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ACTUALITÉS LE FÉDÉRAL ENVISAGE DES HAUSSES SALARIALES DE 20 % AU SEIN DE L’ARMÉE CANADIENNE KYLE DUGGAN La Presse Canadienne

L’annonce du gouvernement fédéral a créé de la confusion aux yeux des spécia- listes des questions militaires. Le régime salarial au sein de l’armée est compliqué. Il dépend du grade, des métiers, du déploiement et d’autres condi- tions. Il existe plusieurs façons d’accroître la rémunération. Gary Walbourne, un ancien ombudsman du ministère de la Défense nationale, déplore que le gouvernement fédéral demeure vague sur son plan. «Il n’y a rien de clair dans ce message, déplore-t-il. Une hausse de 20 % de l’enve- loppe de rémunération pour les Forces armées canadiennes. Qu’est-ce que cela signifie? Des indemnités ? Sur une base cyclique ? Quel sera le pourcentage de la hausse ? Sera-t-elle fondée sur l’ancienneté, le grade, le mérite?» Il a l’impression que le gouvernement Carney veut augmenter rapidement la rémunération des militaires. «Toutefois, le mécanisme qu’il veut utiliser complique tout ça. Et quand les bureaucrates vont s’en

Les intentions du gouvernement fédéral d’accorder une hausse salariale de 20 % aux militaires canadiens suscitent des applaudissements, mais des experts préfèrent rester prudents. Le ministre de la Défense nationale, David McGuinty, dit examiner diverses stratégies afin d’augmenter la paie des membres des Forces armées canadiennes. «Cet investissement représente une aug- mentation de près de 20 % pour l’enveloppe de rémunération pour les Forces armées canadiennes», a indiqué Laurent de Casa- nove, un porte-parole du ministre dans un courriel à La Presse Canadienne. «Le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes collaborent étroitement à mettre en œuvre cet inves- tissement. Nous examinons diverses solu- tions, comme des primes de rétention pour compenser le stress, augmenter le salaire des recrues et une hausse à l’ensemble de l’armée.»

La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury FIÈRE Né d’une race

Un drapeau canadien est cousu sur l’uniforme d’un militaire interviewé à Calgary, le 9 décembre 2010.LA PRESSE CANADIENNE/Jonathan Hayward JONATHAN HAYWARD

mêler, les résultats vont arriver lentement.» Charlotte Duval-Lantoire, de l’Institut canadien des affaires mondiales, craint que l’exercice ne soit pas aussi profitable pour chaque membre des Forces armées canadiennes. «Ce qui me semble clair, c’est que le gouvernement étudie toutes les options. Nous sommes encore dans le brouillard. Une augmentation de salaire, une augmentation des salaires par spécialité, une adaptation de l’ensemble de la rémunération, cela n’est pas la même chose.» La façon avec laquelle le gouvernement a fait l’annonce était «risquée», juge Mme Duval-Lantoire, puisque rien n’a été précisé. Cela a jeté la confusion parmi les membres actuels des Forces armées canadiennes. Les attentes sont hautes pour une augmen- tation globale. D’autres options Le gouvernement fédéral dispose de divers moyens pour s’occuper du coût de la vie des membres des Forces armées canadiennes. Il peut baisser les loyers sur les bases, où même près de celles-ci, aug- menter les indemnités, comme les primes au risque. Mme Duval-Lantoine recommande que le gouvernement fédéral examine la situa- tion pour les métiers spécialisés «qui ne reçoivent pas l’attention qu’ils méritent». L’armée subit une pénurie de main- d’œuvre au sein des métiers spécialisés. Il est difficile de recruter et de garder des techniciens, des pilotes, des médecins et des gestionnaires. La Marine, par exemple, peine à attirer et à garder des techniciens maritimes. Les

