TESTÉE POUR VOUS
Pas une copie de la Golf mais une élégante familiale
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à la sauce espagnole.
Seat Leon
Après l’Audi A3 et la Skoda Oc- tavia, la nouvelle Seat Leon est le troisième ‘spin-off’ de la Golf. La nouvelle compacte espagnole se dé- marque non seulement par son logo, mais surtout par son design. Loin des lignes épurées ‘à l’allemande’ de la Golf, la Seat Leon adopte un style plus latin, avec des courbes athlétiques taillées au scalpel. Une différence qui s’observe aussi sur le plan pratique. L’empattement légèrement plus long garantit plus d’espace au niveau des jambes, de sorte que la Leon peut se profiler comme une élégante familiale. Le volume du coffre est de 380 litres, correct mais pas exceptionnel pour une voiture de cette catégorie. Ce- lui qui veut plus d’espace de char- gement peut opter pour le modèle ST, la version break, dont le volume utile est de 620 litres. A l’instar de ses cousines, la Leon hérite d’un tableau de bord numéri- que. Tout ce qui est ‘informatif’ s’af- fiche sur l’écran derrière le volant. Malheureusement, les commandes via l’écran central sont très peu er- gonomiques. Ainsi, le volume de
l’installation audio se règle via des pavés tactiles privés d’éclairage, ce qui pose problème le soir. Pour régler la climatisation, vous devez passer par le menu, ce qui ne peut que détourner votre attention de la route. L’habitacle dégage un senti- ment ‘lounge’ avec un bandeau lu- mineux de couleur autour des por- tières et du tableau de bord. C’est joli en exposition, mais cela peut s’avérer gênant en roulant. Heureu- sement, vous avez la possibilité de désactiver cet éclairage d’ambiance. La voiture testée était une FR en finition sportive équipée de siè- ges avant offrant un soutien par- fait. Sous le capot, elle abritait le plus puissant des moteurs diesel disponible : un 2.0 TDI de 150 ch. Assorti d’une boîte DSG robotisée à 7 rapports et double embrayage, ce moteur garantit une conduite souple et une consommation mix- te de 4,9 l/100 km. Le système stop/ start est assez abrupt, ce qui s’avè- re plutôt perturbant, mais une fois la vitesse de croisière atteinte, vous serez séduit par son exceptionnelle tenue de route.
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Tony De Mesel Mordu par le virus de l’automobile depuis l’enfance.
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VAB MAGAZINE
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