SAM Allons de février 2025
SAM ALLONS
01 | 2025
NOUS RÊVONS EN GRAND
ÉDITORIAL
SOMMAIRE
04 Que la paix soit avec vous ! Jürg Pfister 05 Nos rêves sont-ils trop grands ? Sandra G. 06 De meilleures récoltes pour les plus pauvres Andreas Zurbrügg 07 Plus de 1 000 kits scolaires Julius et Katharina D. 08 Bienvenue à la base au pays Interview d’Albert Zimmerli 09 Sur les traces de Jésus en Guinée Sandro et Amélie M. 10 Vécu autrefois Portrait d’Heidi Schellenberg 11 Nous avons de grands rêves Michi Dufner
Tobias Göttling Rédaction SAM Allons
Croire en un GRAND avenir
« Les jeunes croient moins en la bonté humaine » , disait le journal « 20minutes » face aux résultats décevants des son- dages dans le cadre du « baromètre de l’espoir ».* Est-ce que rien ne reste stable ? Un futurologue exposait dans cet article que les jeunes ne veulent pas travailler uniquement pour l’argent, mais veulent trouver du sens à leur labeur. Pour beaucoup, c’est exactement ce qui manque. Parallèlement, ils reconnaîtraient voir beau- coup de souffrance dans le monde, mais en même temps pou- voir peu faire contre cela. Une combinaison frustrante qui, on le comprend, ne conduit ni à la confiance ni à l’optimisme. Le titre de la première édition du SAM Allons de cette nou- velle année est presque une provocation. Nous affirmons sim- plement que : rêver en grand en vaut la peine. Cependant ce n’est pas parce que NOUS sommes grands, mais purement et simplement : car nous avons un grand Dieu qui, même à l’époque où nous vivons, a le pouvoir de transformer les si- tuations. C’est en tout cas de quoi nos collaboratrices et col- laborateurs sur le terrain sont convaincus. Ils sont constam- ment en train de se demander comment être concrètement des porteurs d’espoir dans leur quotidien, et comment ils peuvent servir leurs contemporains pour créer la paix, re- lever les défis, soulager la détresse, accompagner, former et équiper les gens. Nous sommes tous envoyés, où que nous soyons. Il serait souhaitable que chaque être humain puisse vivre quelque chose qui le comble. Mais qu’est-ce que cela veut dire de manière concrète et comment nos visions, rêves et plans se traduisent-ils dans la pratique ? Comment nos expatriés servent-ils leurs prochains globalement, pour que nos projets provoquent un réel espoir, tout cela au milieu d’un monde dans lequel les gens ne croient souvent plus en la bonté ?
13 Postes vacants 14 Pouls financier Peter Röthlisberger
Page titre Dans le nord de l’Inde, nous forons et installons des puits dans les villages avec notre or- ganisation partenaire. Hommes, femmes et enfants doivent souvent parcourir d’énormes distances pour ra- mener de l’eau fraîche à la mai- son. Les habitants des villages sont donc très reconnaissants.
Salutations d’une personne confiante :
*Source : www.20min.ch : « Le monde ira de mal en pis, mais nos vies de mieux en mieux »
Pour des raisons de sécurité, nous ne mentionnons pas les noms de famille de nos collaborateurs à l’étranger.
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PRIS SUR LE VIF
Je suis fasciné de voir comment Jésus peut transformer ce qui est mauvais en quelque chose de bon. Je l’ai vécu personnellement. Une chanson, écrite par l’artiste « Brandon Lake », le décrit très bien. Elle s’intitule « Graves into Gardens » et raconte pour ainsi dire l’histoire de ma vie. Dans ma jeunesse, j’ai cherché l’épanouissement dans des choses comme les voitures, fêtes, femmes, alcool et drogues, mais rien de tout cela ne pouvait vrai- ment apaiser le désir que j’avais dans mon cœur. Au contraire, cela me causait souvent plus de problèmes que je n’en avais auparavant. Un jour, je suis tombé sur un livre qui m’a convaincu de l’existence de Dieu et de mon mauvais comportement. J’ai immédiatement senti une forte chaleur envahir mon corps de la tête aux pieds et je suis resté allongé sur mon canapé, subjugué par l’amour de Dieu. J’ai pleuré, mais ce n’étaient pas des larmes de douleur. C’était plutôt libérateur, comme si tout le poids qui pesait sur mon âme s’échappait. J’avais soudain une paix indescriptible et profonde en moi. Une paix que je n’avais jamais connue auparavant. C’est de cela que Jésus parle aussi dans Jean 14.27 : « Je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Ce cadeau n’a rien de com- mun avec ce que le monde peut donner, avec Sa paix à Lui. »
Aussitôt, le désir de voir le plus grand nombre possible de personnes dans ce monde vivre ou connaître précisément cette paix a grandi en moi. J’avais une grande faim de la Parole de Dieu et j’ai commencé à étudier la Bible pendant mon temps libre. Ensuite, j’essaye de mettre en pratique ce que j’avais lu. Bien sûr, je ne parviens pas toujours à vivre au quotidien comme Dieu le voudrait, mais je suis toujours étonné de voir comment Jésus a changé ma vie pour le mieux. Ma prière et mon souhait sont que nous puissions tous avoir régulièrement de telles rencontres avec Dieu, qui nous ré- vèlent l’amour de Jésus de manière très personnelle et réelle. Peu importe notre apparence, peu importe d’où nous ve- nons ou notre nom. Nous ne sommes pas le fruit du hasard, nous sommes voulus, planifiés, uniques, précieux et aimés par le Créateur de cet univers, qui souhaite une relation vi- vante avec nous. J’en suis convaincu : il suffit que Dieu nous touche pour que notre vie change à 180 degrés. C’est pour de tels change- ments de vie positifs que je veux m’engager. Raphael Pfister s’engage pour le Ministère d’Envoi et a déjà participé à plusieurs formations et interventions. Ce que les participants vivent avec Dieu est très impressionnant. Vous avez des questions à poser à Raphi sur ce qu’il a vécu personnellement ou vous vous intéressez à son travail ? N’hé- sitez pas à nous contacter.
