UNE NOUVELLE VISION POUR LA FER
Secrétaire général de la Fédération des entreprises romandes et, depuis juin 2023, directeur général de sa section genevoise, Philippe Fleury souhaite proposer de nouveaux services aux entreprises.
devait lui choisir un remplaçant. Il a ouvert des candidatures à l’interne et à l’externe et il a ap - proché un certain nombre de personnes. C’est par ce biais-là que je suis rentré dans la course et que je suis devenu le premier directeur gé - néral venant de l’extérieur de la FER Genève. Après avoir obtenu deux masters, l’un en lettres et l’autre en droit, vous avez finale- ment choisi cette deuxième discipline et vous êtes devenu avocat au barreau de Genève. Ce parcours ne vous prédisposait pas vraiment à rejoindre la FER... En fait, j’ai très peu pratiqué le seul métier d’avocat puisque, peu après avoir obtenu mon brevet, j’ai travaillé à Berne pour les autorités de surveillance du marché financier (l’anté - cédent de la FINMA). Là, j’ai eu l’occasion de côtoyer toutes les entreprises membres du marché financier en Suisse. J’ai rejoint ensuite KPMG où je conseillais les entreprises en ma - tière de compliance, c’est-à-dire de respect des lois, de gouvernance et de criminalité écono - mique. Ce qui signifie que, pendant seize ans, j’ai été au service de clients.
L La Fédération des entreprises romandes Genève (FER Genève) regroupe 29 000 sociétés et plus de 80 associations professionnelles. De - puis sa création en 1928, elle accompagne les entreprises et défend leurs intérêts. Comment êtes-vous arrivé à la direction générale de la FER Genève ? Par le biais du hasard et de l’intérêt. Mon pré - décesseur, Blaise Matthey, partant à la retraite, le comité directeur (c’est-à-dire le bureau du conseil d’administration) de la FER Genève
▲ Le nouveau patron de la FER souhaite proposer aux entreprises romandes des services concrets et utiles.
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èremagazine - décembre 2023
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