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ECONOMIE
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 27 OCTOBRE 2022
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Inflation
◆ Les prix restent à des niveaux élevés et rognent le pouvoir d’achat des ménages. ◆ Les tensions inflationnistes risquent de perdurer encore longtemps. ◆ Le gouvernement met 26 Mds de DH sur la table au titre de la compensation en 2023. La minute gonflette
tonne en moyenne sur les neuf premiers mois de 2022, en hausse de 42% en glissement annuel. Globalement, les prix du gaz naturel devraient augmenter de 470% en 2022. Et l’Agence internationale de l’énergie table sur un marché du gaz sous ten- sion en 2023, précisant que «les pers- pectives des marchés du gaz restent assombries, notamment en raison du comportement imprudent et imprévi- sible de la Russie, qui a ébranlé sa réputation de fournisseur fiable».
Quant au marché du pétrole, il est entouré d’incertitudes et reste sous l’influence de plusieurs fac- teurs, dont notamment la guerre en Ukraine, les sanctions de l’UE sur la production pétrolière de la Russie (l’embargo débutera le 5 décembre) et la stratégie de
L’Agence interna- tionale de l’énergie table sur un marché du gaz sous tension en 2023.
production de l'OPEP+. Début octobre, le cartel a décidé de baisser sa pro- duction de 2 millions de barils par jour pendant 14 mois, jusqu’en décembre 2023, ce qui aura pour conséquence d’augmenter le cours du pétrole, donc d’accélérer l’inflation. A noter que les cours du Brent ont atteint 104 dollars en moyenne au titre des neuf premiers mois de 2022, en progression de 54% en glissement annuel. Parallèlement, les tensions sur les prix des matières premières se sont un peu estompées. Après un niveau record de 159,7 en mars, en hausse de 19% depuis début 2022 et de 34% depuis un an, l’Indice de la FAO des prix des produits alimentaires a baissé de 15% pour se situer à 136,3 en septembre, son plus bas niveau depuis février. Toutefois, le Fonds monétaire inter- national n’écarte pas le risque d’une crise alimentaire élargie. «Les prix des matières premières alimentaires ont bondi après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, puis sont revenus aux niveaux d’avant-guerre depuis juillet, mettant
aurait connu au cours du mois de sep- tembre 2022 une hausse de 0,8% par rapport au mois d’août 2022 et de 7,0% par rapport au mois de septembre 2021. Guerre en Ukraine, reprise post-pan- démie, tensions sur les chaînes de production et d’approvisionnement au niveau mondial… sont autant de fac- teurs qui expliquent cette flambée des prix. Tensions persistantes Pour la décompression, il faudra encore attendre. Les tensions inflationnistes pourraient être maintenues jusqu’en 2023, faisant planer le risque d’une nouvelle hausse du taux directeur qui pourrait accentuer le ralentissement économique. Les conjoncturistes estiment en effet que les prix de l’énergie devraient res- ter élevés l’année prochaine, en raison de la situation géopolitique née de la guerre russo-ukrainienne. Les cours du gaz butane ont atteint 818 dollars la
L es produits énergétiques et alimentaires carburent… aux stéroïdes. La gonflette n’est cependant guère éphémère. Car, depuis plus d’un an, leurs cours sont au plus haut. Conséquence : les prix à la consommation au Maroc ont évolué à un rythme jamais atteint depuis 2008. L’indice des prix à la consomma- tion (IPC) a connu, au cours du mois de septembre 2022, une hausse de 1,0% par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres publiés par le haut- commissariat au Plan (HCP). Comparé au même mois de l’année précédente, l’IPC a enregistré une hausse de 8,3% au cours du mois de septembre 2022, conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 14,7% et de celui des produits non alimentaires de 4,4%. Et l’indicateur d’inflation sous- jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, Par D. William
Guerre en Ukraine, reprise post- pandémie, tensions sur les chaînes de production et d’approvi- sionnement au niveau mondial… sont autant de facteurs qui expliquent cette flambée des prix.
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