Découvrez le numéro 981 de Finances News Hebdo, premier hebdomadaire de l'information financière au Maroc
Du 3 juillet 2025 - 8 DH - N° 1202
PREMIER HEBDOMADAIRE DE L'INFORMATION FINANCIÈRE AU MAROC
Directeur de la publication : Fatima Ouriaghli
Bourse Vicenne mise sur l’innovation médicale et l’Afrique
Conjoncture Croissance tonique, chômage chronique
Entretien avec Adil Bennani, président de Vicenne
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● À peine quelques mois après son arrivée à la tête de Maroc Telecom, Mohamed Benchaâboun a déjà imprimé sa marque. Derrière sa discrétion bien connue, c’est une stratégie finement orchestrée qui se déploie, redonnant souffle et cap à l’opérateur historique.
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Algérie-France Une plume, un ballon et des années de prison
L'efficacité agricole crée un «paradoxe de l'eau» Stress hydrique Entretien avec Ghalia Mokhtari, avocate et auteure principale du Policy Paper de l’IMIS.
Assurance Bientôt la fin de l’«ancienne» solvabilité P. 9
P.20 à 25
P. 3
Dépôt légal : 157/98 ISSN : 1114-047 - Dossier de presse : 24/98 - Adresse : 83, Bd El Massira El Khadra, Casablanca - Tél. : (0522) 98.41.64/66 - Fax : (0522) 98.40.22 - Adresse web : www.fnh.ma
SOMMAIRE
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FINANCES NEWS HEBDO JEUDI 3 JUILLET 2025
Voyons voir : Algérie-France : Une plume, un ballon et des années de prison Ça se passe au Maroc 3 4 ACTUALITÉ
32 HIGH-TECH
Editorial
Smartphones : Le trio Apple-Samsung-Xiaomi toujours dominant
BOURSE & FINANCES
Point Bourse Hebdo : Le Masi signe son meilleur semestre depuis 2006 Sociétés de financement : Plus de 225 milliards de DH injectés dans l'économie nationale en 2024 Assurance : Bientôt la fin de l’«ancienne» solvabilité Stratégie : Vicenne mise sur l’innovation médicale et l’Afrique Maroc Telecom : La révolution silencieuse de Benchaâboun
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Fatima Ouriaghli Directeur général, Responsable de la publication
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33 L'UNIVERS DES TPME
Gaza
L La logique du carnage
Entretien avec Yassine Essadiq : Relab, «Nous anticipons une montée en puissance progressive du reconditionné»
a bande de Gaza, déjà ravagée par près de deux ans d’une guerre interminable, continue de sombrer dans le chaos. Dans ce territoire où les massacres perpétrés par l’armée israélienne commencent à s’inscrire dans la mémoire col- lective comme une normalité, la population s’accroche au maigre espoir d’une trêve. Maigre espoir nourri par le président américain Donald Trump, qui a annoncé qu’Israël acceptait les «conditions nécessaires» à un cessez-le-feu de 60 jours. Objectif : libérer les otages encore détenus (49 officiellement recensés, dont 27 présumés morts) depuis le 7 octobre 2023 et, pourquoi pas, ouvrir une brèche vers la fin du conflit. Une initiative soutenue par l’opposition israélienne et encouragée par le Qatar et l’Egypte. En attendant, sur le terrain, rien ne semble ralentir la folie meurtrière de Tsahal. L’armée israélienne a multiplié les frappes mardi, avec «plus de 140 cibles terroristes» en 24 heures, selon ses déclarations. Tout y passe : cafés, écoles ou encore camps de déplacés… Le comble de l’horreur ? Les points de distribution alimentaire se trans- forment en zones de tir. Depuis la fin mai, plus de 580 civils ont été tués et plus de 4.000 blessés alors qu’ils tentaient de récupérer des colis d’aide. Le programme mis en place par la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les Etats-Unis, est dénoncé par plus de 170 ONG comme un «piège mortel». Le massacre, lundi, du café «Al-Baqa» , qui a fait 24 morts, dont notam- ment des femmes, des enfants et des personnes âgées, en dit long sur la nature de cette guerre : une entreprise de nettoyage ethnique enveloppée sous le prétexte fallacieux du «droit à la légitime défense». Au final, les chiffres sont forcément vertigineux. Plus de 56.600 morts côté palestinien, pour l’essentiel des civils, en plus d’un système de santé en lambeaux. Des ONG décrivent une situation «hors contrôle» , tandis que la Croix-Rouge alerte sur le manque de médicaments et même de… sacs mortuaires. Dans ce chaos absolu, la diplomatie s’agite mollement. Trump menace d’être «très ferme » avec Netanyahu pour obtenir un accord de cessez- le-feu. L’aile dure du gouvernement israélien s’oppose, quant à elle, à tout répit tant que le Hamas ne sera pas «anéanti» . Le Hamas, de son côté, veut une trêve définitive et un retrait des troupes israéliennes. Une exigence qui n’a rien de surréaliste au vu de la violence actuelle, mais qui bloque toute avancée concrète. Disons-le : ce conflit n’est pas une «riposte». Il est devenu une entre- prise génocidaire où la fin justifie les moyens les plus iniques. On prétend cibler le Hamas, mais on pulvérise des mères, des bébés, des enfants et des vieillards. On frappe des écoles, des cafés et des hôpitaux. Et on se justifie ensuite en parlant de «terroristes infiltrés» ou d’erreurs à «examiner». Quel cynisme ! u
