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SOCIÉTÉ
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JEUDI 16 JUIN 2022
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le résultat, c’est-à-dire la hausse des cas.
donc propices pour la propaga- tion du virus. Il faut prendre en considération le BA.2, qui est majoritaire, mais il y a également le BA.5, qui est détecté au Maroc actuellement. Il va remplacer le BA.2 par la suite pour la simple raison qu’il est encore plus trans- missible que lui. En effet, le sous-
variant BA.5 a donné une vague en Afrique du sud et une sixième au Portugal. Ce sous-variant de la famille Omicron est soupçon- né de contribuer grandement à la remontée des contaminations dans plusieurs pays européens. Du coup, on peut s’attendre à une forte vague.
Maintenant, il n’y a pas de solu- tion miracle pour pallier cette nouvelle vague épidémique, sauf la triple vaccination. Une fois vac- ciné, l’individu est plus protégé malgré la venue d’une nouvelle vague. Et même si on est testé positif à la covid-19, on ne risque pas d’attraper les formes graves
F.N.H. : Faut-il s’en inquié- ter ? Le pic des contamina- tions est-il atteint ? Dr T. H. : Le pic des contami- nations n’est pas encore atteint. Nous sommes juste au début de la montée de la courbe. Il y aura encore une augmentation des cas, c’est un fait. À mon humble avis, le pic est encore loin. Faut-il s’en inquiéter ? Evidemment que oui. Surtout pour les personnes âgées de plus de 60 ans qui souffrent de maladies chroniques ou sous trai- tement, ce qui affaiblit considéra- blement leur immunité. Pour ces personnes-là, je confirme qu’il faut vraiment s’inquiéter. Plus le virus circule et se propage, plus ces personnes qui portent des facteurs de risque auront la mal- chance de l’attraper et donc de développer les formes graves de la Covid-19, avec le risque de décès. Ce sont ces personnes à risque que nous voyons dans les services de réanimation : elles ne sont pas complètement vac- cinées des deux doses ou n’ont pas encore reçu la dose booster. En ce qui concerne les jeunes, je pense qu’il ne faut pas trop s’alarmer. Certes, ils vont attraper le virus et certains peuvent même développer des formes graves de la maladie, voire mourir, mais cela arrive accidentellement. Ce n’est pas une règle dans l’absolu. Dans tous les cas, il ne faut pas s’inquiéter pour notre système de santé, puisque nos hôpitaux ne sont pas en surcharge. F.N.H. : La période des fêtes combinée à la sai- son estivale favorise gran- dement la propagation du virus. Comment peut- on gérer cette période délicate et peut-on s’at- tendre à de nouvelles res- trictions ? Dr T. H. : La saison estivale approche et, intrinsèquement, il y aura des voyages, des dépla- cements et par conséquent des rencontres. Les conditions sont
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