Note méthodologique 2 horizons de temps sont considérés, basés sur les projections du GIEC : milieu du siècle (2050), fin du siècle (2100) 3 scénarii sont envisagés : − Scénario à faibles émissions (“low”), inférieur à 3°C en 2100, cohérent avec les scénarios RCP 4.5 et SRES B1 (les températures médianes augmentent régulièrement jusqu’en 2060, avant de se stabiliser sur le reste du siècle). − Scénario d’émissions moyennes “medium”), supérieur à 3°C en 2100, conforme aux scénarios RCP 6.0 et SRES A1B (les températures médianes augmentent sensiblement pendant tout le siècle). − Scénario à fortes émissions (“high”), supérieur à 4°C en 2100, conforme aux scénarios RCP 8.5 et SRES A2 (les températures médianes augmentent de façon radicale et constante jusqu’à la fin du siècle)
Résultats au 30/12/2022
Fonds / Périmètre
Climate VaR
Couverture*
R-co Valor
-5,7% -1,1%
88,6% 75,6% 65,9% 64,9% 70,7% 92,6% 74,8% 75,5% 98,4% 85,6%
RMM Trésorerie
R-co Conviction Credit Euro
-10,7% -12,0%
RMM Court Terme
OPC obligataire dédié
-8,8%
R-co Conviction Equity Value Euro R-co Conviction Credit 12M Euro
-10,8% -9,0% -8,6% -6.,0% -9,2%
Portefeuille Rothschild & Co Asset Management – gestion directe
MSCI World
Bloomberg Euro Aggregate
Source : MSCI ESG Research
Score de risque pour chacun des aléas étudiés et variation par rapport à l’année passée
Augmentation du niveau de la mer
Changement en fréquence et intensité des vagues de chaleur
Changement en fréquence et intensité des tempêtes
Changement en fréquence et intensité des sécheresses extrêmes
Changement en fréquence et intensité des pluies diluviennes
Changement des régimes de précipitatio
Augmentation de la température moyenn
Note méthodologique *Les émetteurs non couverts par l’indicateur Climate VaR sont exclus du calcul, les portefeuilles sont rebasés sur la part que représentent les actifs couverts. La sélection de l'indicateur Climate VaR s'appuie sur une nouvelle méthodologie d'évaluation qui est considérée dans la cartographie des risques de durabilité présentée en début de partie. Nous avons choisi de retenir l'indicateur agrégé de Climate Var, dont les résultats sont principalement influencés par deux scénarios parmi les 10 proposés : chaleurs extrêmes (« Extreme Heat ») et inondations côtières (« Coastal Flooding »). Ces deux scénarios donnent en effet des résultats discriminants d'un émetteur à l'autre et affichent sur l'ensemble de nos actifs les impacts les plus importants. Les résultats calculés sur l'exercice 2022, et présentés ci-dessus, répondent ainsi aux exigences règlementaires récentes. Ces résultats que nous publions pour la première fois, sont à interpréter avec précaution compte tenu des enjeux majeurs climatiques et financiers qui sont ici modélisés. En effet, pour le moment aucun consensus méthodologique n’est identifié. L’approche développée par MSCI ESG Research, que nous utilisons, demeure relativement récente. Ainsi, afin de mettre en perspective les résultats observés sur nos fonds dont les encours sont supérieurs à 500 millions d’euros, ainsi que sur notre portefeuille de lignes directes, les résultats de deux principaux indices de marché action (MSCI World) et obligataire (Bloomberg Euro Aggregate) sont présentés. La comparaison de ces résultats nous permet de constater que notre portefeuille, composé au 30/12/2022 à 60% d’’obligations et 40% d’actions, est dans le même ordre de grandeur que ce qui est constaté sur les indices de marché. Du fait de notre positionnement de transition, la photo à un instant t d’une situation ne permet pas de rendre compte de l’intégration de ces enjeux par les émetteurs en portefeuille, en l’absence d’approche forward- looking. Une comparaison dans le temps de ces résultats pourrait être plus pertinente. Les risques climatiques de transition sont développés dans la partie dédiée du présent rapport au réchauffement climatique et à la trajectoire d’alignement avec l’Accord de Paris. Les risques relatifs à la biodiversité sont mis en évidence dans la partie dédiée du présent rapport. Extrait de la note de Carbon4 Finance sur les limites de l’évaluation de l’impact financier des risques climatiques et de biodiversité Le décret d’application de l’Article 29 de la Loi Energie et Climat demande aux institutions financières de calculer et de publier une « estimation quantitative de l’impact financier » de l’impact des risques climatiques, caractérisés par les risques physiques et de transition, et de biodiversité. Or ces nouvelles familles de risques apportent un grand degré de complexité du fait de l’ampleur et de la multiplicité des phénomènes qui sont en jeu et ne peuvent donc pas s’approcher par un modèle simple. Nous partageons le constat dressé par Carbon4 Finance sur les limites de l’exercice qui consiste à calculer une estimation quantitative de l’impact financier de ces risques. Les limites identifiées sont disponibles en annexe du présent rapport.
Portefeuille consolidé
37 (-)
30 (-)
27 (-)
19 (+1)
28 (-)
10 (-1)
16 (-)
MSCI World 39 (-)
29 (-)
34 (-)
13 (-)
29 (-)
12 (-)
17 (-)
Source : Carbon4 Finance, 30/12/2022.
Malgré notre positionnement de transition qui nous conduit à être exposé sur tous les secteurs, y compris les plus carbo-intensifs, les simulations de Carbon4 Finance semblent démontrer que cela n’implique pas de surplus de risque climat dans nos portefeuilles. Elles laissent entendre que la majorité des acteurs choisis ont des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre ambitieuses et crédibles. La comparaison aux stress tests de l’année précédente montre que les résultats ont très peu évolué. Conscients des limites et évolutions de ce type de simulations, nous pensons qu’il est primordial de poursuivre nos efforts d’engagement avec ces sociétés de transition de qualité, aussi bien au travers du dialogue que de l’exercice de nos droits de vote. Evaluation de notre profil par l’approche « Climate VaR » de MSCI ESG Research La fréquence, l’intensité et la durée des aléas climatiques sont en constante augmentation, et ont des impacts directs sur les performances économiques et financières des entreprises. Afin d'intégrer ces risques dans ses stratégies d'investissement, Rothschild & Co Asset Management mesure la Climate Value-at-Risk (Average outcome) sur ces investissements. La Climate VaR est un indicateur développé par MSCI ESG Research. Cet indicateur se veut aligner avec les recommandations de la Task Force on Climate Related Financial Disclosure (TCFD) qui préconise le calcul de l’impact de scénarios climatiques sur la valeur des portefeuilles investis. La Climate VaR évalue les conséquences potentielles d’un scénario climatique extrême sur la valeur de marché d'une entreprise. Le modèle MSCI ESG Research : Couvre 300 000 instruments financiers, mais il ne couvre pas les OPC Modélise dix aléas climatiques extrêmes Intègre les opportunités technologiques futures Calcule et analyse les risques de transition pour les scénarios de +1,5°C, +2°C et +3°C MSCI ESG Manager considère 10 scénarios d'évènement spécifiques : chaleurs extrêmes, inondations côtières, inondations fluviales, précipitations, débit fluvial faible, cyclones tropicaux, vents extrêmes, froids extrêmes, chutes de neige extrêmes et incendies. Notre fournisseur nous donne également accès à un scénario agrégé correspondant à la somme des résultats des 10 indicateurs précédents.
56 Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 | Rothschild & Co Asset Management
Rothschild & Co Asset Management | Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 57
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