gens travaillant à l’entretien des navires, comme des plombiers et des électriciens, peuvent espérer de meilleurs salaires dans le secteur privé. M. Walbourne souhaite que le gouverne- ment fédéral augmente le salaire des rangs inférieurs et règle la disparité régionale sur le plan du coût de la vie. Andrew Leslie, ancien chef d’état-major de l’Armée canadienne et ancien député libéral, dit qu’il est grand temps que le gou- vernement fédéral fasse preuve de sérieux au sujet d’une hausse des paies pour les membres de l’armée. Il a salué l’annonce de M. McGuinty. «Au cours des dix dernières années, le gouvernement canadien n’a pas démontré un grand amour pour les Forces armées canadiennes, dit-il. Franchement, une augmentation de 20 % de la paie, c’est formidable. J’en loue les dirigeants. Je crois fermement qu’ils accorderont une hausse de 20 % à chacun des membres des Forces armées canadiennes.» La directrice générale de la Conférence des associations de défense et de l’Institut CDA, Gaëlle Rivard Piché, croit que l’engage- ment du gouvernement «est un bon premier pas». Elle croit qu’on peut y parvenir assez facilement, comparativement aux autres défis que doit relever l’armée. «Cela aurait dû être fait il y a longtemps. Nous savons que les Forces armées cana- diennes ont un problème de recrutement. Elles peinent à garder ses membres. Une augmentation salariale permettra sûrement à rendre l’armée plus attirante.»

LECOMPTE, LECOMTE

Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Pierre Le Compte dit Lafleur, fils de Pierre Lecomte et Marguerite Le Prince de Saint-Malo, Ille et Vilaine, France, mariés avant 1680. Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a réalisé cette lignée généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels d’Anastasie.

GÉNÉRATIONS

8e Donald Rizziero, chanteur sous le nom de Dominic, (1942-1989), fils de Joseph et Eugénie Sénécal, de Montréal 7e Joseph Giuseppe Rizziero (1909-1991), peintre en bâtiments – Eugénie Sénécal (1906-1978), hôtesse de maison, fille de Philorum, journalier, et Rosalie Pion, m. le 1931-09-09, à Notre-Dame-du-Rosaire, Montréal, Qc 6e Anastasie Lecompte (1873-1913) – Giuseppe Rizziero (~1870-…), journalier, fils de Pasquale et Francesca Dalicantro, m. le 1896-07-13, à Saint-Zotique, cté de Soulanges, Qc 5e Joseph Lecomte (1847-…) – Salomée Sauvage (1847-…), fille de François et Athalie Lalonde, m. le 1871-02-14, à Salaberry-de-Valleyfield, Qc 4e Xavier Lecomte, journalier (~1825-1899) - Angélique Rinfrète (…-1895), fille de Joseph Malouin/ Rinfrète, tisserand, et Angélique Briant/Desrochers, m. le 1847-02-15, à Saint-Ignace, Côteau-du-Lac, Qc 3e Pierre Lecomte/Lafleur, journalier et cult., (~1758-1843) vf de Marie Martin/Saint-Jean, Suzanne Sauvage (1795-1860), fille de Jean et Marguerite Martin/St-Jean, m. le 1815-04-23 à Les Cèdres, Qc 2e Pierre Lecomte (1731-1808) – Catherine Angélique Massia Tsihème (1733-…), fille de Paul Mathias et Angélique Hunau, m. le 1753-11-05, à Lachine, Nouvelle-France) 1re Pierre Le Compte/Lafleur (~1680-1759), soldat, compagnie de M. de Mon-tigny, puis fermier des sulpiciens – Suzanne Capelle/DuJardin, (1694-1750), fille de Jean et M. Madeleine Thérèse Aubry dit Thècle, m. le 1708-09-03 à Notre-Dame, Ville-Marie, Nouvelle-France Que se passe-t-il au pays alors que Pierre et Suzanne fondent leur famille ? L’extrait qui suit provient de Le français parlé en Nouvelle-France , par Steeves Gourgues1, publié le 27 avril 2020. « Quel était le français que parlaient ceux et celles qui ont quitté la France pour venir s'établir sur ces nouvelles terres? Mis à part nobles, officiers militaires, membres du clergé et certains grands commerçants, cette étude nous apprend qu'une partie des émigrants parlaient un français populaire qu'on pouvait entendre, à cette époque, en Île-de-France. Provincialismes et expressions argotiques y étaient d'usage. On estime que cette cohorte représentait 38 % des locuteurs. Les quelque 60 % restants s'exprimaient dans leur parler régional, soit le normand, le poitevin, le bourguignon ou le lorrain. De ce nombre, seule la moitié pouvait comprendre l'une ou l'autre des variantes du français de l'époque. » 1 Steeves Gourgues est titulaire d’un baccalauréat en linguistique et littérature et membre depuis une trentaine d'années de la Société historique de Québec

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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