ECONOMIE
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Conjoncture : Croissance tonique, chômage chro- nique Stress hydrique : Quand l'efficacité agricole crée un «paradoxe de l'eau» Entretien avec Ghalia Mokhtari : Ressources hydriques, «La gouvernance de l’eau ne peut être durable que si elle repose sur une adhésion forte des usagers» Campagne 2025/2026 : Des débuts encourageants, mais fragiles Maroc Digital 2030 : Construire un futur numérique inclusif Entretien avec Abdeljalil Sadik : Transformation digitale, «Le Maroc trace sa voie vers une éco- nomie numérique souveraine» Assises nationales de l’IA : Le Maroc code son ave- nir numérique
Batteries vertes : Le Maroc amorce une nouvelle ère industrielle 34 DEVELOPPEMENT DURABLE
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• Directeur des rédactions & Développement : David William • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Youssef Seddik, Khalid Aourmi, Ibtissam Zerrouk, Désy Mbakou • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique & maquettiste : Abdelillah Chamseddine • Mise en page : Zakaria Beladal
• Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sochpress • Tirage 5.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05 • S.A.R.L. au capital de 5.000.000,00 DH - C.N.S.S. 600 50 62 I.F. 1022303 - Patente 35770001 - ICE N° : 001526693000021
• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com
VOYONS VOIR
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FINANCES NEWS HEBDO JEUDI 3 JUILLET 2025
Algérie-France
Une plume, un ballon et des années de prison
crise diplomatique internationale. Son cas inquiète jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Emmanuel Macron, en personne, a récla- mé un geste d’humanité, d’autant que l’homme a un cancer de la prostate, alors que le vindicatif ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait préféré jouer la carte de la modération pour ne «gâcher aucune chance» de libération. Rien n’y fait. Seul espoir maintenant : une éventuelle grâce présidentielle le 5 juillet, date hautement sym- bolique de l’indépendance algérienne. Mais le dialogue entre Alger et Paris est si rouillé et les nerfs si à vifs que même une grâce présidentielle pourrait être interprétée comme une faiblesse. Puis, il y a Christophe Gleizes, 36 ans, journa- liste sportif, reconnu pour ses enquêtes sur les coulisses du football, collaborateur de So Foot et Society. Un profil a priori inoffensif, jusqu’à ce qu’il décide de s’intéresser à la Jeunesse spor- tive de Kabylie (JSK). Malheureusement pour lui, l’un des dirigeants de ce club populaire de Tizi Ouzou et institution footballistique algérienne est également membre du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par Alger depuis 2021. Une poignée de mails et quelques échanges professionnels, dont certains antérieurs à sa venue en Algérie, et voilà que le journaliste se retrouve dans le viseur de la justice algérienne. Résultat : sept ans de prison ferme pour « apo-
logie du terrorisme» . Sept ans ! Le journaliste va faire appel. La France a «regretté vivement» et a «réaffirmé son attachement à la liberté de la presse» . Mais au fond, que disent les cas Sansal et Gleizes ? Rien de nouveau. Ou plutôt, tout ce que cette relation franco-algérienne ne veut pas s’avouer. Une vieille histoire d’amour postcoloniale qui tourne au divorce rancunier à chaque désac- cord politique. L’élément déclencheur ? Juillet 2024 et la recon- naissance par la France du plan d’autono- mie marocain pour le Sahara. Un geste fort, applaudi à Rabat, qui a littéralement hystérisé Alger. Depuis, c’est l’engrenage : diplomates expulsés, coopération judiciaire gelée, visas diplomatiques suspendus et joutes verbales enflammées. Il faut dire que l’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune, crispée sur sa souveraineté, vit toute critique comme une insulte nationale. Si l’affaire Sansal est historique et politique, celle Gleizes, elle, est surtout révélatrice de la paranoïa d’un régime qui voit des conspirations là où il n’y a que du journalisme. L’un a trop cru à la force des idées et l’autre à la neutralité du sport. Ils en paient aujourd’hui le prix. Derrière les barreaux. Mais dans les deux cas, la disproportion des peines (cinq et sept ans de prison) dit tout : il ne s’agit pas ici de justice, mais de messages politiques. Et d’un bras de fer. ◆ oui , je souhaite m’abonner à cette offre spéciale pour 1 an BULLETIN D’ABONNEMENT Mon abonnement comprend : ❑ 48 numéros Finances News hebdo & 2 numéros du Hors-série. Voici mes coordonnées : ❑ M ❑ Mme ❑ Mlle Nom/Prénom : ................................................................................... Adresse : ............................................................................................ Ville : ............................. Code Postal : ............................................ Tél : ........................................ Fax : ................................................. E-mail : ............................................................................................. Mon règlement ci-joint par : ❑ Chèque bancaire ou virement bancaire à l’ordre de JMA Conseil : Banque Populaire, Agence Abdelmoumen, Compte N° 21211 580 5678 0006-Casablanca - (Maroc)
