3. Biodiversity Impact Analytics
Traitement au sein d’une entité souveraine et de toutes les entreprises englobées dans cette entité Une autre élimination de double compte est appliquée sur les portefeuilles. En effet, à l’échelle macroéconomique, le PIB est impacté par les revenus des entreprises et des souverains. Pour éliminer la comptabilité multiple dans les portefeuilles, un ratio est appliqué sur chaque catégorie d’émetteurs, représentant la part de l’entreprise ou du souverain dans le PIB moyen : 72% pour le secteur privé et 28% pour le secteur public
Les 5 grands piliers méthodologiques de BIA 1. Une métrique agrégée en MSA (Mean Species Abundance) reposant sur les relations pression-impact du modèle GLOBIO, Global biodiversity model for policy support. Une évaluation approfondiede l’impact du portefeuille est calculée en MSA.km² et intensités correspondantes. Pour s’aligner avec les recommandations (e.g., PCAF) et exigences réglementaires (e.g., SFDR), nous utilisons désormais la valeur d’entreprise en incluant la trésorerie dans le calcul (EVIC) pour représenter la valeur de l'émetteur. L’approche utilisée pour les souverains est en consommation plutôt qu’en production, afin de prendre en compte les imports et exports. 2. Dimensions de la biodiversité : une approche multidimensionnelle permettant d’intégrer la complexité des écosystèmes : ■ Les sphères de la biodiversité : terrestre et aquatique ■ La comptabilité temporelle : statique (stocks) et dynamique (flux) 3. Couverture étendue de la chaîne de valeur : prise en compte des impacts des scopes 1, 2 et scope 3 amont (aval au cas par cas). Le modèle prend en compte l’ensemble de la chaîne de valeur. 4. Score de dépendance : permet de mesurer la dépendance d’un portefeuille aux 21 services écosystémiques. Le score de dépendance critique dépend de l'exposition critique d'une ou de plusieurs activités à un ou plusieurs services écosystémiques. 5. Score d’alignement : part du portefeuille investie dans des entreprises dont les deux intensités statiques (aquatique et terrestre) sont inférieures à la moyenne de leur secteur. Les pressions sur la biodiversité La plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, ou “IPBES”, a défini cinq principales pressions qui menacent la biodiversité : Le changement d’usage des sols et des mers. Artificialisation de notre territoire, cause majeure de la destruction des habitats et de la fragmentation des écosystèmes. La surexploitation des ressources, sur terre comme en mer Le changement climatique
Étape 2 : Agrégation au niveau du portefeuille
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Pour s’aligner avec les recommandations (e.g., PCAF) et exigences réglementaires (e.g., SFDR), la méthodologie utilise la valeur d’entreprise en incluant la trésorerie dans le calcul (EVIC) pour représenter la valeur de l'émetteur. i ons sur l ' ali' n e m e nt d ' un port efe u ille ( ou d ' un i n dice ) a v ec de s s cé n a r i os m e n a nt diffé r e nt e s t e mp é r a tur e s de pr é - i n d ustr ielle ( c . 1 0).
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Étape 3 : Calcul d’un alignement 2°C sous - jace nt .
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Les pollutions, qui affectent tous les compartiments de l’environnement Les espèces, qui perturbent certains équilibres aux échelles locales
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Source : Carbon4 Finance, 30/12/2022.
Limites méthodologiques de CIA communiquées par Carbon4 Finance Différence de périmètre entre le point de référence 2°C (périmètre Europe) et celui à 3.5°C (périmètre Monde) : Le calibrage de la formule de température utilise 2 points de repère : le Low Carbon 100 pour le point à 2°C (économie bas-carbone) et le MSCI World pour le point à 3.5°c (représentant l’économie mondiale dans un scénario business-as-usual). Or, l’économie cotée mondiale n’est pas l’économie cotée européenne, le calibrage n’est donc pas homogène. Les souverains ne sont pas pris en compte dans la méthodologie. Par ailleurs, certaines limites méthodologiques peuvent également intervenir dans les calculs de trajectoire de température Une granularité sectorielle des analyses pourrait mener à une multiplication des hypothèses sous-jacentes, qui aurait pour effet d’opacifier le modèle utilisé et dont la rigueur serait plus difficile à évaluer. La marge d’erreur des résultats augmenterait également avec le nombre d’hypothèses, ce qui pourrait complexifier le pilotage d’une stratégie climat au niveau d’un portefeuille.
Source : Carbon4 Finance, 30/12/2022.
94 Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 | Rothschild & Co Asset Management
Rothschild & Co Asset Management | Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 95
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