Notre prise en compte des enjeux de durabilité dans la gestion des risques
La thématique de la transition justifie d’évaluer les risques et les opportunités associés les enjeux de durabilité à court, moyen et long terme
Politique des risques de durabilité
Définition des risques de durabilité Le règlement SFDR introduit la notion de « double matérialité » , qui repose sur deux typologies de risques distinctes, mais complémentaires : Les risques de durabilité défini comme un événement ou une situation dans le domaine environnemental, social ou de la gouvernance qui, s’il survient, pourrait avoir un impact négatif important sur la valeur d’un investissement ; Les principales incidences négatives en matière de durabilité, ou principal adverse impact “PAI” : elles correspondent, quant à elles, aux impacts négatifs des décisions d’investissement d’un point de vue environnemental, social ou de bonne gouvernance. Parmi les risques de durabilité, on retrouve : Les risques physiques liés aux impacts physiques du changement climatique ou de l’érosion de la biodiversité Les risques de transition (de marché, réputation, réglementaire, technologique et de responsabilité) liés aux pertes financières causées par la transition vers une économie sobre en carbone Les risques de controverses Ces risques de durabilité sont pris en compte dans nos décisions d’investissements selon le degré croissant d’intégration des enjeux de durabilité dans la stratégie de l’OPC. Ils font partie des cartographies des risques financiers et ESG, et des contrôles réalisés par les équipes de gestion des risques et de conformité.
Cadre de contrôle et intégration Le pilotage des risques de durabilité est assuré par la Gestion des risques.
En 2022, la gestion des risques de Rothschild & Co Asset Management a poursuivi ses efforts d’intégration des risques de durabilité dans ses process standards. Elle a largement affiné sa cartographie des risques de durabilité par la mise en place de stress tests et de suivi d’indicateurs variés liés aux 3 domaines de l’ESG. Le choix des indicateurs de durabilité a été initié par la Gestion des Risques en collaboration avec les équipes ESG et Analyse Financière, Product Management et Conformité et validé avec les équipes de Gestion. Un mapping précis a été établi détaillant les modalités d’intégration des risques mentionnés et les éléments relatifs aux scenarios considérés (probabilité, impact et temporalité). Le cadre de contrôle est modulaire en fonction des indicateurs : il peut s’agir d’un suivi de l’évolution de l’indicateur dans le temps, d’un seuil maximum à ne pas atteindre au niveau du produit financier, d’un seuil d’avertissement au niveau émetteur ou d’une interdiction formelle d’investir. A ce stade, la fréquence des contrôles est également variable allant du quotidien au semestriel en fonction des indicateurs. Parallèlement, la gestion des risques veille à intégrer progressivement ces indicateurs dans les systèmes opérationnels (outils de passage d’ordres, de reporting, base de données ESG, etc.) pour faciliter leur pilotage ; ainsi qu’à familiariser au fil de l’eau l’ensemble des gestionnaires à la diversité des risques de durabilité et à la connaissance des risques encourus par leurs portefeuilles. Le cadre de contrôle est volontairement commun à tous les produits financiers quel que soit le niveau d’intégration de l’ESG dans leur stratégie. En effet, les risques de durabilité peuvent affecter l’ensemble des produits financiers. Il est primordial de connaître et piloter les expositions des portefeuilles aux aléas de durabilité.
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Rothschild & Co Asset Management | Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 49
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