LE FRET RETROUVE DES COULEURS
Air Lines, l’un des transporteurs les plus actifs sur la plateforme azuréenne, a ouvert une seconde ligne, vers Atlanta. L’explication ? Elle tient pour l’essentiel aux excellents taux de remplissage sur les vols venus d’outre-Atlantique. La capacité des appareils étant limitée, les compagnies favorisent les passagers et leurs bagages plutôt que les conteneurs de fret, ceux-ci passant finalement par des aéroports plus spécialisés.
Composante importante de la rentabilité d’une ligne long-courrier, le fret reste une activité essentielle pour l’Aéroport Nice Côte d’Azur. Celui-ci voit en effet deux avantages au transport de marchandises : favoriser le développement à l’international des entreprises azuréennes et simplifier l’importation et l’exportation des marchandises du territoire. Dans ces conditions, on ne peut que se réjouir de l’augmentation conséquente du tonnage « avionné » après trois années perturbées par la Covid, même si celui-ci accuse encore un déficit de 17 % par rapport à 2019. S’imposant de plus en plus comme une plaque tournante majeure du commerce international, le Moyen-Orient se taille la part du lion avec plus de 7 000 tonnes de marchandises embarquées pour Emirates (soit une augmentation de 28 % en un an), le retour réussi de Qatar Airways (1 160 tonnes sur le seul second semestre) et l’émergence de Turkish Airlines sur ce marché (250 tonnes en 2023, soit une hausse en un an de 69 % du volume transporté). En revanche, le marché nord-américain accuse une baisse de 20 %, alors même que Delta
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ACCOMPAGNER І AVIATION COMMERCIALE : LA PARENTHÈSE EST REFERMÉE
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