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LES CUPR PERDENT PLUS DE FORÊTS QUE LA PLUPART DES COMTÉS DE L’ONTARIO
hausse. Nous sommes tous sur la même pla- nète. Il existe des solutions et nous devons vraiment trouver des solutions équilibrées. » Éco Est organise un événement de plantation d’arbres en mai (la date reste à déterminer) et recherche des propriétaires fonciers qui se porteraient volontaires pour que leurs terres accueillent gratuitement jusqu’à 900 espèces d’arbres indigènes. Les propriétaires intéressés et les volon- taires souhaitant participer à la plantation sont invités à contacter Éco Est.
M. Prévost a déclaré que pour l’instant, l’administration des CUPR ne peut pas faire grand-chose, à moins que la question ne soit ramenée au conseil par les municipalités. Mme Riden et Éco Est continuent à sen- sibiliser les gens aux impacts de la coupe à blanc et à mettre en avant des pratiques forestières plus durables, comme la coupe sélective et les efforts de reboisement. « Nous avons demandé aux municipalités d’élaborer des plans d’action, a souligné Mme Riden. Je pense que la sensibilisation et l’accueil de ces idées sont vraiment en
LE PAYS REÇOIT DES DÉTECTEURS DE FUMÉE ET DE MONOXYDE DE CARBONE
Tree coverage in the UCPR has declined by 8.8 per cent in the last 20 years, a concerning statistic for grassroots environmental group Éco Est. - file photo Joseph Coppolino de neige.
JOSEPH COPPOLINO Joseph.coppolino@eap.on.ca
« Il y a des retombées qui affectent de nombreux aspects de la vie dans la région », a dit Mme Riden. Selon la présidente, il incombe actuel- lement aux municipalités et aux CUPR de réglementer les pratiques forestières non- durables telles que la coupe à blanc (suppression de toute une zone forestière), mais Mme Riden a déclaré qu’il n’y avait pas de véritables règlements en place pour empêcher cela. Louis Prévost, directeur de la planifica- tion et de la foresterie aux CUPR, a déclaré qu’il y a plusieurs années, la question de la coupe à blanc et des règlements relatifs à la gestion forestière a été portée à l’attention des CUPR. La décision prise à l’époque était de transférer la responsabilité aux municipalités individuelles. Selon M. Prévost, aucune des municipalités des CUPR n’a adopté de règlement pour réduire l’impact de la déforestation à grande échelle. M. Prévost ajoute que le sujet est diffi- cile à aborder étant donné l’importance du secteur agricole dans la région. « Si vous parlez à la communauté agricole, ce n’est pas un problème, mais si vous parlez aux agences environnementales, c’est un problème, a déclaré M. Prévost. C’est un défi de trouver le bon équilibre. » « Je n’ai rien contre le fait qu’un pro- priétaire veuille débarrasser sa terre des arbres s’il s’agit d’une bonne terre agricole, a ajouté M. Prévost. Ce qui me pose pro- blème, c’est qu’il défriche le terrain et qu’il se rende compte que ce n’est pas bon pour les cultures. J’ai peur de répéter les erreurs du passé. » Ces erreurs comprennent la forêt Larose, qui a été défrichée pour le bois et la produc- tion agricole, puis laissée en jachère, car aucune culture ne pouvait être semée sur le sol sablonneux, jusqu’à ce qu’elle soit reboisée à partir des années 1920.