Vous aimeriez soutenir le travail de Raphi, dépendant à 100% de dons privés, ou recevoir les dernières nouvelles ?
Raphi et sa femme Mirela pendant leur engagement en Guinée
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« QUE LA PAIX SOIT AV
Jésus est venu nous appor- ter une paix globale et ho- listique et nous a montré comment être en paix avec Dieu, avec nos semblables et avec nous-mêmes. Il a été envoyé pour cela et Il nous envoie pour rendre cette paix accessible aux gens (voir Jean 17.18). C’est de là que vient le nom du pro- gramme de formation Mi- nistère d’Envoi.
portant pour nous de montrer comment, grâce à Jésus, nous pouvons faire l’expérience de la paix et nous frayer un che- min vers la liberté. Après avoir abordé le thème du pardon et de la réconcilia- tion, nous parlons de la manière d’aborder avec respect les personnes d’autres confessions, en particulier les musulmans
Jésus a montré l’exemple d’une approche globale de l’être humain. Nous voulons Le suivre comme modèle
afin que le plus grand nombre de personnes
possible puisse faire l’expé- rience de la réconciliation, de la paix et du bien-être.
Ces formations, également appelées trainings parce que la mise en pratique est aussi importante que la théorie, se com- posent de 7 modules. Le premier module pose les bases, dure 2 à 3 semaines et a été organisé jusqu’à présent en Gui- née dans quatre villes différentes. Le module 2 a été organi- sé dans une ville centrale afin que tous ceux qui avaient sui- vi le module 1 puissent y participer. Entre les modules, les personnes formées mettent en pratique ce qu’elles ont ap- pris dans leur environnement et sont accompagnées dans la mesure du possible. Cela commence par l’invitation de chrétiens de différentes églises à des formations au cours desquelles nous les aidons à trouver la paix avec Dieu, avec eux-mêmes et avec les autres, si ce n’est pas déjà fait. Nous sommes toujours étonnés de voir combien de personnes se sentent privées de liberté et combien la peur des puissances invisibles est réelle. Il est im-
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VEC VOUS ! »
Jésus a montré par l’exemple une approche globale de l’être humain. Nous voulons Le suivre comme modèle afin que le plus grand nombre de personnes possible puisse faire l’ex- périence de la réconciliation, de la paix globale et du bien- être ! L’origine du mot hébreu shalom remonte à la racine « sch-l-m », qui signifie « être entier », « être complet » ou « compléter ». Le mot « shalom » est également utilisé dans d’autres lan- gues sémitiques comme l’arabe et l’araméen. Dans la Bible hébraïque, le mot « shalom » est souvent utilisé pour dé- crire un état d’harmonie et de bien-être. Il est également uti- lisé comme formule de salutation pour souhaiter la paix et la prospérité.*
en Guinée, ce que nous pratiquons directement l’après-midi. Jésus a dit à Ses disciples qu’ils devaient d’abord souhaiter la paix aux gens : « Shalom aleichem » en hébreu. Si nous tra- duisons cela en arabe, cela donne « Salam aleikum ». Sou- vent, les participants sont étonnés lorsqu’on leur demande de saluer les musulmans en arabe. Mais quand ils le font, ils constatent à quel point ceux-ci se sentent respectés et sont heureux. Et lorsque nous parlons de Jésus-Christ en tant qu’Isa al Masih (Jésus, l’Oint), nous faisons le lien avec ce qui est écrit dans le Coran à propos de Jésus, par exemple qu’Isa al Masih a fait des miracles. Ainsi, nous proposons nous aussi la prière pour la guérison et nous faisons l’expérience, pas toujours mais souvent, de l’action de Dieu ! Les moments où les participants racontent ce qu’ils ont vécu avec Dieu sont souvent des moments forts. Lors des discussions avec les gens, il est important pour nous de trouver des personnes de paix. Ce sont des personnes qui ont de l’influence dans la société, qui ont le souci d’une paix réelle et profonde et qui sont ouvertes à la dimension spiri- tuelle. Nous les encourageons à lire, à réfléchir, à partager et à appliquer ce qu’elles ont appris avec des personnes par- tageant les mêmes idées (membres de la famille, amis). Les principes de l’étude de découverte sont utiles à cet égard. Bien sûr, il y a aussi des possibilités de répondre à des be- soins pratiques, que ce soit dans le domaine scolaire, agri- cole ou médical !
Dans la Bible hébraïque, le mot « shalom » est souvent utilisé pour décrire un état d’harmonie et de bien-être.
Il existe souvent de fortes tensions entre les groupes eth- niques musulmans et les autres et il suffit d’une étincelle dans la poudrière pour que des conflits éclatent et fassent des morts. Nous abordons le thème de la réconciliation, y compris entre les ethnies, et nous nous étonnons toujours de la force de la réconciliation dont Jésus a donné l’exemple et qui peut toujours être vécue. Lorsque des participants de groupes ethniques ennemis se lèvent, se demandent mutuel- lement pardon, se pardonnent et se tendent la main, ce sont des moments touchants, et cette paix qui dépasse l’entende- ment s’installe alors. Nous avons par exemple vu un homme de l’ethnie musulmane maniya être tellement touché par cette période de pardon et de réconciliation qu’il a pris son cou- rage à deux mains pour quitter l’anonymat de la capitale et retourner dans la région où vivent les deux ethnies ennemies et s’y impliquer activement, notamment par un projet d’al- phabétisation et le lancement d’une école primaire.
