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FINANCES NEWS HEBDO JEUDI 4 DÉCEMBRE 2025
Voyons voir : Putsch en Guinée-Bissau : L’éternelle querelle entre casernes et palais 4 ACTUALITÉ 6 Point Bourse Hebdo : Novembre casse le rythme BOURSE & FINANCES
ECONOMIE
Editorial
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Uber relance ses activités au Maroc : Les taxis en état d’alerte maximale Loi sur les coopératives : Vers un modèle plus simple et plus résilient Services externalisés : Le Maroc veut plus de part de marchés Entretien avec Youssef Chraibi : Offshoring, «La nouvelle offre vise à repositionner le Maroc non plus sur le coût, mais sur la valeur» Entretien avec Pr Selma El Hassani Sbai : Justice commerciale, «Quand le parquet sort de sa frilo- sité, l’équilibre entre entreprises, créanciers et marché se rétablit»
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SPÉCIAL SALON DE L'ÉPARGNE
Fatima Ouriaghli Directeur général, Responsable de la publication
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Du compte sur carnet à l’OPCVM : La stratégie d’épargne globale du Crédit Agricole du Maroc Cash Plus : Une fintech de proximité débarque en Bourse Disty Technologies : Une valeur de croissance qui s’aligne sur la vague IA, gaming et cybersécurité CFG Bank : En pleine croissance, la banque cible un doublement de taille d’ici 4 à 5 ans African Financial Investment : L’allocation d’actifs comme boussole Saham Bank : La banque promeut l’épargne respon- sable et créatrice de valeur Aradei Capital : Une foncière tournée vers la crois- sance Mutandis : Un profil grande conso avec plusieurs relais de croissance dès 2026 Red Med Capital : Immobilier et Private equity mis en avant Green Fintech : Lecture technique d’un marché marocain en pleine mutation Assurance-vie : Un outil central de gestion et de transmission du patrimoine Serval Asset Management : Cap sur une surpondé- ration des actions en 2026 Placements participatifs : Umnia Bank se posi- tionne au cœur de la future industrie des OPCVM De l’irrigation à la chaîne de valeur complète : CMGP Group confirme son changement d’échelle Al Barid Bank : L’épargne comme levier social et pilier de souveraineté financière Bourse de Casablanca : Comment accéder au mar- ché et profiter des IPO ? CIMR : La retraite complémentaire comme actif stratégique de long terme Placement : BMCI ancre l’assurance-vie au cœur de la stratégie d’épargne CIH Capital Management : De la «bonne idée» à la vraie conviction d’investissement Le Salon en images
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Russie - Europe
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V Poutine bande les muscles
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ladimir Poutine n’a pas seulement parlé aux journalistes lorsqu’il a affirmé, mardi, que la Russie était «prête dès maintenant» si l’Europe «souhaitait la guerre». Le président russe s’adressait à tout un continent, au moment précis où Washington tentait de rapprocher les positions russes et ukrai- niennes autour d’un plan de paix encore fragile. A Moscou, la mise en scène était millimétrée : d’un côté Poutine, campé dans son rôle de chef inflexible; de l’autre, les émissaires américains venus présenter
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Entretien avec Khaoula Touijer : Growmax, «Devenir un acteur panafricain de référence du e-commerce est notre objectif» 32 DEVELOPPEMENT DURABLE 30 L'UNIVERS DES TPME 29 Réforme du CNP : La fin du clair-obscur MÉDIAS Classement climat : Leadership mondial affirmé et défis persistants
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un projet remanié après consultations avec Kiev et plusieurs capitales européennes. Cinq heures d’entretien au Kremlin pour conclure qu’ «aucune solution de compromis» n’avait encore émergé concernant les territoires occupés. Des propos de Poutine, il ressort une pression directe sur les Européens qu’il accuse de freiner les efforts américains, mais aussi un moyen de contester la légitimité de l’Union européenne dans ces négociations. En repositionnant Washington comme seul interlocuteur valable, il cherche à margina- liser les Européens, présentés comme incapables d’élaborer un véritable programme de paix et trop alignés sur Kiev pour jouer utilement les médiateurs. Le contraste est d’autant plus fort avec les déclarations du chef de l’OTAN, Mark Rutte, qui se dit convaincu que l’action américaine finira par restaurer la paix sur le continent. La posture agressive de Moscou vise aussi à diviser le camp occidental. Le plan américain initial en 28 points, perçu comme très favorable à la Russie par plusieurs chancelleries, a d’abord été travaillé sans les alliés européens. Depuis, il a été amendé sous pression de Kiev et de l’UE, ce qui ne plaît guère à Moscou. En soulignant publiquement ces divergences, Poutine cherche à isoler l’Europe et à montrer que Washington serait prêt à avancer, mais que les Européens s’y opposeraient. Une manière de saper la cohésion du bloc transatlantique et de peser sur les négocia- tions avec les Américains. L’Europe n’a pourtant rien d’un acteur périphérique. Pour Emmanuel Macron, qui recevait lundi 2 décembre Volodymyr Zelensky à Paris, l’enjeu demeure d’obtenir une «paix juste et durable» . Pas une pause, pas un compromis bancal destiné à offrir à Moscou une nouvelle fenêtre d’opportunités, mais un cessez- le-feu assorti de garanties véritables. Le président ukrainien, fragilisé politiquement après la démission de son chef de cabinet sur fond de scandale de corruption, insiste lui aussi sur ce point : les pourparlers actuels ne doivent pas devenir une opération russe visant à alléger les sanctions. La séquence diplomatique est d’autant plus délicate que la Russie a réalisé ces der- nières semaines ses avancées territoriales les plus importantes depuis un an, multi- pliant frappes de drones et offensives sur plusieurs axes du front. Cette dynamique militaire complique la tâche américaine, qui cherche à produire un texte acceptable par Kiev sans renoncer aux réalités du terrain. Elle pèse aussi sur les Européens, qui savent que chaque kilomètre perdu réduit la marge de négociation. Et pourtant, malgré les pressions, l’Europe dispose d’atouts : sa capacité à soutenir financièrement et militairement l’Ukraine, son poids économique dans le régime de sanctions et l’expérience accumulée depuis trois ans dans la gestion du conflit. C’est pour contourner cette force collective que Moscou hausse le ton. Une Europe intimidée serait tentée d’accepter un accord imparfait. Une Europe désunie offrirait à la Russie la possibilité de négocier en bilatéral. Une Europe cohérente, au contraire, pourrait imposer ses lignes rouges. L’avertissement lancé par Poutine n’est donc pas une annonce de guerre, mais une tentative de remodeler le rapport de force. Tout l’enjeu consiste à savoir si l’Occident va céder au climat de peur que Moscou tente d’instaurer ou s’il parvient à transformer cette tension en stratégie cohérente. u
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34 SOCIÉTÉ
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Entretien avec Nabil Haddaji : Peines alternatives, «L’objectif des sanctions pénales est avant tout dis- suasif et non répressif»
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35 HIGH-TECH
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5G au Maroc : Premiers impacts, premières habi- tudes qui changent
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