ECONOMIE
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FINANCES NEWS HEBDO LUNDI 30 SEPTEMBRE 2025
d’emplois qualifiés et intégrateurs, favorisant ainsi un transfert de tech- nologies. Les priorités sont de mettre en avant ses secteurs d’avenir comme l’automobile, l’aéronautique, l’élec- tronique, les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, les biotechnolo- gies et l’intelligence artificielle. Ces filières, déjà soutenues par des IDE de poids (Renault, Stellantis, Boeing, Siemens Gamesa, OCP), constituent des vitrines attractives pour les parte- Une alternative ou un complément aux zones existantes ? FIT
simplifier et digitaliser les procédures. En rejoignant le FIT, le Maroc se donne ainsi les moyens de consolider son image de hub stratégique entre le Nord et le Sud, tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives commerciales et d’investissement. Si l’alliance n’en est qu’à ses débuts, elle représente déjà pour le Royaume une belle opportunité de diversifica- tion et de montée en gamme de ses flux d’IDE. ◆
Pour le Maroc, cette alliance représente une reconnais- sance de sa crédibilité sur la scène internationale et lui donne un accès à des marchés encore peu explorés.
naires du FIT. De plus, le Royaume peut également capitaliser sur sa stratégie «Maroc Digital 2030», qui vise à moderniser les douanes, renforcer la traçabilité et
intégrer les technologies de rupture dans le commerce international. Ces secteurs stratégiques sont déjà au cœur de la nouvelle Charte de l’inves- tissement et des réformes visant à
Pour Ahmed El Maghribi, le FIT se distingue des autres blocs commer- ciaux existants. Il ne remplace pas les accords de libre-échange déjà conclus par le Maroc, mais il vient les com- pléter. «On ne peut pas considérer pour l’ins- tant ce partenariat comme une alter- native pleinement opérationnelle pour le Maroc. À ce jour, une seule réunion ministérielle constitutive a eu lieu, un sommet virtuel est prévu avant la fin de l’année en novembre, et une réunion ministérielle en présen- tiel est programmée pour 2026. Ces prochaines rencontres permettront de mieux comprendre la nature du partenariat, le type de coopération et les avantages réservés aux membres», explique-t-il. Et de conclure que «le partenariat complète les efforts existants au sein de l’Organisation mondiale du com- merce et des autres accords régionaux, et n’impose aucune obligation légale. Son rôle se limite donc au soutien et à l’échange d’expertises entre les pays membres, et il ne peut se substituer aux accords commerciaux déjà conclus par le Maroc avec ses partenaires écono- miques, tels que les accords de libre- échange ou les accords douaniers bila- téraux. Cependant, l’adhésion future de pays économiquement puissants pourrait transformer ce partenariat en un véritable bloc économique, capable de développer des politiques commer- ciales communes et de faciliter les échanges entre les États membres».
POUR NE RIEN RATER DE LA BOURSE @bourse_news @boursenews www.boursenews.ma Bourse news
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