2. Carbon Impact Analytics Les 4 grands piliers méthodologiques de CIA : 1. Une approche bottom-up , avec des informations et données précises,
Le Carbon Impact Ratio : Le Carbon Impact Ratio, ou “CIR”, est le ratio entre les émissions économisées et les émissions induites (Scope 1, 2 et 3) :
carbon impact analytics
Emissions économisées
une comparabilité et une analyse quantitative. La méthodologie opère une évaluation approfondie des composants du portefeuille et les agrège au niveau du portefeuille. 2. Une étude de l’ensemble de la chaîne de valeur avec les émissions Scope 1, 2 et 3, pour montrer la dépendance carbone “réelle” des actifs. L’analyse sectorielle est axée sur les secteurs à fort enjeu et la méthodologie élimine le double compte. 3. Une évaluation des émissions économisées : aller au-delà de l’empreinte carbone pour mesurer la contribution et orienter les investissements vers les actifs les mieux positionnés pour la transition vers une économie bas-carbone. 4. Analyse “ forward-looking ” : système de notation comparant la stratégie, les objectifs et les investissements de l’entreprise aux scénarios 2-degrés et aux références sectorielles. Scope 1, 2 et 3 La méthodologie CIA prend en compte les émissions des scopes 1, 2 et 3 afin de saisir les défis climatiques de manière exhaustive : u bla n a r b on e de s é m i ss i ons de s s c op e s 1, 2 e t 3 e st le s e u l moy e n de s ai s i r le s défi s cli m a t i qu e s de m a n i! r e
Carbon Impact Ratio (CIR)
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Emissions induites
Analyse forward-looking La note forward-looking est basée sur l’évaluation de sous-critères objectifs spécifiques à chaque sous-secteur : Stratégie de l’entreprise en matière de changement climatique Poids des investissements dans des projets à faible intensité carbone ou dans la R&D
Objectif de réduction de l’intensité du Scope 1 & 2 Objectif de réduction de l’intensité du Scope 3 Gouvernance des risques et opportunités liés au climat
Le s
ba s e s
Une entreprise est notée sur chacun des sous-critères, sur une échelle de 1 à 5, en fonction des actions qu’elle prévoit pour contribuer à l’atténuation du changement climatique. Les seuils sont basés sur les scénarios liés aux références sectorielles et à la trajectoire de 2°C observés dans chaque secteur. La note forward-looking de l’entreprise est la moyenne de ses notes sur les cinq sous-secteurs. Construction de la note globale au niveau de l’émetteur, la note CIA Tous les aspects de la performance carbone d’une entreprise sont agrégés en un seul indicateur : la note globale CIA, allant de 1 (A+) à 15 (E-). Elle englobe les performances passées (données brutes N-5), présentes (données brutes N) et futures de l’entité sous-jacente, mesurant ainsi sa contribution à la transition vers une économie bas carbone : en tant que telle, elle constitue un bon indicateur pour quantifier l’exposition d’une entité aux risques liés à la transition. Les principes de calcul de la note globale CIA diffèrent en fonction de la nature de l’activité d’une entreprise, et de l’entité sous-jacente (entreprises ou obligations).
La c ompt aili s a t i on
e x ha ust
i v e
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Méthodologie d’agrégation au niveau du portefeuille Étape 1 : Retraitement des doubles comptes
Le double compte des émissions a lieu lorsque la même tonne d’émissions de GES est comptabilisée plus d’une fois dans un portefeuille, généralement en raison de la compilation des émissions induites et économisées. Traitement des doubles comptes au niveau de la même chaîne de valeur Le fait de mesurer les émissions indirectes du Scope 3 peut conduire à un double compte pour les entreprises du même secteur, au niveau de l’entreprise. Pour éviter cette première série de double compte, CIA considère que la somme de toutes les émissions induites et des émissions économisées qui ont été accumulées lors de la création du produit final est proportionnelle à la valeur ajoutée de l’entreprise dans la création du produit final. Cependant, la valeur ajoutée par une entreprise sur des produits spécifiques est rarement divulguée, la méthodologie de CIA calcule donc la part de l’entreprise dans sa chaîne de valeur. Traitement des doubles comptes entre différents secteurs de l’économie mondiale Le double compte tend également à se produire entre trois catégories d’acteurs dans l’économie mondiale : − Les fournisseurs d’énergie (e.g. la compagnie pétrolière qui fournit le carburant) − Les entreprises à forte intensité d’énergie et de carbone (e.g. société exploitant des camions − Les entreprises fournissant des équipements et des solutions (e.g. le fabricant du camion). Par conséquent, la méthodologie CIA retraite les chiffres totaux des émissions de GES en attribuant un tiers des émissions de chaque catégorie. Le CIR permet notamment d’identifier les entreprises qui ont amélioré de manière significative l’efficacité carbone de leurs opérations, ainsi que les entreprises qui vendent des produits et des solutions conduisant à une réduction des émissions de GES sur leur durée de vie. Le CIR d’une entreprise augmentera si les émissions économisées augmentent ou si les émissions induites diminuent. Le CIR représente donc la capacité d’un acteur à réduire les émissions de GES par rapport aux émissions générées par son activité et ses produits. En tant que tel, il représente la contribution d’une entreprise à la transition vers une économie bas carbone.
Source : Carbon4 Finance, 30/12/2022.
Émissions induites Pour les entreprises : Les émissions induites sont des émissions réelles, c’est-à-dire résultant des activités d’une entité - qu’il s’agisse d’un projet spécifique, d’une entreprise ou d’une entité souveraine. Elles comprennent à la fois les émissions directes (Scope 1) et indirectes (Scope 2, Scope 3). Sur le plan conceptuel, les émissions induites s’apparentent à ce que l’on appelle communément l’empreinte carbone. Pour les obligations souveraines : La méthodologie ne permet pas de calculer d'émissions économisées pour les émetteurs souverains, qui sont donc exclus du périmètre de calcul pour garder une cohérence entre le numérateur et le dénominateur. Emissions économisées Pour les entreprises et les obligations vertes uniquement : Les émissions économisées sont une mesure de la contribution d’une entité à l’atténuation du changement climatique, elles sont la somme des émissions évitées et des émissions réduites : Les émissions évitées sont les différences entre les émissions induites et un scenario de référence modélisé par secteur (catégorisation NACE). Les émissions réduites sont les émissions résultant des propres améliorations de l’intensité carbone de l’entité (tonnes de CO 2 / tonne ou unité de production) par rapport à une année de référence. L’indicateur des émissions économisées est essentiel pour comprendre la performance carbone globale d’une entreprise. Il s’agit d’un outil puissant pour identifier les entreprises qui transforment déjà leur modèle économique et pour mesurer la contribution des entreprises à la transition vers une économie bas carbone.
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92 Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 | Rothschild & Co Asset Management
Rothschild & Co Asset Management | Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 93
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