O n croyait avoir tout vu dans les relations tumul- tueuses entre la France et l’Algérie : les rappels d’ambassadeurs, les petites phrases assas- sines, les coups de menton médiatiques, les envolées nostalgiques sur la guerre d’indépen- dance, les batailles de mémoire et les brouilles à répétition… Mais voilà que la joute diplomatique prend désormais les traits fatigués de deux hommes : Boualem Sansal, écrivain de 80 ans au verbe libre, et Christophe Gleizes, journaliste sportif spécialiste du ballon rond. Commençons par Boualem Sansal, condamné ce 1er juillet à cinq ans de prison ferme par la cour d’appel d’Alger pour «atteinte à l’unité nationale», entre autres griefs. Son crime ? Avoir osé, lors d’un entretien en octobre 2024 au média français Frontières, évoquer ce que bien des historiens murmurent sans oser trop l’écrire : que les frontières de l’Algérie ont été dessinées par la France coloniale, parfois au détriment du Maroc. Par D. William
Boualem Sansal n’est ni diplomate ni carto- graphe, mais romancier. Et comme tout écri- vain digne de ce nom, il parle à sa manière de la vérité, de l’histoire et de ses zones grises. Visiblement, en Algérie, ces nuances peuvent valoir cinq ans de privation de liberté et une
ÇA SE PASSE AU MAROC
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Aide directe au logement 54.000 bénéficiaires A u total, 54.000 bénéficiaires, dont 3.000 en milieu rural, ont pro- fité du programme d’aide directe au logement, selon le secrétaire d’État chargé de l’Habitat, Adib Benbrahim. Plus de 167.000 demandes ont été enre- gistrées à l’échelle nationale depuis le lancement du programme en 2023. Soulignant l’attention portée au monde rural, Benbrahim a annoncé que le
L’ Office des changes a dévoilé sa nouvelle stratégie 2025-2029, articulée autour de six axes prioritaires : innovation réglemen- taire, contrôle intelligent, modernisation de la production sta- tistique, transformation digitale, amélioration de l’expérience usager et gouvernance responsable. Élaborée de manière participative, cette feuille de route vise à faire de l’Office un acteur clé du développement économique et de la préservation des équilibres extérieurs. Guidée par les hautes orientations royales, cette stratégie s’inscrit dans la continuité des actions passées tout en répondant aux évolu- tions nationales et internationales. Elle ambitionne notamment de simplifier et clarifier la réglementation des changes, de mettre en place un dispositif de contrôle ciblé sur les zones à risque, et de renforcer la fonction statistique pour appuyer les décisions publiques et privées. L’Office entend également accélérer sa transition numérique, amélio- rer la qualité de service à l’usager à travers plus de proximité et de simplicité, et instaurer une gouvernance durable au service de l’effi- cacité institutionnelle. ■ Office des changes : Nouvelle stratégie pour la période 2025-2029
groupe Al Omrane lancera, dès août, la construction de 2.930 logements dans 49 centres ruraux émergents, comme Sidi Rahal, Aït Ourir ou Zagora. Objectif : stimuler l’économie locale et renforcer l’offre en logements dans ces territoires. Le groupe prévoit au total 147.000 unités d’ici 2028. En parallèle, la deuxième phase du programme dédié aux Ksour et kasbahs (2025-2030) touchera près de 100 sites dans 15 provinces, au bénéfice de 40.000 habitants. Elle mobilisera 1,5 milliard de dirhams, dont 550 millions du ministère, le reste étant assuré par d’autres départements. ■
Formation par alternance Le gouvernement vise 100.000 bénéficiaires d'ici fin 2025
SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 221.916.300 DE DIRHAMS SIÈGE SOCIAL : 120-122, BD HASSAN II- CASABLANCA RC CASABLANCA 22 829 / IF : 108 48 66
L e gouvernement ambitionne de porter le nombre de bénéficiaires de la formation profession- nelle par alternance de 31.000 à près de 100.000 d'ici fin 2025, a annoncé le ministre de l'Inclusion éco- nomique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Un budget de 500 millions de dirhams y est consa- cré, avec un appel aux Régions pour un appui complémentaire.
COMMUNIQUÉ
L’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires de « AXA Crédit » s’est réunie le 30 juin 2025 à 10 heures au siège social de la société. L’Assemblée Générale a approuvé les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2024 et les résolutions qui lui ont été soumises. Les Etats de synthèse de « AXA Crédit » au titre de l’exercice 2024 ont été certifiés par les Commissaires Aux Comptes et publiés préalablement à la tenue de l’AGO dans le journal d’annonces légales « FINANCES NEWS ».
