• La Navette Ferroviaire, en réponse aux besoins de mobilité des usagers lors de leurs déplacements quotidiens. • Le développement et le renforcement des liaisons intra et inter-départements pour répondre aux besoins de mobilités des périgourdins et favoriser les échanges sociaux et économiques. LE PROJET PÉRISPHÈRE MET EN AVANT LES 3 AXES DE DÉVELOPPEMENTS NÉCESSAIRES POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX DE MOBILITÉS DE DEMAIN L’ensemble des acteurs locaux sont unanimes pour affirmer l’importance du ferroviaire dans notre département. C’est pour cette raison que son développement doit être partagé et discuté. Cette période de crise doit nous permettre d’investir pour l’avenir de la Dordogne. Il faut saisir l’opportunité du plan de relance mise en place par l’État, non pas pour répondre à des projets court-termistes mais en misant sur l’avenir. Demain nous ne pourrons plus seulement compter sur la route. Le chemin de fer sillonne encore et toujours notre territoire, il faut l’exploiter vraiment et en faire la véritable colonne vertébrale de notre département. FOCUS PÉRIGORD - AGENAIS PÉRIGORD Il est temps de créer le débat sur l’avenir des mobilités et les mobilités d’avenir en Périgord. Cela passe par des trains qui répondent aussi bien aux besoins des citoyens qu’aux enjeux environnementaux, mais pas que… Pour créer les conditions d’un développement digne de ce nom, nous réunissons l’ensemble des acteurs politiques, associatifs, syndicaux mais aussi les usagers : ouvrons le débat !
• Placer le Périgord au centre du monde, un projet ambitieux, qui sera possible, de par le développement et le renforcement des liaisons ferroviaires FRET mais aussi par le retour de façon régulière des trains de nuit sur l’axe Périgueux– Paris Austerlitz. Techniquement, afin d’insérer les circulations de la navette entre les trains déjà existants et répondre aux réels besoins de la population périgourdine, il sera nécessaire d’investir sur l’infrastructure, par exemple, sur la signalisation et le cantonnement entre Périgueux et Mussidan ainsi qu’entre Périgueux et Niversac pour une augmentation du nombre de train mais aussi sur la ligne de Limoges jusqu’à Thiviers ou la voie pourrait être doublée à certains endroits fluidifiant ainsi le trafic sur cette axe, sans oublier de ré-humaniser nos gares et haltes pour, enfin, créer une véritable alternative de déplacement en Périgord et faire de notre département l’un des fers de lance en termes de mobilité verte en France. AGENAIS LA LIGNE AGEN-AUCH Longue de 69 km dont 5 km qu’elle partage avec la ligne Bordeaux-Sète, elle commence réellement à Bon-Encontre, elle dessert les localités de Layrac, Astaffort, Lectoure, Fleurance pour les localités importantes. Fermée au trafic voyageur le 9 avril 1970, elle est le support d’un trafic marchandises très important. D’imposantes installations d’embranchements céréaliers témoignent de l’attachement des grandes coopératives agricoles du Gers et du Lot-et-Garonne à ce mode de transport ferroviaire. Toutes marchandises confondues, le tonnage supporté par la ligne Agen-Auch en 1985 s’élèvait à 247500 tonnes soit environ 6500 camion par an.
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LIVRE BLANC SUR LES ENJEUX DE MOBILITÉ FERROVIAIRE EN NOUVELLE-AQUITAINE
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