Rapport Article 29 – Loi Énergie-Climat | Exercice 2022

C – Méthodologie MSCI ESG Research

MSCI ESG Research :

Pour établir la note ESG d’un OPC, MSCI ESG Research procède en trois étapes : „ Calculer la “note moyenne ESG pondérée du fonds” sur la base des scores disponibles par émetteur. Si un émetteur n’a pas de score ESG disponible, il est sorti du périmètre de calcul et le reste des émetteurs notés ESG sont rebasés à 100 ; „ Calculer une prime positive ou négative en fonction du momentum des ratings des émetteurs et de l’exposition à des émetteurs mal notés ; „ La note ESG finale d’un OPC est égale au produit de sa note moyenne ESG précédemment calculée, par la prime. Pour établir les données PAI, MSCI ESG Research a développé une série d’indicateurs en ligne avec les exigences SFDR en agrégeant des informations principalement publiques. L’approche de l’outil développé par MSCI ESG Research comprend les éléments suivants : „ Recenser les données disponibles en recherchant dans les communications publiques des entreprises les informations relatives aux impacts négatifs sur le développement durable : − Communication directe de l'entreprise : rapports sur le développement durable, rapports annuels, documents réglementaires et sites web de l'entreprise. − Communication indirecte de l'entreprise : données publiées par des agences gouvernementales, données d'associations industrielles et commerciales et fournisseurs tiers de données financières. − Communication directe avec les entreprises. ■ Les analystes de MSCI ESG Research procèdent ensuite à une distribution des notes au sein des secteurs étudiés (de CCC à AAA). Les notations ainsi obtenues sont relatives au sein de chaque secteur couvert. L’approche “ Best-in-class ” privilégie les entreprises les mieux notées d’un point de vue ESG au sein de leur secteur d’activité, sans privilégier ou exclure un secteur. Dans leurs travaux de notation, les analystes MSCI ESG Research intègrent les éventuelles controverses auxquelles sont exposées les sociétés. Les notes ESG, revues a minima annuellement, peuvent être révisées de manière ad hoc pour intégrer une controverse. Les notations MSCI ESG Research nous permettent notamment de trier et de piloter nos univers d’investissement de manière transparente. Nous nous appuyons sur les notations ESG établies par MSCI ESG Research qui note les entreprises de CCC à AAA (AAA étant la meilleure note). La philosophie de notation de MSCI ESG Research repose en partie sur la matérialité des enjeux ESG, en ligne avec notre volonté d’intégrer les enjeux de durabilité dans nos analyses. La recherche MSCI ESG Research s’appuie sur des données publiques, et repose notamment sur : ■ Des données macroéconomiques et sectorielles publiées par des États, des ONG, et des établissements universitaires, ■ Des données émanant directement des publications des sociétés étudiées : rapports annuels, rapports RSE, etc. En synthèse, pour chaque enjeu ESG clef identifié (entre 3 et 8 selon l’industrie) par secteur : ■ MSCI ESG Research évalue l’exposition de la société étudiée au risque envisagé (en fonction de son modèle d’affaires, de sa présence dans certains pays, etc.) et les politiques et actions mises en œuvre pour l’encadrer ; ■ De la même manière, s’il s’agit d’une opportunité, au sein du secteur considéré, MSCI ESG Research étudie l’exposition de la société à l’opportunité envisagée et les initiatives mises en place pour y répondre. Les notations sont attribuées secteur par secteur via une approche “ Best-in-Class ”, telle que définie ci-après : ■ Les notes définies sur chaque enjeu clef sont sommées et pondérées en fonction de leur importance au sein du secteur considéré afin d’obtenir une note générale absolue (de 0 à 10).

Les méthodologies de MSCI ESG Research sont présentées sous les deux liens ci-dessous : https://www.msci.com/our-solutions/esg-investing https://www.msci.com/our-solutions/esg-investing/esg-data-and-solutions

Pour notre activité de gestion directe et de multigestion, les principaux critères retenus pour analyser les entreprises au regard des critères de durabilité se basent sur la méthodologie de MSCI ESG Research et sont les suivants :

Pilier Environnemental : étude de l’exposition de la société à des risques et/ou opportunités environnementaux/ spécifiques à son secteur d’activité et leurs politiques/ stratégies mises en œuvre pour y répondre. Exemples : risques physiques liés au changement climatique, encadrement des déchets, stress hydrique, etc..

Pilier Social : étude de l’exposition de la société à des risques et/ ou opportunités sociaux/ spécifiques à son secteur d’activité et leurs politiques/ stratégies mises en œuvre pour y répondre. Exemples : formation des salariés, sécurité des produits, audit des pratiques de production de la chaîne d’approvisionnement, etc.

Pilier Gouvernance : étude des instances de contrôle (ex : niveau d’indépendance du conseil, pratiques comptables, etc.) et des pratiques en matière de gouvernance. Exemples : procédures de bonnes pratiques éthiques et commerciales afin d’encadrer et limiter les risques de fraude, de faute/ manquement des dirigeants, de corruption, de blanchiment d’argent, de violations des règles antitrust ou de controverses liées à la fiscalité, etc.

L’évaluation des émetteurs souverains est d’abord basée sur les notations gouvernementales établies par notre prestataire de données extra-financières, MSCI ESG Research. Pour résumer l’approche, les notations gouvernementales visent à refléter l’exposition des pays aux facteurs de risque environnementaux, sociaux et de gouvernance et leur gestion de ces facteurs, qui peuvent affecter la durabilité à long terme de leurs économies :

Pilier Environnemental : évaluer dans quelle mesure la compétitivité à long terme d’un pays est affectée par sa capacité à protéger, exploiter, compléter ses ressources naturelles (énergie, eau, minerais, terres agricoles, etc.), et à gérer les externalités et faiblesses environnementales.

Pilier Social : évaluer dans quelle mesure la compétitivité à long terme d’un pays est affectée par sa capacité à maintenir une population active, en bonne santé, bien formée et stable (besoins fondamentaux, systèmes d’éducation, accès à la technologie...), à développer un capital humain reposant sur un socle de connaissances solides au sein d’un cadre privilégiant son approfondissement, ainsi qu’à créer un environnement économique favorable (accès au travail : droit, marché, bien- être, etc.).

Pilier Gouvernance : évaluer dans quelle mesure la compétitivité à long terme d’un pays est affectée par sa capacité institutionnelle à soutenir la stabilité à long terme et le fonctionnement de ses systèmes financier, judiciaire et politique (qualité et stabilité des institutions, État de droit, libertés individuelles, corruption, etc.), et sa capacité à faire face aux risques environnementaux et sociaux.

84 Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 | Rothschild & Co Asset Management

Rothschild & Co Asset Management | Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 85

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