Ce dispositif, jugé efficace contre le chômage des non-diplômés, verra l’aide par bénéficiaire passer de 4.000 à 5.000 dirhams, tout en réduisant la durée des formations pour mieux s’adapter aux réalités sociales. Le ministre a souligné la baisse du taux de travailleurs sans diplôme, passé de 68% en 2013 à 43%, tout en insistant sur la nécessité de renforcer la formation continue pour cette catégorie. ■
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BOURSE & FINANCES
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Point Bourse Hebdo Le Masi signe son meilleur semestre depuis 2006
Evolution de l'indice Masi depuis début juillet 2024
Le Masi signe un semestre historique, porté par un appétit boursier solide malgré les incertitudes mondiales. L’indice phare de Casablanca s’envole de près de 24% sur les six premiers mois de 2025, sa meilleure performance semestrielle depuis 2006.
L Par Y . Seddik
e Masi vient de boucler la première moitié de 2025 sur un rythme que l’on n’avait plus vu depuis près de vingt ans. À +23,85%, l’indice phare de la Bourse de Casablanca ter- mine le semestre à 18.296,6 points, porté par un appétit boursier qui a tenu bon malgré un climat mondial instable. On aurait pu croire que le retour des tensions commerciales amé- ricaines en avril, avec Trump à la manœuvre, ou l’escalade drama- tique entre l’Iran et Israël en juin, auraient coupé l’élan. Rien de tout cela. Les investisseurs ont traversé les turbulences, parfois en repliant légèrement les voiles, mais sans quitter le navire. Résultats pour les autres indices de la place : le MASI.20, qui regroupe les valeurs les plus liquides, affiche +25,42% à 1.496,29 points. L’indice ESG gagne 22,56%, le Mid and Small Cap avance de 15,19%. Tout le marché a progressé, mais à des vitesses différentes selon les sec- teurs. Sectoriellement, certaines hausses
donnent le tournis. Le secteur «BTP» bondit de… 260,24%. L’électricité progresse de 108,96%, les mines de 70,72%. À l’opposé, le transport (-14,95%) et les boissons (-14,03%) restent scotchés au sol, pris par des vents contraires sectoriels. Du côté des valeurs, on retrouve le phénomène Stroc Industrie en haut du tableau avec +491,56%, sui- vie de Fenie Brossette (+289,81%), Stokvis Nord Afrique (+267,62%) et S.M Monétique (+169,36%). Les replis restent rares et limi- tés : Rebab Company (-24%), SBM (-18,01%) ou encore CTM (-14,95%). Les flux sont fournis : plus de 65,39 milliards de dirhams échangés sur le semestre (Vs. 41 milliards au 1 er semestre 2024), dominés par Attijariwafa bank (6 Mds de DH), TGCC (4 Mds de DH) et Marsa Maroc (4 Mds de DH). La capitalisa- tion boursière dépasse désormais 959 milliards de dirhams, s’appro- chant à nouveau des niveaux psy- chologiques symboliques. Comment expliquer une telle envo-
TOP Performances
FLOP Performances
Rebab Company SBM CTM
-24%
+491,56% +289,81%
Stroc Industrie Fenie Brossette Stokvis Nord Afrique
-18,01%
-14,95%
+267,62%
lée ? D’abord, une croissance éco- nomique qui résiste, des bénéfices d’entreprises qui tiennent malgré les chocs, une politique monétaire accommodante qui entretient l’oxy- gène du marché. Ensuite, des flux d’investissements soutenus, portés par l’anticipation de la CAN 2025 et des préparatifs pour le Mondial 2030, sans oublier les chantiers d’infrastructures stratégiques qui structurent l’agenda national. S’ajoute à cela une accalmie pro- longée sur le marché obligataire qui donne l’avantage aux actions.
Il faut dire que cette dynamique rap- pelle les grandes années du Masi : 2006 (+29% au S1), 2007 (+21% au S1). Le marché avait alors surfé sur une vague longue de croissance avant le choc de 2008. Aujourd’hui, l’histoire se répète, mais dans un environnement mondial infiniment plus incertain. Car le décor reste bel et bien instable. Les risques géopolitiques sont permanents, la volatilité s’accentue, les équilibres restent fragiles. Mais pour l’instant, le marché avance, s’adapte, et continue d’attirer les flux. ◆
BOURSE & FINANCES
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avec un chantier en cours pour la régularisation du stock historique.
