Magazine Daniel Féau

Nonetheless, his artistic sensitivity and his vision encouraged him to embark on a new adventure in 2003: creating pieces designed by contemporary interior designers. “Coming from the world of industry, I honestly did not know much about it” he admits today with a chuckle. Every year he attended the Salone del Mobile in Milan and, over time, got to meet Michel Jouannet, François Champsaur, Damien Langlois-Meurinne, Nicolas Aubagnac, Tristan Auer and Jean-Louis Deniot… encounters that reinforced his credibility. “It is funny to think back that, at first, I wasn’t accepted at the Maison & Objet show.” Over the past twenty years however, Jacques Rayet has propelled Pouenat into the 21 st century. Now around thirty designers are in the catalogue and their creativity is far from on the wane, as proven by this remarkable collection created for the 20 th anniversary. A Jean- Louis Deniot bench rubs shoulders with a console by Isabelle Stanislas, a Tristan Auer pedestal table, a Humbert & Poyet lamp, a Sybille de Margerie table, and a Stéphane Parmentier “bout de canapé”. In limited editions of 12, they can be admired in the gallery that Jacques Rayet opened in 2011 in the capital’s pretty Passage Dauphine. “Why not stay put rather than running around shows”. He continues to design doors, staircases and skylights for the likes of Cartier or Ruinart, as well as satisfying requests from international decorators. The company, which received the label “Entreprise du Patrimoine vivant” in 2009, is a perfect showcase for French savoir-faire.

Le bout de canapé Adorable TA2 de Stéphane Parmentier.

Isabelle Stanislas et sa console For An Instant.

châteaux en France, des monuments nationaux, des palais à Téhéran et à Jeddah, auxquelles s’ajoutaient les créations décoratives d’Henri Pouenat, là encore de facture plutôt classique. Jacques Rayet rachète l’entreprise et maintient cette activité, fournissant en garde-corps le château de Versailles, en portes le Plaza Athénée et en mobilier le Crillon. Mais sa sensibilité artistique – « quand j’étais jeune, je voulais devenir architecte, hélas je ne dessinais pas assez bien » – et un talent visionnaire le poussent à se lancer dans une nouvelle aventure en 2003 : éditer des pièces dessinées par des architectes d’intérieur et des designers contemporains. « Venant du monde de l’industrie, je n’y connaissais pas grand-chose », avoue-t-il aujourd’hui dans un rire. Il se fait l’œil chaque année au Salone del Mobile à Milan et surtout, au fil du temps, le destin met sur sa route Michel Jouannet, François Champsaur, Damien Langlois-Meurinne, Nicolas Aubagnac, Tristan Auer, Jean-Louis Deniot, autant dire qu’il ne fait pas de faux pas. Sa sélection tient la route et assoit sa crédibilité. « C’est amusant de repenser qu’au début on me refusait au salon Maison & Objet ». En vingt ans, Jacques Rayet a propulsé la maison Pouenat dans le XXI e siècle. Ils sont aujourd’hui une trentaine à figurer au catalogue et leur créativité n’est pas près de se tarir, comme le prouve cette collection réalisée pour le 20 e anniversaire. Le banc de Jean-Louis

Deniot voisine avec la console d’Isabelle Stanislas, le guéridon de Tristan Auer, la lampe de Humbert & Poyet, la table de Sybille de Margerie, le bout de canapé de Stéphane Parmentier. Editées à 12 exemplaires, ces pièces sont exposées dans une galerie que Jacques Rayet a ouverte en 2011 dans le joli passage Dauphine, à Paris. « Autant être chez soi plutôt que de courir les salons. » Parallèlement, il continue à concevoir portes, escaliers, verrières, pour des maisons comme Cartier ou Ruinart, et répond aux desiderata de décorateurs internationaux. L’entreprise, qui a reçu le label Entreprise du Patrimoine vivant, en 2009, est une formidable vitrine du savoir- faire français.



www.pouenat.com



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Olivier Gagnère et sa méridienne Positano.

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