, comme ménager nos ressources, faire attention à nos cours d’eau et milieux humides, porter une attention

Le public était invité à en apprendre plus sur les orientations de développement économique de chacune des neuf municipalités de la MRC d’Argenteuil, en plus de pouvoir assister à deux conférences. (Francis Legault, EAP)

particulière aux commerces de proximité, explique Dany Brassard. C’est pour cela aussi que l’on a des conférences. » En effet, deux conférenciers ont été invités à prendre la parole devant le public réuni. D’abord, Simon Visset, consultant en management d’impact chez Coboom, a par- tagé des perspectives économiques basées sur les tendances des dernières années, les scénarios futurs, ainsi que les limites de la croissance et du développement. Il fut suivi par Nancie Ferron, vice-présidente et propriétaire de La Maison Lavande à Saint-Eustache, qui a abordé les thèmes de la gestion des ressources humaines et de

l’importance de l’innovation dans le secteur agrotouristique. « On va aussi présenter ce que nous, à la MRC, on fait en terme de développement durable, ajoute-t-il. Par exemple, on a adapté nos outils quand vient le temps de faire une analyse financière. On va aussi pré- senter ce qu’est Synerlab, notre incubateur d’entreprises, et Synercité, le parc industriel d’économie circulaire. » Pour en savoir plus sur le développement économique dans Argenteuil, visitez la page de la MRC au argenteuil.qc.ca sous l’onglet « Services ».

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OPÉRATION DE SENSIBILISATION ENVERS LA VIOLENCE CONJUGALE lachutois pour femmes victimes de violence.

FRANCIS LEGAULT Initiative de journalisme locale (IJL) L’Argenteuil francis.legault@eap.on.ca

« C’est une opération importante pour faire connaître les services de La Citad’Elle et ceux offerts aux femmes victimes de violence conjugale partout à travers le Qué- bec, souligne Caroline Limoges, directrice générale de La Citad’Elle. C’est important d’en parler car souvent, les femmes qui sont victimes de violence ont honte de ce qui leur arrive. C’est important de lancer le message que ce n’est pas de leur faute. » Son organisme offre des services d’hébergement aux femmes et à leurs enfants qui quittent un conjoint violent en plus d’offrir des services de formation et de sensibilisation. Elle rappelle que la violence conjugale peut prendre diverses formes, qu’elle soit psychologique, physique ou encore monétaire. « C’est très insidieux comment cette violence s’installe. Si le premier jour tu reçois une tape au visage, tout de suite tu vas te dire que ce n’est pas normal, illustre madame Limoges. En matière de violence conjugale, c’est plus comme si ton bras était pris dans le tordeur : tu peux te rendre loin avant de te rendre compte que c’est du contrôle. » Depuis le 1er avril, La Citad’Elle a accueilli 61 femmes et presque autant d’enfants fuyant un foyer où la violence conjugale était présente. « C’est beaucoup. On a un taux d’occu- pation de 78 % présentement, souligne madame Limoges. On se rappelle qu’il y a eu au Québec cette année 13 féminicides en situation de violence conjugale. Ce sont des femmes qui ont perdu la vie, des familles

Dans le cadre des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, la Sûreté du Québec et les intervenantes de la maison d’hébergement lachutoise La Citad’Elle ont tenu une opération de sensibilisation envers ce type de violence dans un contexte conjugal le 27 novembre dernier. L’événement s’est déroulé au coin du boulevard Tessier et de l’avenue Béthany à Lachute. Il s’agissait de la troisième opération du genre à être organisée à travers la province à l’initiative de la SQ, en collaboration avec les autres corps policiers et les organismes oeuvrant en matière de violence conjugale. « Il y a plusieurs actions différentes qui sont faites en même temps à travers la province, explique Marie-Josée Gervais, coordonnatrice en police communautaire à la SQ d’Argenteuil. Ici, on fait la distribution du document de SOS Violence conjugale qui est la porte d’entrée pour obtenir des services en violence conjugale. » Cette organisation offre un service d’aide 24 heures sur 24, sept jours sur sept, pour les femmes victimes de violence conjugale ou pour les personnes qui sont témoins de ce type de violence. On peut visiter son site web au sosviolenceconjugale.ca ou composer le 1 800 363-9010. D’autres documents étaient aussi remis aux automobilistes, notamment le feuillet de La Citad’Elle, le centre d’hébergement