Ce projet est exclusivement soutenu par des dons privés.
*Source : https://hl-journal.de/schalom-bedeutung-alles-was-sie-wissen-muessen/ Schalom Bedeutung: Alles, was Sie wissen müssen - HL Journal
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De meilleures récoltes pour les plus pauvres Grâce à vos dons, merci!
Fin 2024, lors de ma vi- site au Burkina Faso, 80 personnes déplacées ont reçu des outils pour le tra- vail dans les champs de notre organisation parte- naire Wity-Agro. En plus des houes, pelles, pioches et pulvérisateurs, tous ont reçu un sac de fumier de poule pour un bon com- post. Cet équipement fait
jorité ne dispose que de peu ou pas d’outils personnels, car elles ont dû les laisser derrière elles lors de leur fuite. Lors de ma visite, tous ont témoigné qu’ils avaient pu récolter deux à trois fois plus que l’année précédente. Ils se montrent très satisfaits de leurs champs et nous remer- cient pour la formation ainsi que pour l’accompagnement. Nous recevons également partout des arachides en signe de reconnaissance. Vu la pauvreté, il nous est certes difficile d’ac- cepter ces cadeaux, mais les refuser serait culturellement im- pensable. Les jardins de pneus, d’apparence modeste, donnent aussi plus de rendement que ce que l’on s’imagine. L’eau né- cessaire doit être achetée chez les voisins, mais les feuilles ré- coltées plusieurs fois par semaine compensent lar- gement les coûts.
partie du projet PARA-PS, qui aide les per- sonnes dépla-
Même la télévision locale a fait un reportage sur notre travail. Bien entendu, tout le monde a pu manger à l’issue du tournage. Le maire de Loum- bila m’a personnellement remercié pour le travail accompli et a souligné l’étroite collaboration avec notre partenaire de projet.
Plus d’infos sur le projet ProAGRO Burkina Faso
cées et leurs hôtes à obtenir une récolte optimale sur leurs surfaces cultivées, parfois très petites, en les formant aux méthodes agroécologiques. Nous choisissons attentivement ceux qui reçoivent un équipement agricole. Ce sont ceux qui ont le mieux mis en pratique ce qu’ils ont appris et ceux qui sont le plus exposés à la pauvreté. En effet, SAM global s’engage particulièrement pour les personnes dans le besoin et pour une utilisation efficace des moyens mis à notre disposition. Ain- si, sur les quelque 500 personnes formées, la ma-
Andreas Zurbrügg, responsable pour les pays du Sahel
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PLUS DE 1 000 KITS SCOLAIRES Merci beaucoup!
Grâce à vos dons, nous avons pu équiper des écoliers cambod- giens avec plus de 1 000 kits scolaires. Ceux-ci contiennent plusieurs cahiers, des outils d’écriture (crayons, règle, gomme, etc.), un uniforme scolaire officiel et un sac à dos. Comme la plupart des familles des villages dans lesquels nous travail- lons ne peuvent que difficilement, voire pas du tout, s’offrir les fournitures scolaires, nous avons collecté des dons sup- plémentaires. Au total, nous avons pu distribuer 750 kits complets et plus de 400 petits kits aux enfants. Ces fournitures sont déter- minantes pour la réussite scolaire des enfants et contribuent à ce qu’ils soient bien équipés pour la vie. Quelle action gé- niale ! Un grand merci du fond du cœur ! Ce qui nous a vraiment touchés, c’est qu’à chaque fois que les enseignants ont parlé de notre travail dans leur école, ils ont exprimé leurs remerciements de manière très authentique et valorisante. Les enseignants nous ont demandé de conti- nuer à enseigner dans leurs écoles, car ils voyaient le chan- gement positif chez les enfants. Dans certaines écoles, des enfants déscolarisés depuis un mo- ment ou qui n’étaient jamais allés à l’école sont venus nous voir. Ils nous ont demandé s’ils pouvaient aussi s’inscrire par notre intermédiaire. Nous avons ainsi pu rendre visite aux familles et les inclure dans notre programme, ce qui est très précieux. Cela peut faire une très grande différence pour ces enfants, car s’ils ne vont pas à l’école, ils sont exposés toute leur vie aux risques d’exploitation. Les kits scolaires sont comme des graines. Si elles sont plan- tées et entretenues correctement, elles peuvent donner de bons fruits. Grâce à notre collaboration intensive avec les écoles et les familles, notre équipe peut aider les enfants et les fa- milles à prendre conscience de cette responsabilité person- nelle et à la faire grandir. Une mère nous a dit : « Je suis tellement reconnaissante que votre organisation soit venue nous soutenir. Merci d’offrir une éducation aux enfants et pas seulement des kits scolaires. C’est une grande aide pour moi et ma famille. »
lier ici, afin que les parents puissent rembourser les dettes. Dans ces endroits, un soutien plus intensif de notre part est nécessaire. Nous devons toutefois faire preuve de sagesse et de prudence lorsque nous travaillons vers ces usines. C’est déjà un miracle que nous ayons pu y accéder. Prions pour que Dieu nous donne la sagesse nécessaire à notre travail et que nous prenions les mesures qui s’imposent pour apporter un soutien durable aux enfants et aux adultes.
