aux restrictions d’usage et baisse de consommation d’eau (impliquant un suivi rigoureux) imposé par les arrêtés préfectoraux sécheresse. Pour répondre à leurs obligations légales, les trois aéroports azuréens ont mis en œuvre diverses actions. Les contraintes sur l’arrosage, interdit de 8 h à 20 h, ont été respectées à la lettre. Sur l’aéroport niçois, l’aire de lavage en zone réservée a été fermée et les water salutes des camions de pompiers, ces gerbes d'eau qui saluent traditionnellement un vol inaugural sur une nouvelle destination, ont été suspendus. Toujours à Nice, de grands ventilateurs ont été installés dans les zones de fort passage, comme les postes inspection filtrage, afin de limiter l'usage de la climatisation tout en maintenant un certain niveau de confort pour le personnel et les passagers. À Cannes Mandelieu, les bassins d’agréments n’ont plus été remis à niveau. Certains ont même été vidés. Une situation qui a amené Aéroports de la Côte d’Azur à réfléchir à sa gestion du précieux liquide, d’autant plus que sa responsabilité envers son territoire et sa population est grande. L’aéroport niçois n’est-il pas le deuxième consommateur d’eau
des Alpes-Maritimes ? D’où l’idée d’aller plus loin que les mesures imposées par la Préfecture en engageant une politique volontaire, durable et exigeante pour toujours plus de sobriété. Quelques pistes de progrès ont déjà émergé : l’adoption d’espèces végétales plus résilientes pour les espaces verts, la sensibilisation aux économies d'eau des partenaires et passagers des trois plateformes, la récupération des essais d'eau des pompiers du SSLIA ou, carrément, des eaux de pluie…
DÉCHETS : MOINS ET MIEUX
Si l’on ne peut pas éviter tous les déchets, il reste une solution : les trier ! C’est l’objet du système mis en place le 15 janvier pour l’ensemble des entreprises de l’aéroport niçois. Avec 11 filières de tri différentes (plastiques, métaux, papier et carton, verre, encombrants…), il doit permettre de faire grimper considérablement le taux de valorisation de la plateforme : de 23 à 65 % et jusqu’à 100 % pour les biodéchets. Pour favoriser cette progression, Aéroports de la Côte d’Azur est allé jusqu’à supprimer, en début d’année, les poubelles individuelles de ses bureaux. Il les a remplacées
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PRÉSERVER І DES RESSOURCES NATURELLES MÉNAGÉES
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