Au cours de la période de 20 ans allant de 2001 à 2021, les Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) ont perdu plus de 6 000 hectares de couvert forestier, soit une perte de près de 9 %. « Nous assistons à des coupes à blanc à Plantagenet, Hawkesbury Est et dans tout Prescott-Russell, a dit Thaila Riden, présidente d’Éco Est. Cela se passe encore ici et pourrait augmenter. » Avec 8,8 %, la perte du couvert forestier dans les CUPR est plus importante que dans les régions de Stormont, Dundas et Glengarry (6,3 %), d’Ottawa (5 %) et du comté de Lanark (1,3 %). Bien que la majorité des pertes soient dues aux développements résidentiels, la coupe à blanc pour les produits du bois et les terres agricoles demeure un problème. « Il y a beaucoup de pression sur les agriculteurs, ils essaient donc d’étendre leur production, a déclaré Mme Riden. Ainsi, beaucoup d’entreprises extérieures viennent récolter le bois et coupent à blanc les boisés. » Les implications de la perte continue de la couverture arborée vont bien au-delà des préoccupations liées au changement climatique et à la capacité des arbres à extraire le dioxyde de carbone de l’atmos- phère. La coupe de grandes étendues de forêts détruit les corridors fauniques, qui permettent aux animaux de se déplacer entre des habitats comme la forêt Larose et la tourbière d’Alfred. Elle peut également avoir des répercus- sions importantes sur l’agriculture, car les arbres contribuent à réduire l’érosion et à retenir les eaux souterraines. Une couverture arborée accrue le long des routes et des autoroutes peut même réduire le coût du déneigement en réduisant l’accumulation
Enbridge Gas has teamed up with The Nation Fire Department to protect against carbon monoxide and house fires. —supplied photo
CHRISTOPHER SMITH christopher.smith@eap.on.ca
monoxyde de carbone est un gaz toxique et inodore qui est un sous-produit de la combustion incomplète de nombreux types de combustibles courants.
L’initiative «Projet zéro de Safe Community» a fourni plus de 76 000 détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone au cours des 14 dernières années.
« Ce n’est pas pour rien que le monoxyde de carbone est connu comme le «tueur silencieux», et les preuves montrent que la prévention sauve des vies », a déclaré Rick Gazda, superviseur des opérations de la région Est chez Enbridge Gas. « Nous savons que la meilleure façon d’éviter l’exposition au monoxyde de carbone est de l’éliminer à la source en entretenant correctement les appareils de combustion, et que les alarmes constituent une deuxième ligne de défense essentielle pour se protéger contre les intoxications au monoxyde de carbone. » « La municipalité et le service d’incendie espèrent que cette collaboration permettra de sensibiliser et d’assurer une protection supplémentaire contre l’exposition au monoxyde de carbone pour nos résidents », a déclaré le maire Francis Brière. « Nous sommes fiers de jouer un rôle dans la grande initiative du Projet zéro ». ENBRIDGE FUNDS CASSELMAN FIREFIGHTERS Enbridge Gas et le service d’incendie de la municipalité de La Nation ont annoncé qu’ils s’efforcent d’assurer la sécurité des foyers et de ramener à zéro les décès liés aux incendies et au monoxyde de carbone. La municipalité a reçu 180 détecteurs combinés de fumée et de monoxyde de carbone dans le cadre du Safe Community Project Zero, qui vise à fournir plus de 8 000 détecteurs aux résidents de 50 municipalités de l’Ontario. Cette année, Enbridge Gas a investi 250 000 $ dans le Safe Community Project Zero et, lorsqu’elles sont correctement installées, les alarmes fournies par ce don donnent une alerte rapide en cas d’incendie ou d’exposition au monoxyde de carbone. Le
CHRISTOPHER SMITH christopher.smith@eap.on.ca
said Casselman Fire Chief Alain Menard. «This contribution is greatly appreciated as the province of Ontario now requires man- datory certifications for all firefighters. The Casselman Fire Department thanks Enbridge Gas Inc. for their generous contribution.» Since the project’s launch in 2012, 294 grants have been awarded to Ontario fire departments to provide additional training for firefighters. «At Enbridge, safety is our top priority. We are proud to support Ontario firefighters who share our commitment to the safety, health and vibrancy of our communities,» said Mike Johnston, Station Operations Manager Eastern Region, Enbridge Gas.
Enbridge Gas is supporting firefighter training throughout the province. In a press conference on February 15, Enbridge Gas announced they’re helping the Casselman Fire Department purchase training equipment to complement existing programs and equipment. A donation of $250,000 will be split between 50 fire departments throughout Ontario, including Casselman’s, as part of the Assist for Safe Communities project. «The $5,000 received from the Safe Com- munity Project Assist program was used to purchase books for training our firefighters,»
P000948-2
N’oubliez pas, à 2h du matin, le 12 mars, il nous faut avancer l’heure… retour à l’heure avancée de l’est. Don’t forget to spring forward… turn your clocks ahead at 2 a.m. Sunday, March 12!
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