Les conditions de vie et de travail dans et autour des fabriques de briques sont particulièrement dif- ficiles. Presque toutes les familles y travaillent sous le régime de la servitude pour dettes. Cela signifie qu’elles ont emprunté de l’argent au propriétaire de leur usine, car elles ne gagnent pas assez. Mais cette dette ne cesse d’augmenter en raison des intérêts élevés, si bien que les familles sont obligées de tra- vailler toujours plus. Un cercle vicieux ! C’est ainsi que le travail des enfants se développe, en particu-
Plus d’infos sur le projet
Julius et Katharina D., Responsables du projet ProSEREY (Cambodge) contre la traite humaine
ProSEREY Cambodge
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Bienvenue à la base au pay s Cher Albert, je suis heureux que tu aies accepté de répondre à une interview pour le SAM Allons. Venons-en tout de suite à la première question : 5 questions à notre doyen du secrétariat : ALBERT ZIMMERLI
nous avons bien compris la volon- té de Dieu, d’autres fois, il a fallu corriger des itinéraires ou recon- naître des erreurs. C’est comme ça dans la vie, même en privé. Qu’est-ce qui te motive en dehors du travail ? Qu’est- ce qui te donne des forces dans les moments difficiles ? Ce qui me fortifie le plus, surtout lorsque les choses ne tournent pas rond, ce sont les moments que je passe seul avec mon Dieu. Je puise dans ces moments des trésors ines- timables qui me font du bien au plus profond de moi, même quand tout va bien. J’aime aussi partager ma foi avec d’autres et vivre des amitiés solides. Lorsque je vois Dieu me parler personnellement ou parler aux autres à travers moi, cela me remplit d’une grande joie et d’une grande satisfaction. D’un point de vue pratique, je me ressource aussi dans la nature en me promenant ou en faisant du jogging, en passant du temps avec ma famille et mes amis, en jouant au jass, en col- lectionnant de vieilles cartes postales ou en participant au ministère de mon église, la FEG Winterthur. Quel est ton verset biblique préféré et que signifie-t-il pour toi ? L’un de mes versets préférés est Éphésiens 2.10 : « En réa- lité, c’est lui qui nous a faits ; nous avons été créés en Jé- sus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. » Je suis fasciné par le fait que le Créateur du monde veuille m’inclure dans Ses plans. Le défi est de découvrir le plus grand nombre possible de ces œuvres préparées - chez SAM global, mais aussi dans ma vie privée. Chaque fois que l’on y parvient, c’est MER- VEILLEUX. Ce verset était d’ailleurs le thème du message de notre ancien directeur, Martin Voegelin, lors de mon ma- riage avec Simone, en 1994. Albert Zimmerli est notre responsable du secrétariat. Il fait aussi partie de l’équipe de communication depuis des temps immé- moriaux (lorsque les circulaires étaient encore polycopiées avec l’imprimante à stencils). C’est son collègue Tobias Göttling qui a réalisé l’interview. De vieilles cartes postales pour Dieu ! Nous cherchons de vieilles cartes postales (avant 1950) . Albert essaiera de les vendre durant son temps libre, au profit de SAM global. Pour faire des dons de cartes : SAM global, Wolfensbergstrasse 47, 8400 Win- terthur / 052 269 04 69 albert.zimmerli@sam-global.org
Tu es ici depuis 33 ans. Que signifie pour toi la base au pays de SAM global ? La base au pays est le lieu où je travaille et où je vis mon appel. Prendre part au travail de SAM global à travers le monde me passionne toujours autant. Je peux contribuer dans les cou- lisses à ce que des personnes entendent parler de Jésus-Christ, reçoivent une formation scolaire ou des soins médicaux, et bien plus encore. Mais je vis aussi la base comme un lieu où les besoins sont partagés, tant à l’étranger qu’en Suisse. La prière en commun les uns pour les autres et pour les besoins actuels renforce la collaboration et crée des liens.
Quelles ont été tes expériences les plus marquantes avec SAM global ? Les semaines de vacances pour jeunes et moins jeunes en font certainement partie. J’ai rarement vu les actions de Dieu s’en- chaîner aussi étroitement. Je pense ensuite aux nombreuses journées et fêtes SAM global, aux innombrables rencontres avec les amis de SAM global. Chaque fois que je peux voir l’intervention concrète du Saint-Esprit dans des vies, je suis rempli de respect et d’une joie indescriptible. Je garde éga- lement un souvenir inoubliable des visites que j’ai rendues aux personnes engagées dans leurs projets. Comment as-tu perçu les changements chez SAM glo- bal au fil des décennies ? Comme je fais partie des « permanents », les changements sont toujours un défi pour moi. Mais j’ai pu participer à la plupart d’entre eux avec enthousiasme et les comprendre. Ce qui m’a particulièrement impressionné, c’est que j’ai toujours ressenti le désir de reconnaître la volonté de Dieu. Souvent, L’équipe de la base au pays en 1992, (de g.à dr.) Albert Zimmerli, Mariann Mürner, Aline Grandjean, Elisabeth Lehmann, Roger Mayek, Margrit Kägi, Erwin Stauffer, Urs Berger, Martin Voegelin
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SUR les TRACES de JÉSUS en GUINEÉ Depuis une année main- tenant, nous sommes les seuls collaborateurs à long terme actifs sur place, et parfois même les seuls Blancs dans notre ville. Nous avons malgré tout l’impression d’être à la bonne place et le sentiment que Dieu aimerait que nous res- tions ici encore quelque temps. Les gens d’ici sont très hospitaliers, nous nous sentons bien et sommes bien acceptés dans notre petite ville.