Les représentants de la SQ et de La Citad’Elle ont remis différents feuillets aux automobilistes afin de les sensibiliser aux différentes formes de violence conjugale ainsi que les ressources qui sont offertes. (Francis Legault, EAP)

brisées, des enfants qui sont orphelins… C’est important d’en parler et une journée comme aujourd’hui est une belle plateforme pour ça. » La Citad’Elle peut être rejointe au 450 562-7797 ou en ligne au citadellelachute.ca. Pour sa part, Marie-Josée Gervais rappelle qu’il existe aussi des ressources pour les hommes victimes de violence conjugale, comme le Service d’aide aux conjoints (www. serviceaideconjoints.org). « [L’opération d’aujourd’hui], c’est dans le

cadre des violences faites aux femmes mais il existe aussi la violence conjugale envers les hommes, dit-elle. Malheureusement, il existe beaucoup moins de ressources pour les hommes car cette violence est peut-être moins connue et plus taboue mais on sait qu’elle existe. » Il existe aussi l’organisation Accroc qui aide les hommes et les adolescent des Laurentides qui souhaitent changer leurs comportements violents. Visitez le accroc. qc.ca ou composez le 1 877 460-9966.

LA MRC D’ARGENTEUIL VERSE 5 000 $ À OPÉRATION NEZ ROUGE

RÉDACTION EAP Nouvelles@eap.on.ca

La MRC d’Argenteuil est fière de s’asso- cier de nouveau à Opération Nez rouge Argenteuil en versant une somme de 5 000 $ à l’organisme pour sa campagne 2024. « La MRC d’Argenteuil compte parmi les communautés privilégiées qui profiteront des services de raccompagnement de l’Opération Nez rouge, et ce, grâce à l’implication active du Club Richelieu Lachute, qui s’investit dans cette noble cause depuis près de dix ans. Nous encourageons la population à faire preuve de la plus grande prudence lors de ses déplacements durant les Fêtes et à faire appel au service en cas de besoin. Nous invitons aussi les argenteuillois à mettre la main à la pâte en se joignant à l’organisation à titre de bénévole, le temps de quelques heures », d’affirmer le préfet de la MRC d’Argenteuil, Scott Pearce. Un total de 9 soirées de raccompagne- ment sont prévues dans la MRC d’Argenteuil cette année. Le service sera offert tous les vendredis et samedis de décembre, en plus du mardi 31 décembre. Pour un raccompagnement ou pour être bénévole, composez le 450 562-4111 ou écrivez à argenteuil@operationnezrouge.com. On peut aussi visiter le www.operationnezrouge.com/ fr/fiche-benevole/argenteuil. Pour soutenir financièrement

La MRC d’Argenteuil a annoncé une aide financière de 5000 $ à Opération Nez rouge Argenteuil dans le cadre de l’édition 2024 de l’activité de raccompagnement. (Photo gracieuseté MRC d’Argenteuil)

l’organisation, visitez le operationnezrouge. com, section Faire un don à l’organisme. Sélectionnez ensuite l’organisation locale d’Argenteuil (Club Richelieu Lachute). Une campagne de sociofinancement unique Bien que le service soit gratuit, l’Opération Nez rouge récolte les dons des utilisateurs du service ainsi que les contributions de

généreux commanditaires. En plus de rendre les routes plus sûres, l’Opération Nez rouge Argenteuil amasse des fonds pour aider le Club Richelieu Lachute à soutenir la jeunesse et le sport amateur. Rappelons qu’en 2024, le Club Richelieu a contribué à l’installation de la première piste à rouleaux (pumptrack) au parc Bernard-Guay en offrant 50 000 $ à la Ville de Lachute,

principalement grâce aux sommes récoltées par Opération Nez rouge Argenteuil. Cette année, le Club Richelieu s’est engagé à remettre la moitié des sommes amassées par l’Opération Nez rouge à la Maison de la famille Au coeur des généra- tions d’Argenteuil, pour son projet Milieu de vie, qui consiste en l’acquisition d’une maison au coeur de Lachute.

