LE MOT DU PRÉSIDENT
CHARLES-MARIE JOTTRAS
Le marché des biens de luxe ne connaît pas la morosité observée sur les transactions parisiennes en deçà de 1 million d’euros qui peuvent être affectées par le contexte économique, financier ou géopolitique.
En d’autres termes, le segment du luxe n’a souffert ni des conséquences du conflit en Ukraine, ni de l’augmentation des taux, ni des secousses observées sur le marché des actions.
Lors des crises précédentes, nous avons toujours observé cette dichotomie entre le haut de gamme et le marché dans son ensemble. Le marché du luxe immobilier est clairement très résilient et progresse au rythme des autres actifs de luxe comme notamment l’art. Pour l’année en cours, nous sommes confiants car nous ne voyons pas que les constantes de ce marché du haut-de-gamme puissent changer ; Paris garde un pouvoir d’attraction puissant pour les Français et les étrangers, l’offre de produits de qualité demeure ténue et les acquéreurs sur ce segment de prix sont peu sensibles à l’évolution des taux. Quant au segment des appartements familiaux, entre 1 et 2 millions, certes plus réactif aux conditions d’octroi de crédit, il fait l’objet d’un réajustement du rapport de force entre acquéreurs et vendeurs. Mais ce marché connaît un tel déséquilibre – l’offre étant très inférieure à la demande – que nous n’y attendons pas d’évolution majeure en 2023.
Ces observations portent sur les ventes du groupe Daniel Féau et sont représentatives du marché du luxe.
En effet, en 2022 les agences Daniel Féau ont vendu 901 appartements et hôtels particuliers pour un montant de 1,624 milliard d’euros, confortant ainsi leur position de spécialistes du marché du luxe immobilier, notamment à Paris et dans les communes de l’ouest parisien.
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