Lorsqu’il y a tout juste six ans, nous avons débarqué en fa- mille de l’avion dans la capitale de la Guinée, nous avions des sentiments mitigés. Dans quoi nous embarquons-nous, avec deux petits garçons âgés de deux ans et demi et de six mois ? Le lendemain matin, il était clair pour moi (Amé- lie) que nous allions reprendre l’avion le soir même pour retourner en Suisse. C’est grâce à de nombreuses prières et encouragements, à l’aide de Dieu et à Son soutien que nous sommes encore là sur notre lieu d’engagement, une petite ville au nord-ouest de la Guinée, et que nous nous y sentons à la maison maintenant. Ici, les gens sont courageux et sourient malgré les circons- tances difficiles dans lesquelles ils vivent. Notre souhait est qu’ils puissent s’épanouir et mener une vie digne. Pour y par- venir, nous travaillons de façon holistique. Nous sommes motivés par le verset de Jean 10.10b : « Jésus dit : je suis venu pour leur offrir la vie en abondance. » Une vie digne ici-bas sur terre et une perspective pour l’éternité. C’est ce que nous aimerions voir se réaliser dans la vie des personnes parmi lesquelles nous nous engageons. Nous aimerions voir des familles entières transformées par notre travail concret de développement : indépendantes financièrement, vivant en paix et libres de déployer leurs potentiels par une aide à l’auto-assistance.
Au cours des derniers mois, nous avons pu
transférer un grand nombre de nos responsabilités à des collaborateurs locaux. Cependant, nous estimons que la présence d’expatriés sur place reste très utile. Bien que les collaborateurs locaux aient repris l’école professionnelle, nous continuons à les soutenir, par exemple dans la gestion de projets ou la résolution de conflits. Nous faisons partie d’une petite communauté chrétienne. Ensemble, nous lisons la Bible, prions et nous nous encourageons mutuellement à vivre la Bonne Nouvelle. Même si le quotidien n’est pas toujours simple, nous sommes régulièrement encouragés lorsque nous voyons comment Dieu est avec nous. Nous sommes reconnaissants de pouvoir vivre un temps béni en famille dans ce pays qui est devenu cher à nos cœurs, tout comme les gens d’ici.
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Heidi Schellenberg
Avec Dieu à chaque instant « Le grand âge est une haute école de la vie », dit celle qui était pionnière au Brésil. Elle a 94 ans lors de la visite de notre rédacteur dans son EMS à la vue magnifique sur Zu- rich et les Alpes. Intégrée dans sa communauté portugaise, notre ancienne collaboratrice peut encore parler sa langue préférée de son ancien pays d’engagement. Elle continue son parcours spirituel aujourd’hui encore grâce à des contacts par téléphone et par correspondance et par la lecture bi- blique journalière. « Dans mes débuts au Brésil, je n’avais pas encore de télé- phone», raconte Heidi Schellenberg. Aujourd’hui, on peut envoyer une image en moins d’une seconde à l’autre bout de la terre. Les temps changent et Heidi a vécu tous ces
Heidi se sent chez elle à Zurich
bon moment. Heidi a joyeusement tout de suite dit oui et s’est réjouie de voir ce qui l’attendait là-bas. Cela prendrait trop de place pour être cité dans cet article. Mais pour ré- sumer en une phrase : les tâches de celle qui s’était formée comme infirmière et qui a travaillé à quatre endroits diffé- rents au Brésil ont été très diverses. Et pourtant, Heidi a dû
être traitée plus d’une fois à l’hôpital tro- pical de Tübingen et est arrivée au bout de ses forces. Plus tard, elle a commencé un travail par- mi les Portugais en Suisse et a soigné ses pa- rents quand c’était nécessaire. Malgré les coups durs, elle voulait pourtant toujours repartir et utilisait son temps en Suisse pour visiter les cultes, les groupes de jeunes et groupes de prières. À l’étranger, elle n’a ja- mais ressenti le mal du pays. Au contraire, quand elle était en Suisse, le Brésil lui man- quait toujours.
bouleversements. En 1960, à 30 ans, elle est partie étu- dier la langue au Portugal, joyeuse et fascinée par l’ap- pel de Dieu. La construction du bateau qui devait l’emme- ner en Angola n’a pas été ter- minée à temps. Tous les vi- sas ont expiré avant. Contre toute attente, elle a dû rentrer en Suisse avec 15 cartons de déménagement. La prière de la native de Zurich a été la suivante à l’époque : « Seigneur Jésus,
Le verset préféré de Heidi « Que dirons-nous donc de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a pas épargné Son propre Fils mais l’a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-Il pas aussi tout avec Lui » Romains 8.31-32 (Segond 21)
Pour Heidi, l’expérience de la pluie et de la saison sèche au Brésil était particulièrement impression- nante. La bonne entente aussi : « Nous étions une famille sur la station. Nous avons eu beaucoup de plaisir à vivre ensemble. Mais le plus important pour moi était toujours quand une personne trouvait la foi. » Au cours des années, les églises au Brésil ont fortement augmenté : « Je suis très reconnaissante que partout où nous avons commencé, il y ait maintenant des églises brésiliennes. Notre but était aussi que partout où nous commencions un travail, les Brésiliens le continuent sous leur propre responsabilité. » Aujourd’hui, la nonagénaire se réengagerait sans hésiter si elle retrouvait sa jeunesse. Et la fidèle lectrice du SAM Allons exprime sa grande joie à propos du travail des envoyés actuels. Elle es- père également qu’il y aura toujours assez de collaboratrices et collaborateurs à l’avenir.