A R T S

UNE MURALE COLLECTIVE À L’AFFICHE BIENTÔT DANS UN PARC PRÈS DE CHEZ VOUS

FRANCIS LEGAULT francis.legault@eap.on.ca

l’œuvre, explique l’artiste. J’ai aussi ajouter des papillons et des outardes pour illustrer la migration. » Au moment du passage de L’Argenteuil, près d’une quarantaine de personnes différentes avaient contribué à la murale. Plusieurs organismes comme le Carrefour des femmes, la Maison des jeunes de Brownsburg-Chatham et la Maison populaire, étaient également venus faire une tour. « On a aussi des gens de différentes nationalités qui viennent grâce à nos contact au CIR, ajoute madame Boivin, qui se dit très heureuse de la réponse du public. On a des travailleurs saisonniers, des mamans avec leurs enfants et même de simple curieux. Il y a un groupe de Colombiens qui s’en viennent ce soir. » Ce projet de murale a bénéficié d’une aide financière de plus de 9700 $ prove- nant du programme Aire ouverte du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides. Sophie Stella Boivin confirme que l’œuvre sera installée dans un parc de Lachute d’ici l’été prochain mais elle ne pouvait pas encore officiellement dire lequel. « Je voulais que l’œuvre soit vue par le plus de gens possible, indique l’artiste. En plus, ça va bien avec la nouvelle politique sur l’immigration qui a été adoptée. Je trouve que c’est un beau reflet de cela. »

L’artiste muraliste argenteuilloise Sophie Stella Boivin, en collaboration avec le Centre pour l’immigration en région (CIR), a invité le public d’Argen- teuil à venir contribuer à une murale collective qui sera installée dans un parc lachutois en 2025. Au cours du mois de novembre, les citoyens d’Argenteuil étaient invités à se rendre à la salle communautaire de l’église presbytérienne Margaret-Rodger Memorial de Lachute pour mettre la main à la pâte en ajoutant les couleurs à une murale collective de madame Boivin. « C’est une murale qui représente le bien-vivre ensemble, explique l’artiste de Brownsburg-Chatham. J’ai fait l’illustration qui représente ce qui réuni les gens, ce qui aide à s’accepter en tant que société et qui représente toutes les cultures. » Madame Boivin indique s’être d’abord inspirée des Premières nations pour dessi- ner l’œuvre, en plaçant un personnage issu de celles-ci en plein centre de la création. Plusieurs autres éléments se relient l’un à l’autre, du sport à l’agriculture en passant par le partage d’un repas. « Tout le monde se donne la main pour créer un monde meilleur. C’était ça le but de

L’artiste muraliste Sophie Stella Boivin a créé une nouvelle murale collective qui sera exposée l’an prochain dans un parc lachutois. (Francios Legault, EAP)

A R T S

55 ANS PLUS TARD, LE ROMAN DE MARGARET COOK ENFIN DISPONIBLE EN FRANÇAIS dit qu’il fallait le faire car sinon, jamais ça ne se ferait. » Un long travail

FRANCIS LEGAULT Initiative de journalisme locale (IJL) L’Argenteuil francis.legault@eap.on.ca

Créé en 2017, l’organisme des Sentiers de Gore œuvre d’abord à entretenir et déve- lopper un réseau de sentiers dans le Canton de Gore. Un autre volet de l’organisation est de tenir des activités faisant la promotion du patrimoine historique et culturel de la municipalité, comme avec la publication du roman de Margaret Cook. Or, ce ne fut pas faute d’essayer que l’organisme n’a pu rééditer le roman Une Terre à nous avant aujourd’hui. Les droits du seul roman connu de Margaret Cook, décédée en 1975, appartenaient à sa fille unique. Celle-ci aurait d’abord accepté que Les Sentiers de Gore republient le livre avant de changer son fusil d’épaule. Après son décès en 2019, les droits ont été cédés aux petits-enfants de Cook qui, eux, sem- blaient plus ouverts à la proposition de l’organisation. « Ils appuyaient le projet dès le départ, ils nous appuyaient moralement même s’ils ne voulaient pas nous faire signer de contrat, raconte monsieur Hamilton. Ils nous ont dit d’y aller et nous, on savait que l’on n’aurait pas d’embûches. » Il s’est passé environ un an entre le début du travail de traduction et la publication de la version française du livre le 26 novembre dernier. Publié à compte d’auteur, Les Sen- tiers de Gore ont tenu une campagne de socio-financement qui a permis d’amasser plus de 6800 $ afin de permettre la parution du livre. Ce sont 500 copies du roman, dont la moitié dans sa version originale anglaise, qui ont été imprimées. En attendant que le roman ne soit repu- blié, Les Sentiers de Gore ont œuvré au cours des dernières années à faire connaître

