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BOURSE & FINANCES

FINANCES NEWS HEBDO

LUNDI 30 NOVEMBRE 2020

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Pour Abdellah Alaoui, président du Directoire d’Attijari Intermédiation et Wafa Bourse, «le Maroc n’a pas dérogé à la règle, bien que le rat- trapage ne soit pas proportionnel à ce qui est observé à l’interna- tional». Le broker se réjouit, cela dit, de l’intensification de l’exposition des investisseurs sur les actions dans un contexte de taux bas. «Même certains investisseurs qui n’ont pas vocation à investir en actions ont franchi le pas» , constate-t-il. Des catalyseurs puissants pour la hausse Alaoui explique que la Bourse de Casablanca a d’abord trouvé un plancher lorsque les institution- nels et les investisseurs de long terme se sont retrouvés devant des cours très bas pendant la crise sanitaire. Ensuite, les baisses du taux direc- teur, la thématique dividendes avec des entreprises qui les ont annulés puis sont revenues sur leurs décisions et, plus récem- ment, les annonces sur le vaccin, se sont relayées comme cataly- seurs pour la hausse du marché. « Actuellement, les institutionnels et les OPCVM s’accrochent aux bonnes nouvelles, et de bonnes nouvelles il y en aura encore» , espère-t-il.

perspective d’une amélioration de leurs résultats et une plus grande visibilité sur les risques, ce qui laisse entrevoir un possible rattra- page additionnel important pour la Bourse marocaine. Jusqu’à présent, la Bourse de Casablanca affiche un taux de rattrapage de 88% de la baisse Covid19 contre 109% pour le

MSCI EM, 105% pour le S&P500, 94% pour le MSCI FM et 91% pour le CAC40. Les intervenants ont également décrit la situation des Bourses de Tunisie et d’Afrique de l’Ouest. La première a limité son rebond post-crise à cause de conditions macroéconomiques tendues qui défavorisent la prise de risque.

Au niveau la BRVM, en tendance baissière avant même le démar- rage de la crise sanitaire, les investisseurs ont plutôt le regard braqué sur les différentes élec- tions en cours dans les pays de la région, la crise sanitaire ayant été beaucoup moins forte en Afrique de l’Ouest que sur le reste du continent. ◆

Un potentiel tiré par le secteur bancaire

Taha Jaidi fait remarquer que la Bourse de Casablanca est plus dynamique que celle de Tunisie ou de la BRVM (Bourse d’Afrique de l’Ouest), en raison des taux bas que l’on ne retrouve pas dans les 2 autres régions. C’est d’ailleurs pour cette raison que le marché marocain suit le même schéma de reprise que les bourses internationales. Et sur ce point, le Masi semble en retard, à en croire le stratégiste du groupe bancaire. En effet, il explique que les banques sont surreprésentées dans l’indice et sont en retard dans le rebond. Ces dernières ne pourront libérer leur potentiel qu’en 2021, avec la

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