Factoring et Supply Chain Finance, vers une stratégie nationale Sur le volet du factoring, l’APSF a travaillé en lien avec le ministère de l’Economie et des Finances, la SFI et Bank Al-Maghrib sur l’éla- boration d’une stratégie nationale pour le financement de la chaîne d’approvisionnement (Supply Chain Finance). Les sociétés spé- cialisées ont été sollicitées afin de contribuer à l’orientation de cette stratégie, dans l’objectif de fluidifier le financement des four- nisseurs et sous-traitants. Si le crédit à la consommation reste un moteur de la demande interne, le secteur se montre plus vigilant. Avec la TGR-DDP, l’APSF milite pour un contrôle renforcé sur l’ins- truction des dossiers, notamment pour les prêts octroyés aux fonc- tionnaires, qui doivent transiter impérativement par les comptes domiciliataires de salaires. Des avancées ont été obtenues avec la CMR pour alléger les démarches des pensionnés, et avec le RCAR pour généraliser la convention de précompte bilatérale. Dans la continuité des réflexions menées avec Bank Al-Maghrib, les sociétés de crédit ont par ailleurs adopté un code éthique encadrant les pratiques des intermédiaires, dans le but d’assainir le marché et d’instaurer des pratiques respon- sables vis-à-vis des emprunteurs. Le président de l’APSF, Abdallah Benhamida, a salué la disponibilité et l’ouverture des partenaires insti- tutionnels, notamment le ministère de la Justice, BAM, la direction du Trésor, la TGR, la CMR, le RCAR et la Narsa, qui ont accompagné l’association dans ses chantiers structurants. Il a également rendu hommage aux responsables des sociétés membres ayant active- ment contribué aux groupes de travail de l’APSF. Le rapport 2025 de l’APSF, qui sera publié prochainement, revien- dra en détail sur ces avancées et mettra en lumière les acteurs ayant contribué à faire progresser les pratiques et la solidité du sec- teur. ◆
En 2024, les socié- tés de financement ont confirmé leur rôle
de levier dans le financement de l’économie.
Sociétés de financement Plus de 225 milliards de DH injectés dans l'économie nationale en 2024 R L’Association professionnelle des sociétés de financement a donné un coup d’accélérateur à ses chantiers : accès élargi aux données via les BIC, digitalisation des procédures judiciaires et renforcement de la prévention du surendettement. Par Y. Seddik L’année 2024 a également été marquée par la promulgation de la loi relative aux Bureaux d’infor- mation sur le crédit (BIC), per- mettant aux sociétés de finance- ment d’accéder à des données non financières en complément des informations restituées par le Crédit Bureau. Cette avancée vise à affiner l’évaluation du risque de crédit, notamment pour les TPME, tout en contribuant à la lutte contre le surendettement. Par ailleurs, l’APSF a poursuivi ses concertations avec Bank Al-Maghrib, le ministère de la Justice et le secteur bancaire pour simplifier les procédures judi- ciaires liées aux activités de crédit. éunie le 26 juin à Casablanca, l’Assemblée générale de l’APSF a confirmé l’engagement des socié- tés de financement à accompa- gner l’économie marocaine, tout en accélérant la modernisation de leurs pratiques et le renforcement des garde-fous contre le surendet- tement. Au 31 décembre 2024, les sociétés de financement ont injecté plus de 225 milliards de dirhams dans l’éco- nomie, en progression de 5,6% par rapport à 2023. Une évolution jugée solide dans un environnement où le financement des TPME et des par- ticuliers demeure un levier essentiel de soutien à la consommation et à l’investissement. Un projet de plateforme digitale, Tabadoul, piloté par le ministère de la Justice, devrait permettre aux sociétés de financement de mieux gérer leurs dossiers devant les tribunaux et de réduire les délais et les coûts associés. Une attention particulière a été portée au traitement des dossiers de crédit-bail et au fonctionnement du Registre national électronique des sûretés mobilières, notam- ment pour intégrer les opérations de factoring. Parallèlement, la dématérialisation des procédures d’enregistrement des nantisse- ments, opérée en collaboration avec la Narsa, est pleinement opé- rationnelle pour les flux récents,
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Assurance Bientôt la fin de l’«ancienne» solvabilité D Dès 2026, les assureurs devront appliquer un nouveau cadre prudentiel de solvabilité basée sur les risques (SBR). Ce régime mettra fin aux anciens calculs simplifiés et obligera les compagnies à mesurer leurs marges en tenant compte de l’ensemble des risques qu’elles portent réellement. Explications. Par Y. Seddik Trois séries de tests ont déjà été menées sur le volet quantitatif. Les chiffres sont clairs : le ratio de solvabilité, aujourd’hui autour de 3,5, passerait à 2,25 sous SBR. Une baisse logique, mais qui ne met pas en péril la solidité des assureurs. Sur le volet gouvernance, la circu- laire Pilier 2 est prête, en attente d’homologation. Les compa- gnies l’appliquent déjà dans les faits, ajustant leurs organes de contrôle, leur dispositif de gestion des risques et leur gouvernance interne. ’
l’intérêt de ce secteur et qu’elle soit pérenne», insistait-il.
