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FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 4 DÉCEMBRE 2025

Placement

BMCI ancre l’assurance-vie au cœur de la stratégie d’épargne

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Ambiance chaleureuse, le jeudi 27 novembre, dans l’espace conférences du Salon de l’épargne, où la BMCI a animé une session consacrée à la construction et à l’optimisation de l’épargne.

cains expriment un intérêt crois- sant pour les solutions d’épargne structurées. L’intervention de BMCI Assurance a permis d’ap- porter un éclairage clair sur les mécanismes essentiels : structu- rer son épargne autour de trois poches - précaution, projets et patrimoine -, activer les leviers de diversification, tirer parti de la puissance du temps et optimiser la fiscalité pour maximiser la per- formance. Selon Kenza Amor, cette démarche répond à une réalité concrète : «les épargnants doivent aujourd’hui composer avec l’infla- tion, la volatilité des marchés et des besoins qui évoluent tout au long de la vie. Une épargne sans stratégie, c’est du potentiel qui se perd». L’assurance-vie s’est imposée comme l’outil central de cette réflexion, portée par ses avan-

tages fiscaux, sa flexibilité de ges- tion et sa capacité à s’adapter à tous les profils. Les contrats multisupports, combinant fonds en dirhams sécurisés et unités de compte plus dynamiques, offrent ainsi un cadre moderne et perfor- mant pour accompagner les pro- jets à court, moyen et long terme. Un message clair ressort de cette session : reprendre la main sur son épargne, c’est aussi se don- ner la possibilité de financer ses projets avec sérénité. «Ouvrir un contrat, même avec un montant modeste, est déjà un pas impor- tant. Plus tôt on commence, plus tôt on bénéficie de la maturité fis- cale de l’assurance-vie », a conclu la Directrice générale de BMCI Assurance, invitant le public à passer d’une logique d’épargne passive à une stratégie construite et ambitieuse. ◆

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a conférence a été ouverte par Kenza Amor, Directrice générale de BMCI Assurance. «L’épargne n’est pas un simple réflexe finan- cier. Elle doit être pensée comme un véritable outil qui accompagne vos projets de vie, vos ambitions

et vos priorités», a-t-elle souligné d’emblée, donnant le ton d’une intervention à la fois pédagogique, accessible et résolument orientée vers l’action. Cette rencontre s’inscrit dans un contexte où les ménages maro-

Au Salon de l’épargne, CIH Capital Management a ouvert les portes de sa «cuisine interne» de gestionnaire d’actifs. De la «bonne idée» à la vraie conviction d’investissement CIH Capital Management

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actions, obligations et liquidités selon le profil de risque - pru- dent, équilibré ou offensif -, mais aussi selon le point du cycle. La société distingue ensuite quatre blocs de valeurs en portefeuille : «value» sous-valorisées, titres de rendement, valeurs de croissance et poche trading pour capter la volatilité. Dernier message clé adressé aux particuliers : il ne leur est pas demandé de reproduire ce process, mais de challenger leur conseiller. Poser les bonnes ques- tions, comprendre l’impact de la conjoncture sur son épargne et respecter un horizon de place- ment d’au moins cinq ans restent, pour CIH Capital Management, les conditions pour transformer une simple opportunité en conviction d’investissement durable. ◆

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bjectif affiché par son Directeur général, Mohammed Lamrini : montrer comment un profession- nel passe d’une simple idée à une conviction d’investissement construite, loin des tuyaux de café et des performances passées bran- dies comme argument commercial. Pour lui, investir reste d’abord un acte de confiance qui doit reposer sur des convictions, elles-mêmes fondées sur la compréhension de l’environnement dans lequel évo- lue le support d’investissement. Qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une IPO, la démarche est la même : analyser la résidence, le quartier, la dynamique écono-

mique, le secteur, la valorisation du marché, la politique monétaire… plutôt que de se contenter d’un «ça a pris 20% l’an dernier». Manar Tazi Cherti, responsable analyse et stratégie, formalise cette démarche autour d’un double prisme top-down et bottom-up. D’un côté, la lecture macroécono- mique et de marché : croissance, inflation, chômage, matières pre- mières, politique budgétaire et

monétaire, puis scénario central, pessimiste et optimiste. De l’autre, l’analyse sectorielle et titre par titre, avec un suivi serré de la masse bénéficiaire des sociétés cotées, des multiples de valorisation (PER) et des rendements (yield), dans un contexte où volumes et flux vers la Bourse signalent un cycle action redevenu porteur. Sur cette base se construit l’al- location d’actifs : arbitrage entre

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