INFRASTRUCTURES : UNE ADAPTATION NÉCESSAIRE
générée, ont souligné en effet l’importance de « pousser les murs » pour accueillir les passagers dans des conditions de confort et de sécurité dignes du second aéroport de France. Ce sera chose faite avec la mise en service, en 2025, de la darse, une « jetée » de 300 mètres de long offrant pas moins de six nouvelles portes d’embarquement et, quelques mois plus tard, celle du bâtiment « ressources », de ses 36 banques d’enregistrement, de son tri-bagages performant et de ses trois tapis de livraison. Les travaux de fondations, préalables à toute construction, ont vraiment commencé en juillet, afin de ne pas perturber la reproduction des oiseaux présents sur la zone Natura 2000 voisine. Depuis, le chantier est allé bon train, dans le respect du calendrier originel. En fin d’année, les fondations étaient d’ores et déjà bouclées et les élévations suffisamment avancées pour programmer le démarrage des travaux de la charpente. Dans le
même temps, les différentes interventions menées sur l’actuel Terminal 2 pour permettre sa jonction avec la nouvelle aile ont été lancées, voire conclues. Ainsi, de nombreux circuits d’escaliers et une partie de la zone PIF ont été remodelés. En parallèle, une partie de la salle d’embarquement non Schengen, son salon VIP, ses commerces et le centre d’affaires ont été démolis avant leur réaménagement dont la livraison est programmée pour le premier semestre 2025. L’année a été également mise à profit pour enrichir le projet d’une nouvelle option, favorable à une qualité de service optimale : la création de quatre passerelles au niveau de la future darse. Pour rappel, ce chantier est mené dans le plus grand respect de l’environnement. Encadré par un écologue et un ingénieur environnement, il multiplie les bonnes pratiques pour minimiser son impact sur la nature alentour. Outre le gel des travaux lourds et bruyants pendant la saison de reproduction de
UN CHANTIER ESSENTIEL
Durant l’été 2023, la santé retrouvée du trafic azuréen est venu rappeler la pertinence d’un chantier lancé quelques mois plus tôt : celui de l’extension du Terminal 2. Les pics de fréquentation estivaux et la saturation des halls d’embarquement qu’ils ont
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