Pourquoi ce virage ? Aujourd’hui, les assureurs affichent des marges de solva- bilité confortables, mais calcu- lées sur une approche simplifiée. Demain, ils devront démontrer qu’ils tiennent compte des chocs de marché, des risques sur leurs investissements, des aléas opé- rationnels ou des changements de taux. La réforme vise à rendre ces marges plus représentatives de la réalité. Ce n’est donc pas qu’une affaire de conformité. Les compagnies devront revoir la façon dont elles gèrent leurs portefeuilles d’actifs, leurs politiques de souscription et leurs stratégies de couverture. Certaines devront renforcer leurs fonctions actuarielles et de ges- tion des risques. D’autres y voient déjà l’occasion de revoir leur allo- cation d’actifs, de mieux calibrer leurs produits et de se prépa- rer à un environnement financier plus exigeant. Si tout se déroule comme prévu, le Maroc disposera en 2026 d’un marché de l’assu- rance fonctionnant sur des bases plus transparentes, comparables à celles des grands marchés inter- nationaux, tout en restant capable d’absorber les risques à venir. ◆
ici quelques mois, les compa- gnies d’assurances ne calcule- ront plus leur solvabilité comme avant. Elles passeront sous un régime dit Solvabilité basée sur les risques (SBR), un cadre qui force les assureurs à tenir compte de tous les risques qu’ils portent réellement dans leurs comptes : placements, crédit, opérationnel, et non plus seulement le risque de souscription. Le projet, dans les tuyaux depuis 2018, touche à son terme. La cir- culaire sera publiée d’ici la fin de l’année, pour application sur les comptes 2025 et une entrée en vigueur complète en 2026, informe la Fédération marocaine des assurances dans sa lettre mensuelle. Il faut dire que la réforme n’est pas imposée à froid : l’ACAPS a multiplié les tests avec les com- pagnies pour stabiliser le modèle.
continuons à accompagner les compagnies dans la compréhen- sion du modèle avant sa géné- ralisation» , expliquait récemment Abderrahim Chaffai, président de l’ACAPS, lors des Nuits de la Finance organisées par Finances News Hebdo. Il reste une étape technique : réus- sir la transition entre l’ancien et le nouveau cadre, ce que l’ACAPS appelle «l’articulation». Ce pas- sage sera discuté avec les acteurs du marché pour éviter tout blo- cage. «Si tout se passe bien, le système SBR sera en place pour 2026 pour les comptes de 2025. Tout est étudié avec l’ensemble des parties prenantes pour que cette réglementation soit dans
Autre élément clé : l’ORSA (Own Risk and Solvency Assessment), qui impose aux compagnies de faire leur propre évaluation de sol- vabilité en fonction de leur pro- fil de risque. L’outil est finalisé, partagé avec le marché, et reste en phase d’explication pour une prise en main complète. «Nous
Les trois piliers de la SBR
Pilier 1 : Quantitatif Évalue les actifs, les passifs et le capital requis selon les risques réels (marché, crédit, opérationnel, souscription). Objectif : disposer d’un capital suffisant en fonction du profil de risque, pas d’un capital théorique. Pilier 2 : Gouvernance et gestion des risques Impose aux compagnies de structurer leur dispositif de contrôle interne, d’identifier et de piloter leurs risques, et de documenter leurs choix stratégiques. Inclut le dispositif ORSA, qui oblige chaque assureur à évaluer sa propre solvabilité. Pilier 3 : Reporting et transparence Oblige les compagnies à produire des rapports détaillés sur leur solvabilité et leurs risques, à destination de l’ACAPS et du public, dans un format harmonisé, pour renfor- cer la lisibilité du marché.
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Communication financière
EXERCICE AU 31/12/ 2024
BILAN ACTIF
BILAN PASSIF
En KMAD
En KMAD
PASSIF
31/12/2024
31/12/2023
ACTIF
31/12/2024
31/12/2023
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
0
0
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
7.486
8.135
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
197.259
140.901
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
485.794
98.701
. A vue
158.759 38.500
76.734 64.167
. A vue
480.765
83.618 15.083
. A terme
. A terme
5.029
Dépôts de la clientèle
376.170
75.149
Créances sur la clientèle
65.401
59.478
. Comptes à vue créditeurs
355.550
59.832
. Comptes d'épargne
0 0
0 0
. Crédits de trésorerie et à la consommation
0 0 0
0 0 0
. Dépôts à terme
. Crédits à l'équipement . Crédits immobiliers
. Autres comptes créditeurs
20.620
15.317
Titres de créance émis
0
0
. Autres crédits
65.401
59.478
. Titres de créance négociables
0 0 0
0 0 0
Créances acquises par affacturage
0
0
. Emprunts obligataires
. Autres titres de créance émis
Titres de transaction et de placement
0
0
Autres passifs
277.508
285.985
. Bons du Trésor et valeurs assimilées
0 0 0
0 0 0
. Autres titres de créance
Provisions pour risques et charges
3.287
4.111
. Titres de propriété
Provisions réglementées
0
0
Autres actifs
101.062
123.886
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
0
0
Titres d'investissement
0
0
Dettes subordonnées
0
0
. Bons du Trésor et valeurs assimilées
0 0
0 0
Ecarts de réévaluation
0
0
. Autres titres de créance
Réserves et primes liées au capital