Il aura fallu plus de 55 ans mais le roman Land Possessed, de l’auteure goroise Margaret Cook, a enfin été réédité, incluant dans une version en français sous le titre Une Terre à nous. C’est l’organisme Les Sentiers de Gore qui a publié cette nouvelle édition dont le lancement a eu lieu le 26 novembre dernier. Une Terre à nous raconte l’histoire d’amour entre une jeune anglophone pro- testante et un jeune francophone catholique au temps de la colonisation du secteur de Gore dans la deuxième moitié du XIXe siècle. L’auteure se serait inspirée des histoires racontées par les descendants de ces premiers colons, majoritairement d’origine irlandaise. Margaret Cook, née Ivah Marguerite Fern Neill, s’était installée à Gore au début des années 40 avant de commencer à signer, sous son nom de plume, une chronique dans le journal anglophone lachutois The Watchman en 1949. C’est dans ce journal que son roman Land Possessed est publié sous forme de feuilleton en 1967 avant qu’il ne soit publié comme livre en 1969 par Giles Publishing, l’éditeur du journal. Jamais ce roman n’avait été réédité ou traduit avant que Les Sentiers de Gore ne décident de le faire. « Pour moi, c’est un aboutissement, lance Jean-François Hamilton, président des Sentiers de Gore qui travaille depuis de nombreuses années à faire connaître l’œuvre de Cook. Tous les astres étaient alignés pour [réaliser ce projet]. On s’est

De gauche à droite: Alexis Vaillancourt-Chartrand, enseignant en littérature au cégep de St-Jérôme, Jean-François Hamilton, président des Sentiers de Gore, et Pierre Corbeil, traducteur, étaient heureux de pouvoir enfin présenter Une Terre à nous au public francophone. (Francis Legault, EAP)

le travail de Margaret Cook dans la région. Un film documentaire sur sa vie et son œuvre a été lancé en 2021 avant qu’une biographie ne soit écrite en 2022. Aussi, une pièce de théâtre écrite en anglais en 2005 et basée sur le roman a été traduite en 2019 par l’organisme. « Depuis 2017 que l’on développe des projets en lien avec Margaret Cook, rappelle Jean-François Hamilton. C’est un personnage historique qui a comme été oubliée par l’his- toire. On essaie de la remettre en valeur. » Différentes lectures Alors, que vaut la lecture d’Une Terre à nous? Selon la biographe de Margaret Cook, Hélène Beauchamp, l’histoire de Norah dans ce roman illustre comment l’auteure voulait briser certaines traditions. « Norah montre à quelle point Margaret Cook voulait sortir des traditions irlandaises, anglicanes, religieuses et de cette culture de village où les gens se surveillent les uns les autres et où l’omertà est roi, explique madame Beauchamp. On peut se poser la question si cette histoire n’est pas celle de l’auteure avant qu’elle ne marie monsieur Cook. On peut lire la trajectoire de Norah dans la thématique de la violence faite aux femmes, celle qui est faite par sa famille, sa communauté et son village et comment elle s’en sort. » De son côté, Alexis Vaillancourt-Char- trand, enseignant en littérature au cégep de St-Jérôme, déclare qu’Une Terre à nous se lit très facilement. « C’est un livre de première session [au cégep], affirme-t-il. Il est d’une grande fluidité et surtout, les personnages sont particuliè- rement bien incarnés. À travers l’histoire de Norah, c’est tout Argenteuil qui ressort. »