je ne peux pas vivre ici en Suisse. » Dieu a ouvert la porte et SAM global a élargi son champ d’action au Brésil, juste au
Texte et photo : Tobias Göttling, communication
Heidi en visite chez un étudiant de l’école biblique – 1975
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Au secours ! Mes enfants ne me trouvent sou- dain plus trop cool ! Nous rêvons en grand & voulons changer des vies
Rêver en grand c’est facile. Mais qu’en est-il de la mise en pratique ? Certains poursuivent leurs rêves sans se préoccuper des pertes, pour d’autres cela s’arrête au stade du rêve. Comment faire pour que les rêves et visions correspondent vraiment aux besoins des gens ? En tant que pasteur, j’aime la Parole de Dieu, la Bible. Me confron- ter régulièrement et intensivement aux promesses de Dieu est presque mon hobby. Un jour, je lis Proverbes 4.23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui jaillissent les sources de la vie. » Directement après la lecture, j’entends en moi la question : « En fait Michi, comment va ton cœur ? » Et j’écris la réponse dans mon ca- hier de notes : « Mon Père qui est aux cieux, je me sens un peu insatis- fait. » Plutôt inhabituel pour la boule d’énergie que je suis habituelle- ment, toujours prêt et qui m’enthousiasme facilement ! Alors qu’est-ce qu’il se passe maintenant ? J’ai même envie de biffer la phrase et ne pas tenir compte des sentiments de mon cœur. Mais non : « …plus que toute autre chose … » Alors oui, je dois le reconnaître en moi : « Je ne suis pas satisfait, Dieu ». Mais pourquoi ?
toi sa plus grande joie… dans Son amour… Il se ré- jouira à grands cris à ton sujet. » Lorsque j’ai lu ce verset, c’était comme si Dieu remplissait mon cœur de Son amour. Un vrai repos, la sécurité et une pro- fonde satisfaction se sont installés. Un moment qui me satisfaisait pleinement. J’en ai tiré un nouvel ensei- gnement. Mes enfants sont de jeunes adultes. Main- tenant, mon job c’est de commencer à les trouver aussi cools qu’ils me trouvaient cool comme papa à l’époque. Même lorsqu’ils suivent des voies que je n’aurais pas choisies.
Après quelques minutes de silence et d’in- trospection, je me revois dans le passé. Je me promène avec mes garçons dans la forêt, je vois mes enfants encore petits jouer aux Lego avec moi, puis assis à la table familiale avec beaucoup de rires et de bonne humeur. Il faut l’admettre, les souvenirs sont probablement plus beaux que les moments réels d’alors. Malgré tout il semble que quelqu’un veut me dire quelque chose dans mon cœur. Une
Dans la collaboration au dé- veloppement également, la question de notre motiva- tion se pose constamment. Aidons-nous parce que nous voulons apaiser nos be- soins, imposer notre mission ou notre vision sans tenir compte des circonstances, ou servons-nous parce que nous
Ma tête dit : « Ce n’est pas si grave », je peux continuer.
Mais non, nous devons veiller sur nos cœurs.
sommes affermis dans notre identité et comblés inté- rieurement, en nous offrant ainsi aux autres ? Un ser- viteur, selon ma compréhension, est là pour offrir des services en réponse aux besoins des autres. Apporter de l’aide en revanche comporte le danger que nous nous engagions là où ce n’est pas souhaité. Rêver en grand ? Absolument ! Mais dans la mise en pratique, je plaide pour que nous commencions par nous-mêmes et que nous puissions ainsi nous refléter nous-mêmes ainsi que nos rêves. Pourquoi est-ce que je fais ce que je fais ? C’est ainsi seulement que nos rêves peuvent répondre aux vrais besoins des autres. Et nous ne sommes pas seuls pour cela, car changer des vies, c’est possible uniquement en communauté.
pensée m’interpelle. Serait-il possible que… ? Mais d’abord au sujet de mes enfants : ils sont presque tous adolescents, les trois plus âgés ont 17, 16 et 14 ans, les deux plus jeunes princesses (j’ose encore le dire) ont 12 et 11 ans. Ainsi, je peux démasquer mon insatisfaction. Je n’ai plus de petits enfants. L’époque où ils m’aimaient et m’admi- raient comme leur papa trop cool est révolue. Maintenant, je ne suis plus que le chauffeur, le distributeur d’argent de poche, le vieux pé- nible avec ses règles stupides. Je ne suis plus le super papa qui peut tout. C’est le désir du sentiment d’être utile et un héros qui déclenche cette insatisfaction en moi. J’ai ressorti de vieilles photos et j’ai eu un vrai moment de nostalgie. Qui va combler cette insatisfaction ? Que faire maintenant de ce dé- sir du cœur que j’ai exprimé ? Certainement pas ce que je ferais na- turellement. « Ce n’est pas si grave » je peux continuer. Mais non, nous devons veiller sur nos cœurs. Alors je prie et je reçois en pensée un verset de Sophonie 3.17, qui dit : « L’Éternel, ton Dieu, … fera de
Michi Dufner, responsable communcation
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AU GRÉ DES ÉVÉNEMENTS
Nouveaux collaborateurs Guinée
ces étudiants entre les mains de Dieu, que nous soyons guidés, remplis de Sa présence et que nos actes soient le re- flet de qui Il est. Beaucoup de défis sont à venir, mais Dieu ne nous aban- donne pas et est avec nous, à chaque instant. Je suis impatiente de continuer d’être témoin des transformations des cœurs et des bénédictions de Dieu. Je vous remercie pour vos prières si im- portantes. » Nous souhaitons la bienvenue à nos deux collaboratrices et leur souhaitons un engagement riche en bénédictions .
J’ai eu beaucoup de plaisir et j’aimerais pouvoir voir tout ce que Dieu fera de ces rencontres ! Peut-être un jour... »
Joana P. fait un enga- gement MIDI depuis la mi-janvier en tant qu’aide-enseignante dans une famille d’une de nos organisations partenaires de l’équipe AV Est.