14.904
14.904
Titres de participation et emplois assimilés
138.591
136.003
Capital
51.497
51.497
Créances subordonnées
0
0
Actionnaires. Capital non versé (-)
0
0
Immobilisations données en crédit-bail et en location
0
0
Report à nouveau (+/-)
-36.868
-46.116
Immobilisations incorporelles
82.008
82.633
Résultats nets en instance d'affectation (+/-)
0
0
Immobilisations corporelles
24.721
26.843
Résultat net de l'exercice (+/-)
21.306
9.247
TOTAL ACTIF
905.062
535.678
TOTAL PASSIF
905.062
535.678
ETAT DES SOLDES DE GESTION
HORS BILAN
En KMAD
En KMAD
HORS BILAN
31/12/2024
31/12/2023
ESG
31/12/2024
31/12/2023
ENGAGEMENTS DONNES
184.553
218.264
+ Intérêts et produits assimilés - Intérêts et charges assimilées
7.306
5.728
Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés
0 0
0 0
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés
12.718
13.090
3.600
13.300 204.964
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle
180.953
MARGE D'INTERET
-5.412
-7.363
Titres achetés à réméré
0 0
0 0
+ Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
0 0
0 0
Autres titres à livrer
ENGAGEMENTS RECUS
180.953
204.964
Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus d'établissements de crédi et assimilés Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers
0
0
Résultat des opérations de crédit-bail et de location
0
0
180.953
204.964
0 0 0
0 0 0
+ Commissions perçues - Commissions servies
274.768 155.496
217.511 124.206
Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
Marge sur commissions
119.272
93.306
En KMAD
+ Résultat des opérations sur titres de transaction + Résultat des opérations sur titres de placement
0 0
0 0
CPC
31/12/2024
31/12/2023
PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE
285.762
227.571
+ Résultat des opérations de change
-751
219
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
2.355 4.950
981
+ Résultat des opérations sur produits dérivés
0
0
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
4.747
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
0 0 0
0 0 0
Résultat des opérations de marché
-751
219
Produits sur titres de propriété
+ Divers autres produits bancaires - Diverses autres charges bancaires
0 0
0 0
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
Commissions sur prestations de service
274.768
217.511
Autres produits bancaires
3.688
4.332
PRODUIT NET BANCAIRE
113.109
86.162
CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE
172.653 12.678
141.408 13.013
+ Résultat des opérations sur immobilisations financières
-157
-70
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
+ Autres produits d'exploitation non bancaire - Autres charges d'exploitation non bancaire
15.516
21.082
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
40
77
0 0
0 0
101
102
- Charges générales d'exploitation
106.613
106.270
Autres charges bancaires
159.935
128.318
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
21.754
802
PRODUIT NET BANCAIRE
113.109
86.162
+ Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
-1.011
1.413 4.613
Produits d'exploitation non bancaire Charges d'exploitation non bancaire
15.516
21.082
101
102
+ Autres dotations nettes de reprises aux provisions
825
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION
106.613
106.270
RESULTAT COURANT
21.568
6.829
Charges de personnel
32.403
29.963
RESULTAT NON COURANT
468
3.017
Impôts et taxes Charges externes
668
1.426
40.660
41.887
- Impôts sur les résultats
730
598
Autres charges générales d'exploitation
5.864
6.409
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
21.306
9.247
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
27.019
26.585
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES
9.165
3.518
PRINCIPALES METHODES D’EVALUATION APPLIQUEES
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
598
498 610
Pertes sur créances irrécouvrables Autres dotations aux provisions
6.635 1.932
2.410
INDICATION DES METHODES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ETABLISSEMENT - La comptabilité de M2T est tenue conformément aux normes du PCEC - Les immobilisations : - Les immobilisations sont comptabilisées à leur coût d'acquisition - Amortissements : - Les amortissements sont calculés selon le système linéaire :
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES
8.823
9.474
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
6.223
2.521
Récupérations sur créances amorties
0
0
Autres reprises de provisions
2.600
6.953
RESULTAT COURANT
21.568
6.829
* mobilier de bureau d'exploitation x 20% * matériel de bureau d'exploitation x 20% * matériel informatique x (10% ; 15% ; 20%) * matériel roulant rattaché d'exploitation x 20% * autres matériels d'exploitation - Stock - Les stocks sont évalués à leur coût d'achat
Produits non courants Charges non courantes
1.137
3.123
669
106
RESULTAT AVANT IMPOTS
22.036
9.846
Impôts sur les résultats
730
598
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
21.306
9.247
Communication financière
EXERCICE AU 31/12/ 2024
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
CREANCES SUR LA CLIENTELE
En KMAD
En KMAD
Secteur privé
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
31/12/2024
31/12/2023
