Magazine Belles demeures de France

Tapis Can-Can.

Tapis Freedom.

Tapis Hover. Chaque pièce est faite à la main, en soie et laine.

L ors de la présentation de sa dernière collection dans sa galerie de la rue des Saints-Pères à Paris, Deirdre Dyson avait organisé un cocktail pour les journalistes spécialisés, quelques clientes et amies. Démarche classique, mais en y regardant de plus près, on s’apercevait que la qualité de ce qui était servi n’avait rien à voir avec les cocktails habituels. La sophistication des amuse-bouches proposés révélait une galeriste pas tout à fait comme les autres… Son nom sonne à l’oreille et pour cause : Deirdre est bien l’épouse de James Dyson, le célèbre inventeur de l’aspirateur à séparation cyclonique. Et cet objet étonnant est l’arbre qui cache la forêt. Le génial ingénieur a révolutionné l’électro-ménager en Grande-Bretagne et dans le monde,

avec une succession d’innovations. Pas un aéroport sans ses fameux sèche-mains… Fait commandeur de l’Empire britannique par la reine en 1996, il est aujourd’hui à la tête d’une fortune considérable. Mariée depuis 1967, Deirdre a accompagné cette success-story, mais elle ne s’est pas contentée d’être l’épouse de. Le couple s’était connu à la Byam Shaw School of Art où tous les deux étudiaient. Si cette formation explique l’aisance de James avec le design ensuite, elle a profondément marqué Deirdre qui s’est consacrée à la peinture, avant d’évoluer vers la création de tapis il y a une vingtaine d’année. Célèbre à Londres, elle publiait en 2015 un livre dont le titre est éloquent : Walking on Art. Car ce sont véritablement des œuvres d’art qu’elle crée.

Deirdre Dyson An artist’s palette

Over the years, she has made her mark in the world of decoration. Subtle and refined, her carpets and rugs mirror her image, and bear witness to her talent as a colorist. By Éric Jansen In order to present her latest collection at her gallery in the capital’s rue des Saints- Pères, Deirdre Dyson organized a cocktail party for specialised journalists, some clients and a few friends. Nothing exceptional, it would seem at first glance, but taking a closer look it became clear that the quality of what was being served was a world apart from any old run-of-the-mill cocktail party. The sophistication of the appetizers offered was in keeping with a gallery owner who is anything but run-of-the-mill… The name

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