Finalement, Pierre Corbeil, traducteur de ce roman de mœurs, admet avoir eu du plaisir à faire son travail sur ce livre. « J’ai découvert une auteure que je ne connaissais pas et qui s’est donnée beaucoup de mal à dépeindre une époque et une parcelle de territoire peu connue, dit-il. On se prend d’amitié autant pour l’auteure que pour les personnages. On découvre aussi une époque qui n’est pas celle des Belles Histoires des pays d’en haut ou de Maria Chapdelaine. » Le roman Une Terre à nous, de Margaret Cook, est disponible en version anglaise et française au Centre d’art d’Argenteuil et à l’hôtel de ville de Gore. Il est aussi possible de le commander sur le site web des Sen- tiers de Gore au www.lessentiersdegore. com. Le livre sera disponible pour emprunt, dans les deux langues, à la bibliothèque Jean-Marc-Belzile de Lachute. PRÉCISION Dans notre précédente édition, l’article Une 12e journée pour remercier les proches aidants d’Argenteuil aurait plu- tôt dû faire mention qu’il s’agissait en fait de la 16e édition de cet événement. Celui-ci est organisé par le volet soutien aux proches aidants du Centre d’action bénévole (CAB) d’Argenteuil, chapeauté par Anick Giroux, coordonnatrice et intervenante psychosociale auprès des proches aidants et codirectrice générale du CAB. L’événement a aussi pu béné- ficier d’une aide financière de L’Appui des Laurentides. - Rédaction EAP

La biographe de Margaret Cook, Hélène Beauchamp, déclare que ce roman pourrait être une façon qu’a trouvée l’auteure pour briser certaines traditions rigides. (Francis Legault, EAP)

ACTUALITÉS

RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca JEANNE CARRIÈRE A TERMINÉ LE TOURNAGE DE BIGFOOT Rappelons que Jeanne Carrière est la lauréate 2023 du grand prix Cours écrire ton court de la SODEC. Ce prix prestigieux a propulsé son scénario directement en production en assurant son financement, ce qui permettra à cette histoire d’être portée à l’écran. La scénariste et réalisatrice a choisi de travailler avec la maison de production Roméo & Fils.

C’est le 10 novembre que se terminait le tournage de Bigfoot, un court mé- trage écrit et réalisé par la Lachutoise Jeanne Carrière, selon qu’annonce Film Laurentides. « Un scénario coup de coeur, une réalisa- tion tout en contrôle, des lieux de tournage époustouflants, tous ces éléments réunis portent déjà la signature de la jeune réalisa- trice. Film Laurentides est particulièrement fier de l’avoir accompagnée au moment du repérage et des visites techniques et d’être ainsi témoin de son esprit créatif, de sa vision et de son travail assidu » peut-on lire dans le communiqué émis par l’organisme. Tourné à 100% dans les Laurentides, le film suit Rémi, interprété par Antoine Bertrand, un homme dans la cinquantaine qui élève des bisons dans la région des Laurentides. Un matin, il croise sur son terrain un petit garçon de 6 ans, joué par Ludovic Michaud, à la recherche de son père parmi les bisons.

Film Laurentides est un organisme régio- nal à but non lucratif basé à Lachute qui a pour mission de promouvoir la région, accompagner les équipes de tournage et stimuler le développement économique, tou- ristique et culturel. Dans l’accomplissement de sa mission, Film Laurentides est fier de pouvoir compter sur le soutien financier de Développement économique Canada, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, du ministère de la Culture et des Communications, des 7 Municipalités régionales de comté (MRC) des Lauren- tides et de la Ville de Mirabel, des Caisses Desjardins des Laurentides et de Tourisme Laurentides.

Bigfoot met notamment en vedette Antoine Bertrand. (Photos de Félix Simard-Tanguay, fournies par Film Laurentides)