CREANCES
Secteur public
31/12/2024
31/12/2023
Entreprises financières
Entreprises non financières
Autre clientèle
1.(+) Produits d'exploitation bancaire 2.(+) Récupérations sur créances amorties 3.(+) Produits d'exploitation non bancaire 4.(-) Charges d'exploitation bancaire 5.(-) Charges d'exploitation non bancaire 6.(-) Charges générales d'exploitation
285.762
227.571
0
0
CREDITS DE TRESORERIE - Comptes à vue débiteurs - Créances commerciales sur le Maroc - Crédits à l'exportation - Autres crédits de trésorerie
16.653 172.653
24.205 141.408
770
208
79.594
79.685
7.(-) Impôts sur les résultats
730
598
CREDITS A LA CONSOMMATION
I.Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges
48.668
29.876
CREDITS A L'EQUIPEMENT
Variation des : 8.(+) Créances sur les établissements de crédit et assimilés
CREDITS IMMOBILIERS
-387.093
-37.947 -29.320
9.(+) Créances sur la clientèle
-5.923
65.401
65.401
59.478
AUTRES CREDITS
10.(+) Titres de transaction et de placement
0
0
CREANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE
11.(+) Autres actifs
22.825
-24.107
12.(+) Immobilisations données en crédit-bail et en location 13.(+) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
0
0
INTERETS COURUS A RECEVOIR
56.358 301.021
18.532 62.538
CREANCES EN SOUFFRANCE - Créances pré-douteuses - Créances douteuses - Créances compromises
14.(+) Dépôts de la clientèle 15.(+) Titres de créance émis
0
0
16.(+) Autres passifs
-8.477
4.442
II.Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation
-21.289
-5.862
TOTAL
65.401
65.401
59.478
III.FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I + II)
27.379
24.014
DETTES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES
17.(+) Produit des cessions d'immobilisations financières
0
0 0
18.(+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles
118
En KMAD
19.(-) Acquisition d'immobilisations financières
2.588
4.505 7.741
Etablissements de crédit et assimilés au Maroc
20.(-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles
12.879
Etablissements de crédit à l'étranger
21.(+) Intérêts perçus 22.(+) Dividendes perçus
0 0
0 0
Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des Chèques Postaux
DETTES
31/12/2024
31/12/2023
Autres établissements de crédit et assimilés au Maroc
Banques au Maroc
IV.FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENT
-15.350
-12.246
23.(+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus
0 0 0 0
0 0 0 0
- - - - - - - - - -
157.761
- - - - - - - - - -
- - - - - - - - - -
157.761
76.335
COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS
24.(+) Emission de dettes subordonnées
- - - - - -
- - - - - -
- - - - - -
VALEURS DONNEES EN PENSION
25.(+) Emission d'actions
- au jour le jour
- à terme
26.(-) Remboursement des capitaux propres et assimilés
EMPRUNTS DE TRESORERIE
27.(-) Intérêts versés 28.(-) Dividendes versés
12.678
13.090
- au jour le jour
0
0
- à terme
V.FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT
-12.678
-13.090
38.500
38.500
64.167
EMPRUNTS FINANCIERS
VI.VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+ IV +V)
-648
-1.322
-
-
-
AUTRES DETTES
998
998
399
INTERETS COURUS A PAYER
VII.TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE
8.135
9.457
TOTAL
-
197.259
-
-
197.259
140.901
VIII.TRESORERIE A LA CLOTURE DE L'EXERCICE
7.486
8.135
CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES
En KMAD
Etablissements de crédit et assimilés au Maroc
Etablissements de crédit à l'étranger
Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des Chèques Postaux
Autres établissements de crédit et assimilés au Maroc
CREANCES
31/12/2024
31/12/2023
Banques au Maroc
0
480.189
0
0
480.189
23.781
COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
VALEURS RECUES EN PENSION
- au jour le jour
- à terme
PRETS DE TRESORERIE
- au jour le jour
- à terme
0
4.985
0
0
4.985
14.790
PRETS FINANCIERS
0
0
0
0
0
0
AUTRES CREANCES
0
620
0
0
620
293
INTERETS COURUS A RECEVOIR
0
0
0
0
0
0
CREANCES EN SOUFFRANCE
TOTAL
-
485.794
-
485.794
38.864
TABLEAU DES PROVISIONS
En KMAD
PROVISIONS
31/12/2023
Dotations
Reprises
Autres variations
31/12/2024
PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF
32.897
20.424
25.505
0
27.816
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
0
0
0
0 0 0 0
0
Créances sur la clientèle Titres de placement
11.870
598
8.215
4.253
0
0
0
0
Titres de participation et emplois assimilés
21.026
19.826
17.290
23.563
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF
4.111
1.775
2.600
0
3.287
Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature
0 0 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0
Provisions pour risques de change Provisions pour risques généraux
Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires
Provisions pour autres risques et charges
4.111
1.775
2.600
3.287
Provisions réglementées
0
0
0
0
Total
37.007
22.200
28.105
-
31.103
Page 1 Page 2 Page 3 Page 4 Page 5 Page 6 Page 7 Page 8 Page 9 Page 10 Page 11 Page 12 Page 13 Page 14 Page 15 Page 16 Page 17 Page 18 Page 19 Page 20 Page 21 Page 22 Page 23 Page 24 Page 25 Page 26 Page 27 Page 28 Page 29 Page 30 Page 31 Page 32 Page 33 Page 34 Page 35 Page 36Made with FlippingBook flipbook maker