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Criminalité en baisse, des stratégies promet teuses
moyenne est de 90 pour les trois dernières années. Les données de Hawkesbury sont comprises dans ces nombres, soit 71 de janvier à juin 2014, 76 pour 2013 (six mois) et 64 pour les trois dernières années. «Ça ne veut pas dire nécessairement qu’il y en a plus mais maintenant c’est tolérance zéro», a expliqué le commandant. Finalement, l’un des plus grands défis du détachement réside dans la conduite avec facultés affaiblies. Le phénomène n’est pas unique à la région mais demeure une grande source de préoccupation. «Au nombre des drogues, l’alcool de- meure le numéro un.» Pour le détachement, le nombre de cas est de 24 pour les six premiers mois de l’an- née courante, comparativement à 10 l’an dernier, et la moyenne des trois dernières années s’élève à 22. Pour Hawkesbury seu- lement, les statistiques indiquent 16 cas pour janvier à juin 2014, 7 pour la même période en 2013 et une moyenne de 13 pour les trois dernières années. Pour l’inspecteur MacKillop, il faut que tout le monde se sente concerné. Les parents doivent tenter de raisonner leurs jeunes, et les amis et les gens qui sont témoins devraient s’interposer lorsqu’un conducteur veut prendre le volant après avoir consommé. Mais, dans l’ensemble, les nouvelles sont encourageantes. «Je pense qu’on commence à sentir les effets du programme. Il y a un plus grand sentiment de sécurité au sein de la com- munauté. Au fond, il ne faut pas peinturer la ville au complet parce que quelques indi- vidus ne se comportent pas correctement.»
CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca
HAWKESBURY | Lentement mais sûre- ment, les efforts déployés au détache- ment de Hawkesbury de la Police provin- ciale de l’Ontario portent fruit. Alors qu’il y a quelques années à peine, le détachement enregistrait le triste record de la 2 e position au rang des 70 détache- ments de la province pour le nombre d’in- cidents violents per capita, on le retrouve aujourd’hui au 11 e rang, soit une nette pro- gression. «Pour les crimes sévères, on était l’un des pires détachements mais ce n’est plus le cas», s’est réjoui l’inspecteur Bryan Mac- Killop, commandant du détachement de Hawkesbury. Le détachement de Hawkesbury, qui compte une soixantaine d’agents, couvre le comté de Prescott, territoire qui comprend Hawkesbury-Est, le canton de Champlain, le canton d’Alfred-Plantagenet et une portion de la municipalité de La Nation. Malgré ces bonnes nouvelles, un fait demeure cependant, les agents du déta- chement sont parmi les plus occupés de la province. Le détachement arrive au 6 e rang pour le nombre d’incidents majeurs par agent. «Nos agents sont parmi les plus occupés de la province. Malgré cela, nos chiffres, pour le début de 2014, indiquent des baisses pour presque tous les types de crimes. On est très content et les agents tra- vaillent très fort.» L’une des clés de ce succès a été l’implan- tation du programme de «Stratégies pour la diminution du crime», il y a environ trois ans et qui demande une grande collabora- tion des corps policiers avec différents par- tenaires communautaires, dont les agences de lutte contre la toxicomanie, les lignes de crises, les intervenants sociaux et les four- nisseurs de soins en santé mentale, notam- ment. «Les problèmes de santé mentale et la toxicomanie sont les principales causes de crimes. Mais si on n’essaie pas d’aider ces gens-là, c’est un cycle qui va se répéter.» Le programme exige aussi un suivi très serré, notamment, pour le respect des conditions de remise en liberté. Ces pratiques ont une influence positive tout en prévenant les cas de récidives. Quant à ceux qui semblent incorrigibles, ils sont très peu nombreux, moins d’une trentaine, a estimé l’inspecteur. Il ne les considère pas pour autant comme des causes perdues. «Quand on voit que rien ne semble mar- cher on les rencontre, on va prendre un café et on discute. On les suit, pas dans un but de confrontation mais dans le but d’établir une relation, de voir ce qui marche et ce qui ne marche pas.» Quelques chiffres Pour évaluer les résultats obtenus, l’ins- pecteur MacKillop compare à tous les six mois le bilan des accusations déposées. Ainsi, il peut établir s’il y a amélioration, ou non, et tenter de corriger le tir. Au nombre des données positives, aucun meurtre n’est à déplorer sur le territoire du comté de Prescott au cours des trois dernières années. En ce qui concerne les dossiers
Photo Chantal Quirion
L’inspecteur Bryan MacKillop, commandant du détachement de Hawkesbury, se réjouit des statistiques pour les six premiers mois de l’année 2014.
d’agressions sexuelles, leur nombre est de 10 au cours des six premiers mois de 2014, même nombre que pour la même période en 2013, nombre inférieur à celui de la moyenne pour les trois dernières années, établi à 17. Pour les mêmes périodes, les statistiques pour Hawkesbury seulement sont de 6,5 et 11. Ces chiffres, cependant, ne révèlent pas s’il s’agit d’accusations por- tées pour des agressions récentes ou his- toriques, c’est-à-dire qui ont eu lieu dans le passé. Certaines accusations remontent parfois jusqu’à trente ans et plus en arrière. Les entrées par effraction sont dans la mire des policiers qui comptent intensi- fier leurs efforts pour contrer ce problème. De janvier à juin 2014, on en compte 51, nombre identique à celui de l’an passé à pareille date mais qui présente une dimi- nution importante comparativement à la moyenne des trois dernières années, qui se chiffre à 76. Pour Hawkesbury seulement, les chiffres sont de 31, 27 et 46 pour les mêmes catégories. «Les entrées par effraction sont parmi les crimes qui ont le plus d’impacts sur les vic- times. C’est pourquoi onmet de l’avant un pro- gramme pour aider les gens à mieux se proté- ger et pour aider les victimes également.» Le programme Bien protégé Ontario est livré grâce aux concours des policiers auxiliaires, des bénévoles qui donnent un précieux coup de mains aux agents régu- liers. Ils invitent par ailleurs les citoyens qui voudraient prendre connaissance du pro- gramme à faire appel à eux. Les cas d’agressions, incluant les cas de violence domestique, demeurent nom- breux, 71 pour les six premiers mois de l’année mais toutefois en diminution, la moyenne étant de 93 pour les trois der- nières années. En ce qui concerne les accusations reliées
aux stupéfiants, 93 cas sont enregistrés de janvier à juin 2014, comparativement à 92 en 2013, pour la même période. La
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