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Étude sur la prostitution: le maire réagit
HAWKESBURY | «Pourquoi donc avoir ciblé Hawkesbury?» Le maire de Hawkes- bury, René Berthiaume, affirme que «les médias» ont présenté un portrait erroné de la ville à la suite d’un rapport sur la prostitution. Selon ce rapport, la prostitution serait «discrète» mais «bien présente» à Hawkes- bury. Le maire a déploré que certains mé- dias se soient servis de cette étude pour présenter Hawkesbury comme étant une «capitale» de l’exploitation sexuelle. «Les différents médias ont fait du sensa- tionnalisme de ce rapport d’une soixan- taine de pages en indiquant que notre mu- nicipalité serait supposément un endroit où émergent des lieux de prostitution, a déclaré M. Berthiaume dans un commu- niqué. La prostitution ne fait que très peu l’objet d’enquêtes ou de préoccupations policières au sein de notre municipalité parce que le service de police est attentif et préventif en cette matière.» Hawkesbury est plutôt un endroit où la prostitution n’est pas la bienvenue. «Il est déplorable que certains médias s’acharnent à cibler notre municipalité alors qu’un moindre effort de recherche de leur part aurait pu leur permettre de constater que la prostitution n’a pas sa place chez nous», a-t-il déclaré. Il félicite toutefois les Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sex- uel («les CALACS») d’avoir fait cette étude qui dépeint la condition féminine dans les lieux d’exploitation sexuelle. Il ajoute que l’étude renforce le fait que beaucoup d’efforts sont faits dans la municipalité pour contrer ce type d’exploitation. «La Ville de Hawkesbury a toujours ap-
suit: «La présence active de la PPO dans la ville aurait également une incidence sur la fermeture des lieux d’exploitation sexuelle.
Les agents et agentes de police patrouil- lent jour et nuit, et n’hésitent pas à aller in- specter les lieux publics suspects».
Le maire René Berthiaume.
puyé les services qui viennent en aide à la population à risque, avec le Centre Novas (CALACS Francophone pour Prescott-Rus- sell)», poursuit avec conviction le maire Ber- thiaume. Aucun lieu (bars de danseuses, salons de massage érotique, agences d’escortes, ciné- ma érotique ou prostitution de rue) n’aurait pignon sur rue à Hawkesbury selon l’étude. Toutefois, le rapport indique deux emplace- ments dans la localité riveraine québécoise avoisinante, et ce comparativement à un total de 198 endroits d’exploitation sexuelle ouvertement affichés à Sudbury et au cen- tre-ville de Toronto. «Pourquoi donc avoir ciblé Hawkesbury?», questionne M. Berthiaume. «Je veux souligner l’excellent travail de la PPO», a poursuivi le maire. «La force policière présente à Hawkesbury sert à dé- courager les propriétaires de poursuivre le processus d’obtention d’un permis pour tout genre de commerce lié directement à l’exploitation sexuelle; tel que très claire- ment indiqué par le rapport. Il ajoute que le rapport mentionnait le tra- vail judicieux de la PPO et qui se lit comme
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