SÉJOUR EXPLORATOIRE PLACE AUX JEUNES DANS ARGENTEUIL

RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca

Les 23 et 24 novembre dernier avait lieu le séjour exploratoire organisé par l’agent Place aux jeunes Desjardins, Éric Poulin, qui a accueilli 14 candi- dats provenant de la grande région de Montréal et étudiant ou travaillant dans les domaines de l’enseignement, de l’optométrie, pharmaceutique, élec- tromécanique, logistique/transport, commerce électronique, service à la clientèle, travail social, aéronautique et finance. Ils ont pris part aux activités et ce, toujours dans l’objectif de se trouver un emploi et de s’établir dans Argenteuil ou encore d’en apprendre encore plus après avoir obtenu un emploi parmi nous. Pour faire un résumé de cette fin de semaine, le samedi matin, les participants ont eu l’occasion d’aller visiter la Boulange- rie du P’tit Chef et rencontrer le propriétaire Félix Marcoux et parler de son parcours et ensuite découvrir PEP Prêt à porter et discuter avec le père et le fils, Paul et Pierre- Étienne Pariseau. Pour dîner, les participants et les invités ont dégusté un excellent repas au restaurant Bouillon16. Les invités pour cette édition furent Evelyne Bergeron, conseillère politique et directrice du bureau de la député d’Argenteuil Agnès Grondin, Jimmy Desabrais, propriétaire de l’entreprise DD Créations à Lachute, Gabriel Garcia, responsable du Centre pour l’Immigration en Région, Naomie Goller, commissaire à la MRC d’Argenteuil, Agnès Grondin, députée provinciale pour la CAQ dans Argenteuil, Hugo Lajoie, pro-maire de la ville de Lachute, Marie-Josée Lapierre, directrice-générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Argenteuil, Scott Pearce, maire du canton de Gore et préfet de la MRC d’Argenteuil, Jean-François Pépin, directeur-général de la Caisse Desjardins d’Argenteuil et Frédéric Turgeon-Savard, co-propriétaire de la Ferme La Roquette. En après-midi, ils ont rencontré l’auteure et éditrice des Éditions Lo-Ély, Tricia Lauzon

Ce sont 14 jeunes travailleurs qui ont pris part à ce séjour explaratoire de Place aux jeunes dans Argenteuil les 23 et 24 novembre dernier. (Photo gracieuseté Éric Poulin)

qui est venue parler de son parcours de vie et de la création de sa maison d’édition. Par la suite, ils ont visionné les capsules vidéo tournés par Maxime Hébert et Éric Poulin durant les deux dernières années à différents endroits et commerces situés dans Argenteuil. Pour terminer la journée, le souper a eu lieu au restaurant Eatalya où ils ont pu savourer un excellent repas et discuter entre eux et elles. Les participants ont été hébergés au Microtel Wyndham à Lachute. Le dimanche matin, le directeur Jean-Cristophe St-James du Musée Régional d’Argenteuil a accueilli les participants à l’église Christ Church pour leur présenter l’histoire d’Argenteuil au fil du temps tout en visitant les lieux et le cimetière à l’arrière où se retrouve entre autres la pierre tombale de Maude Abbott. Le dîner a été servi par Bistro Aux Lubies et le tout s’est terminé avec la visite guidée d’une partie de la MRC avec des arrêts à la Passerelle Desjardins à l’Île aux Chats, à la centrale hydro-électrique de Carillon et la Ferme La Roquette. Plusieurs des participants ont manifesté un grand intérêt de venir s’installer au cours des prochaines années. Si vous êtes

intéressés à en apprendre davantage sur les services offerts par Place aux jeunes, contactez Éric Poulin au 450-566-5766, poste 227 ou au eric@cjea.org Merci encore

aux partenaires financiers : Caisse Desjar- dins d’Argenteuil, députée Agnès Grondin, MRC d’Argenteuil et Services Québec.

UN DÉCÈS SUR LA 50

FRANCIS LEGAULT francis.legault@eap.on.ca

constaté. Pour sa part, le conducteur du premier véhicule qui a heurté la camionnette a aussi été transporté à l’hôpital pour y soigner des blessures sérieuses mais qui ne mettaient pas sa vie en danger. Quant à lui, le conducteur du troisième véhicule impliqué n’a subi que des blessures mineures qui n’ont pas nécessité de transport vers un centre hospitalier. La 50 a été fermée à circulation pendant quelques heures afin de permettre aux enquêteurs de faire leur travail. En raison des précipitations de neige qui avaient lieu ce jour-là, la Sûreté du Québec explore la possibilité que la chaussée glissante ait joué un rôle important dans ce drame. Une analyse toxicologique sera aussi faite sur la victime.

Un conducteur de 65 ans est décédé le 4 décembre dernier lors d’une collision impliquant trois véhicules sur l’auto- route 50 à Brownsburg-Chatham. Vers 10h ce matin-là, la victime circulait en direction ouest dans une camionnette lorsque, pour une raison encore inexpliquée, il en aurait perdu la maîtrise. Il aurait alors percuté un véhicule qui circulait dans la direction opposée. Une troisième véhicule, qui circulait aussi en direction est, aurait tenté d’éviter l’accident mais a finalement percuté à son tour la camionnette. La victime de 65 ans a été conduite au centre hospitalier où son décès a été

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