: on c t i onn e m e nt Impacts statiques et dynamiques Le BIA-GBS TM différencie les impacts statiques (le stock) des impacts dynamiques (le flux). Impact statique : état de la biodiversité au début de l’évaluation Impact dynamique : évaluation de l’impact pendant la période de l’évaluation A noter que puisque certaines limites planétaires ont déjà été franchies, pour être en mesure de restaurer le statique, il faudrait avoir un impact dynamique positif. Le fonctionnement de BIA- GBS TM Le BIA-GBS TM évalue les pressions exercées sur la biodiversité et leur impact sur l’état des écosystèmes à l’aide du modèle GLOBIO : le BS é v al u e le s pr e ss i ons e x e r cée s sur la i o di v e rs i t é e t le ur i mp ac t sur l ' aide d u mo dèle OBIO e t de la r é p a rt i t i on d u chiff r e d ’ affai r e p a r ac t i v i t é e t TM Métrique MSA Le BIA-GBSTM décrit les impacts en termes d’artificialisation des sols, en MSA.m². Un MSA à 100% équivaut à un espace complètement préservé (par exemple une forêt vierge). Un impact de 1 MSA.km² équivaut à l’artificialisation de 1 km² de surfaces naturelles non perturbées. Plus le MSA.km 2 d’un portefeuille est élevé, plus son impact négatif sur la biodiversité est élevé. MSA.km² = MSA (%) x Surface impactée (km²)
Limites méthodologiques de BIA communiquées par Carbon4 Finance Sur la base de données financières, à l’exception du changement climatique, la granularité au sein d’un secteur est limitée. La biodiversité marine n’est pas prise en compte. Les espèces envahissantes et la dégradation des sols ne sont pas encore prises en compte ; la surexploitation n’est prise en compte que partiellement et est en partie intégrée à d’autres pressions. Les impacts du Scope 3 aval ne sont pris en compte que pour les pressions liées au changement climatique. Le score d’alignement doit être complété par un score prévisionnel pour 2030 et 2050, mais le manque de données sur les objectifs et les trajectoires biodiversité des entreprises ne permettent pas à ce stade de faire ces projections. Par ailleurs, une autre méthode, imposant à toutes les entreprises une réduction, pourrait être envisagée. Cette méthode est nommée la méthode de contraction. Le score d’alignement est une première approche proposée, en attendant des objectifs quantifiés et internationaux (COP 15), ainsi qu’une meilleure couverture des entreprises en données relatives à la biodiversité.
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Source : Carbon4 Finance, 30/12/2022.
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i mp ac ts La méthodologie BIA-GBS TM intègre les données et l’expertise de Carbon4 Finance pour affiner les analyses, et notamment les modèles Carbon Impact Analytics (CIA) pour l’analyse de la chaîne de valeurs, et Climate Risk Impact Screening (CRIS) pour l’analyse de la répartition géographique et sectorielle. de s souv e r ai ns , la c onsomm a t i on t e rr i tor iale e t le s i mport a t i ons v e nt ilé s p a r calc u le r le s i nv e nt ai r e s à la p lace de s chiff r e s d ’ affai r e s . P our p l us d ’ i n f orm a t i ons sur souv e r ai ns , c onsu l t e r la not e m é t h o d o l o gi qu e a sso ciée . Traitement du risque de double comptage dans la méthodologie BIA-GBS TM Afin de répartir les impacts sur l’ensemble de la chaîne de valeur et de fournir des moyens d’éviter les doubles comptages, BIA-GBS utilise le concept de Scope. Le Scope 1 couvre les opérations directes. Les impacts survenant en amont sont décomposés en : Production d’énergie non-combustible, qui relève du Scope 2 Autres achats, qui relèvent du Scope 3 upstream. Enfin, les impacts en aval de la chaîne de valeur appartiennent au Scope 3 downstream. Les données Carbon4 Finance utilisées pour les émissions de GES couvrent le Scope 3 amont et aval. Seul le Scope 3 amont est couvert pour les autres pressions.
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Il est envisageable que les prestataires de données extra-financières puissent faire face à certaines limites méthodologiques, qui pourraient être, à titre illustratif, les suivantes : Problème de publication manquante ou lacunaire de la part de certaines entreprises sur des informations (par exemple, portant sur leurs capacités à gérer leurs expositions à certains risques ESG) qui ont été utilisées pour l’élaboration du modèle de notation ESG. Ce problème peut éventuellement être atténué par le recours à des sources de données alternatives externes à la société pour alimenter son modèle de notation ; Problème lié à la quantité et à la qualité des données ESG à traiter (flux d’informations important en temps continu à intégrer au modèle de notation ESG) : ce problème est éventuellement atténué par le recours à des technologies d’intelligence artificielle et à de nombreux analystes qui travaillent à transformer la donnée brute en une information pertinente ; Problème lié à l’identification des informations et des facteurs pertinents pour l’analyse ESG pour chaque secteur (et parfois chaque entreprise) : il est possible qu’un prestataire utilise une approche quantitative validée par l’expertise de chaque spécialiste sectoriel et le retour des investisseurs pour déterminer les facteurs ESG les plus pertinents pour un secteur donné (ou pour une entreprise particulière le cas échéant).
96 Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 | Rothschild & Co Asset Management
Rothschild & Co Asset Management | Rapport Article 29 Loi Énergie Climat – Exercice 2022 97
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