FNH N° 1184

SOMMAIRE

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FINANCES NEWS HEBDO JEUDI 13 FÉVRIER 2025

ACTUALITÉ

26 L'UNIVERS DES TPME

Editorial

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Voyons voir : Cryptomonnaie : L’étonnant paradoxe marocain !

Entretien avec Oussama Salihi : JaiTesté, «La voix des consommateurs au cœur des recomman- dations»

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Ça se passe au Maroc Ça se passe ailleurs

BOURSE & FINANCES

Point Bourse Hebdo : Un temps mort avant un temps fort Placements : Afflux massifs sur les OPCVM actions en janvier Bourse : Les paris 2025 de CFG Bank Ciment : Le secteur bien parti pour rattraper son retard Assurance habitation obligatoire : Une réforme structurelle inévitable Industrie financière africaine : Entre innovation technologique et consolidation institutionnelle Bourse : Feu vert de l'AMMC pour l'OPA obligatoire visant les actions Eqdom

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Fatima Ouriaghli Directeur général, Responsable de la publication

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DEVELOPPEMENT DURABLE

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Energies renouvelables : L’intermittence, un cheval à dompter Mobilité durable : Un virage vers un avenir plus vert

Corruption

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L Le prix de l’inaction

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e dernier classement de l’Indice de perception de la corruption (IPC) dévoilé par Transparency International n’a rien d’une surprise. Il révèle encore une fois que le Maroc patauge dans les sables mouvants de la cor- ruption. Un point de perdu, deux places de recul et une situation qui ne fait qu’empirer depuis 2018. En six ans, le Royaume a perdu 26 places pour se retrouver désormais au 99 ème rang mondial.

HIGH-TECH

La corruption, c’est cet impôt invisible que beaucoup de Marocains paient. Sauf que, contrairement aux impôts classiques, celui-ci ne sert ni à construire des écoles, ni à améliorer les infrastructures, mais plutôt à graisser des pattes déjà bien huilées. Pendant que le Danemark et la Finlande paradent en tête du clas- sement avec des scores qui feraient rougir d’envie n’importe quel fonctionnaire marocain honnête, notre pays, lui, se retrouve au sein des nations où la corruption est un sport national. Mais alors, que se passe-t-il réellement ? Pourquoi le Maroc, malgré les grandes déclarations officielles et les commissions anti- corruption à répétition, n’arrive-t-il pas à briser ce cercle vicieux ? Pourquoi les institutions censées traquer les pratiques douteuses n’arrivent-elles pas à combattre efficacement ce fléau ? Pourtant, son coût est faramineux : 50 milliards de dirhams par an, selon l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC). C’est l’équivalent du budget prévu pour la Coupe du monde 2030 que le Maroc organisera avec l’Espagne et le Portugal ! Résumons donc : chaque année, le pays s’offre un Mondial en pure perte, sans matchs et sans stades, juste avec des enveloppes qui disparaissent dans des poches d’indivi- dus véreux. Les petites entreprises, qui forment 96% du tissu éco- nomique marocain, en sont les premières victimes. En plus d’être écartées des marchés publics, elles doivent composer avec des délais de paiement interminables. Au final, des centaines de TPME déposent le bilan chaque année, étouffées par un système qui devrait les soutenir, mais qui, au contraire, les asphyxie lentement. Bien sûr, les gouvernements successifs n’ont pas manqué d’affi- cher leur indignation face à cette gangrène. Rapports, commis- sions, digitalisation des services publics pour réduire les occa- sions de corruption, stratégies nationales…, tout y passe. Mais dans les faits, les résultats sont faméliques. Au grand dam des citoyens, qui subissent chaque jour une corruption insidieuse, mais terriblement efficace. Et il en sera ainsi tant que le combat contre ce fléau se limitera à des slogans et des discours cosmétiques. u

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IA générative : Révolution ou menace pour la production de contenu ? Aux origines du gaming : À quand une vraie industrie ?

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Secteur minier : Amendement de la loi 13-33 pour stimuler l'investissement Casablanca-Settat : «La SRM s’est engagée dans un vaste programme d’investissement» Économie bleue : Dakhla, une success-story non sans défis Entretien avec Abdelmajid Belaiche : Médicaments, Pourquoi les prix flambent et qui en pâtit ? Campagne agricole : Une saison quasi compromise ! 18 19 20 22 25 ECONOMIE

32 SOCIÉTÉ

Corruption : Le Maroc recule dans le classement mondial

• Directeur des rédactions & Développement : David William • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Youssef Seddik, Khalid Aourmi, Ibtissam Zerrouk, Désy Mbakou • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique & maquettiste : Abdelillah Chamseddine • Mise en page : Zakaria Beladal

• Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sochpress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05 • S.A.R.L. au capital de 5.000.000,00 DH - C.N.S.S. 600 50 62 I.F. 1022303 - Patente 35770001 - ICE N° : 001526693000021

• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com

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