130 ANS DE SAVOIR-FAIRE
En quelle année avez-vous commencé à travailler chez Elite ? Officiellement, c’était en 2019 en tant que stagiaire. Dans les faits, j'ai commencé par faire mon mémoire de fin d'études. Il portait sur la fusion de deux entreprises du groupe : Strehl, une menuiserie centenaire à Lausanne que l’on venait d’intégrer, et l’ébénisterie Savoretti. La fusion a eu lieu. Mon mémoire a donc eu une application très pratique, ce qui m’a beaucoup plu et m’a incitée à rester. Quelles étaient vos études ? J'ai suivi un Baccalauréat universitaire en Droit, puis une Maîtrise en Droit et Économie. À la fin de mon bachelor, j’ai ressenti le besoin d’élargir mes horizons et de ne pas me limiter à une approche purement juridique. Ce désir d'ouverture m'a conduite à choisir un master combinant droit et économie, en lien avec HEC Lausanne. Rejoindre Elite, est-ce qu’on peut parler d’un plan de carrière ? Ce n’était pas à proprement parler un plan de carrière. Il faut savoir que chez nous, on mange Elite au petit déjeuner, à midi… puis le soir, on y dort aussi. Comme j’en entendais parler tout le temps, je ne tenais pas à œuvrer dans l’entreprise familiale. À cette époque, ma mère y travaillait également. Et puis les lits, voyez-vous, n’étaient pas un objet auquel on prête particulièrement attention quand on a 20 ans ! Plus jeune, pour m'occuper, je venais l’été à l’atelier coudre des coussins et des trousses avec les chutes de tissu. J’adorais utiliser les machines à coudre, c’était génial. Mais je ne me voyais pas du tout évoluer dans cette société. Je souhaitais faire mon
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