Raphi Pfister était également là et nous raconte ses impressions : « C’était su- per de faire découvrir aux jeunes le tra- vail de SAM global et nos priorités. Beaucoup d’entre eux ne connaissaient
Cambodge
Praise-Camp SAM global a tenu un stand au PraiseCamp La présence de SAM global à l’événement chrétien pour la jeunesse « PraiseCamp » à Bâle a éveillé la curiosi- té de nombreux adolescents et jeunes adultes. Certains entendaient parler de SAM global pour la première fois et quelques-uns s’inté- ressent même désormais à notre communauté gather4.
Juliette I. de France a passé les 5 premiers mois de l’année 2024 comme court-terme à Lighthouse Pursat. De
pas encore notre service et ont été enthousiasmés par notre approche glo- bale visant à changer des vies par la formation et à transmettre la Bonne Nouvelle. J’espère bien sûr que quelques-uns des participants parti- ront un jour avec nous. Ce serait formidable ».
retour en France, elle a décidé de repar- tir au Cambodge, mais cette fois pour un plus long terme, avec SAM global France. Elle se présente elle-même briè- vement ici : « Bonjour, je m’appelle Juliette Immer et je suis déjà partie au Cambodge à Lighthouse Battambang et Lighthouse Pursat pour un court terme en début d’année 2024. Je suis rentrée en juil- let. En février 2025 je repars dans ce même projet pour une durée de deux ans en tant que travailleuse sociale sur la base de Pursat. Ce temps en France m’a permis de faire le bilan sur ce pre- mier envoi et de me préparer à cette nouvelle mission plus longue. Je repars riche d’échanges, de rencontres et de prières qui me portent. Je me remets, ainsi que cette mission, cette équipe et
Notre responsable communication Michi Dufner s’est entretenu avec de nombreux participants et est mainte- nant pleinement motivé : « Michi avant le PraiseCamp : niveau d’énergie 75%, Michi après le Praisecamp : 125%. Ce qui me motive, c’est de vivre la faim, la passion de la jeune génération pour Jésus - quelle injection de motivation pour prendre un nouveau départ avec Jésus ! »
David Keller, responsable pays pour l’Asie, raconte : « Lors du PraiseCamp, j’ai eu la tâche à notre stand SAM glo- bal, de parler avec beaucoup de jeunes de leurs idées sur un travail et une vie à l’étranger. Comment peut-on survivre ou même vivre sa vocation dans un « pays en voie de déve- loppement » ? Quelles possibilités qui s’offrent à moi ? Dieu pour- rait-Il avoir besoin de moi ? Dieu a confiance en moi, mais est-ce que je me fais moi-même confiance ?
Séjours au pays Martin &. Susanne B. 04 mars – 30 mai 2025 Sandra G.
Le PraiseCamp est organisé par des associa- tions et œuvres d’églises libres et nationales.
03 - 28 mai 2025 René & Vanessa P. 28 mai - 23 juin 202 5 Retour Daniela S. 21 mai 202 5
NOUS CHERCHONS
LONG TERME Enseignant/e, Népal
Vous êtes enseignant/e du primaire ou du secondaire et pouvez vous imaginer travail- ler dans une école privée chrétienne internationale , dans un contexte interculturel, et participer activement à l’ensemble de la vie scolaire et des activités extrascolaires ? Vous êtes prêt/e à vous immerger dans une autre culture et à vous investir dans la pro- motion des enseignants locaux après une période d’apprentissage et d’observation ? Pour le projet ProEDUCATION Solid Foundation, nous cherchons un/e enseignant/e pour le primaire ou le secondaire dans une école internationale à Katmandou, au Népal. Intéressé/e ? Alors n’hésitez pas à prendre contact avec nous, nous nous réjouissons de vous rencontrer ! Collaborateur/trice interculturel/le, Guinée Pour nos projets ProTIM 2-2-2 Nord, ProESPOIR, ActionVIVRE Sud et ProTIM 2-2-2 Conakry en Guinée, nous cherchons un/e formateur/trice interculturel/le pour le Mi- nistère d’Envoi. Vous entretenez des contacts intensifs avec la population locale, principalement musul- mane. Vous transmettez la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ d’une manière globale. Vous créez et accompagnez des groupes de découverte de la Bible adaptés au contexte culturel. Vous entraînez et coachez des chrétiens intéressés par le travail transculturel. Si nécessaire et en cas d’intérêt, vous donnez un coup de main dans d’autres domaines d’un projet. Intéressé/e ? Alors nous nous réjouissons de faire votre connaissance !
Toutes les possibilités d‘engagement en un clic
COURT TERME Enseignant/e du primaire, Guinée
Deux garçons de 2 e et 4 e année cherchent un/e aide-enseignant/e pour les cours avec l’école à distance allemande. Les parents seraient heureux de recevoir un soutien dans ce domaine. Engagement à partir de l’été 2025 jusqu’à l’été 2026 en Guinée. Intéressé/e ? Contacte-nous, par exemple en ligne : fr.sam-global.org Enseignant/e d’anglais, Cambodge Tu es une personne sociable, tu aimes parler l’anglais que tu maîtrises bien ? Tu as le sens des responsabilités, tu es autonome et tu as l’esprit d’initiative ? Des élèves de 16 à 20 ans motivés t’attendent. Aide-les à mieux communiquer en anglais et découvre en même temps la culture cambodgienne accueillante dans un environne- ment familial.
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Peter Röthlisberger Co-responsable des finances
Dons Merci pour votre générosité. Pour faire un don avec Twint (Suisse), scannez ce code QR dans l’application Twint. Important : Vous nous aiderez en indiquant le motif du don dans le champ « message » (par ex. le projet que vous souhai- tez soutenir). Au total, CHF 3 650 000 de dons individuels et de legs ont été reçus au cours de l’année sous revue. Nous sommes donc pra- tiquement au même niveau que l’année précédente. Comme nous l’avons déjà mentionné dans le dernier pouls financier, les legs ont apporté une contribution énorme à ce résultat. Avec un total de CHF 750 000, ils ont été exceptionnelle- ment élevés, tandis que les dons, notamment ceux destinés spécifiquement à des projets, ont subi un recul. Comme nous ne pouvons pas compter chaque année sur des legs d’un tel montant, nous devrons compter sur des dons individuels sup- plémentaires pour la nouvelle année. POULS FINANCIER Il y a un an et demi, nous avons élaboré le budget 2024, rem- plis d’espoir. Rêver en grand était également à l’ordre du jour. D’où proviendront les fonds nécessaires au développement de nouveaux projets ? Une chose est de calculer et d’évaluer les risques, une autre est d’oser faire des pas en toute confiance et de passer au concret. Les derniers dons pour cette période sont maintenant comptabilisés et nous ne pouvons que nous émerveiller à nouveau de la manière dont Dieu a pourvu à nos besoins. Un grand merci à vous qui avez rêvé avec nous. Votre soutien contribue à ce que des gens du Sud puissent voir un avenir, souvent très immédiat, mais souvent aussi au-delà de la vie terrestre.
au 31.12.2024
Les dons issus du catalogue cadeaux, qui représentent envi- ron 5% de nos dons avec CHF 180 000, sont restés stables à un niveau élevé, ce qui est réjouissant. Le résultat annuel ef- fectif n’est pas encore connu. Celui-ci comprend les dépenses à l’étranger, qui n’étaient pas encore entièrement connues au moment du rapport. Par rapport à l’objectif de dons pour des comptes équilibrés, il ne nous manquait plus qu’environ 1%, ce qui n’était pas gagné au vu du budget. Lors de la clôture annuelle, le service financier constate qu’une partie de l’avenir rêvé est devenue réalité. Derrière tous les chiffres et les statistiques se cachent des histoires de vie qui peuvent commencer un nouveau chapitre avec espoir. Ce sont ces chapitres dont je me souviens à l’occasion de mon dixième anniversaire chez SAM global. Quelle période passionnante ! Mon travail consiste tout d’abord à développer des systèmes ERP, à optimiser des solutions d’assurance, à préparer des budgets et des bilans et à établir des statistiques. Ce qui me fascine et m’émeut toujours, ce sont les visites de nos expa- triés et des volontaires locaux. Ainsi, la formation profes- sionnelle au Népal ou la lutte contre la traite des êtres hu- mains au Cambodge prennent un tout autre visage. J’aime y contribuer avec mes compétences.
But 3’700’000
Entrées 3’650’000
But 2’780’000 Entrées
2’550’000
But 1’850’000
Entrées 1’358’000
But 930’000
Entrées 550’000
2 e trimestre
4 e trimestre
3 e trimestre
1 er trimestre
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IMPRESSUM Rédaction SAM global Tobias Göttling et team Graphisme Albert Zimmerli Impression Jordi SA, Belp Traduction et relecture A. Bolliger, C. Dentan, M. Deriaz, P. Deriaz, R. Gindroz, J-P. Habegger, C. Reifsteck Siège central SAM global, Wolfensbergstrasse 47, CH-8400 Winterthur Tél +41(0)52 269 04 69 IBAN : CH58 0900 0000 8400 1706 5 BIC : POFICHBEXXX Secrétariat romand SAM global, Impasse de Grangery 1, CH-1673 Ecublens Tél +41(0)24 420 33 23 Tél portable : + 41(0)76 565 81 20 ecublens@sam-global.org www.sam-global.org/fr Diffusion du SAM Allons 2 000 exemplaires / 4x par année Banques d’images Archives SAM global, Adobe Stock
BURKINA FASO
unterfinanziertes Projekt bewerben: ProAGRO Burkina Faso -> ähnlich wie im Weihnachtsmailing Vorderseite, nur mit Titel: „789 vertriebene Gemeinden & 624 vertriebene Pastoren brauchen uns!“
Nous aidons les personnes touchées par le terrorisme qui ont dû fuir. Notre église partenaire les accompagne dans la construction d’une nouvelle existence. Grâce à des microcrédits, des familles peuvent se lancer dans l’éle- vage, acheter des métiers à tisser ou cultiver un jardin. Les remboursements sont réinvestis l’année suivante afin que toujours plus de personnes dépla- cées puissent en profiter. Sont sélectionnés les personnes particulièrement dé- favorisées ainsi que les pasteurs qui ont perdu leur église et donc leur emploi.
Plus d’infos sur les manière de donner : sam-global.org/projekt/probaagi
SAM signifie Serve And Multiply (servir et multiplier) : nous désirons servir des gens de différentes cultures et religions dans leur intégralité, selon l’exemple que nous a laissé Jé- sus-Christ, afin qu’ils puissent faire l’expérience pratique de l’amour de Dieu, et la partager avec d’autres. Le siège principal se trouve à Winterthour (Suisse). Il existe des représentations de SAM global en Suisse romande, en France et en Belgique. SAM global est une organisation sans but lucratif, fondée en 1889. Avec de nombreux col- laborateurs européens et locaux, SAM global fournit un travail de développement durable dans onze pays : Angola, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Chine, Guinée, Inde, Népal, Sri Lanka et Tchad. SAM global travaille dans le monde entier en collaboration avec des églises protestantes-évangéliques, des organisations partenaires locales et des œuvres de bienfaisance. De nombreux bénévoles s’engagent aussi pour ce travail.
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Code d'honneur Ehrenkodex
Il y eut une rivalité entre les disciples pour déterminer qui devait être considéré comme le plus grand parmi eux. ... Que cela ne soit pas votre cas, mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui commande comme celui qui sert.
Luc 22. 24-26
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