MAIRE ET ENFANT DE CAROUGE
Pour elle, c’est d’abord sentimental : Stéphanie Lammar est devenue maire dans la ville de son enfance. Elle la connaît par cœur et occupe pour la septième fois cette fonction politique exigeante, chronophage, mais passionnante à ses yeux.
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La photo aérienne de la commune occupe toute une paroi de son bureau de la mairie de Carouge. Stéphanie Lammar aime l’observer de près. Une ville, pour elle, c’est du concret. Vous avez commencé la politique à l’âge de 23 ans. Vous avez maintenant vingt ans d’expérience, toutes fonctions confondues. D’où vous vient ce goût pour l’engagement ? J’ai commencé la politique durant mes études, où je faisais partie du Conseil de l’Uni - versité. J’y ai rencontré des amis avec qui on refaisait le monde. J’ai ensuite rejoint assez naturellement un parti politique, la section carougeoise du Parti socialiste, et j’ai été élue au sein du Conseil municipal. Ce qui me plaît dans la politique locale, c’est d’avoir la possi - bilité d’amener sur la table de nouveaux pro - jets dans le but d’améliorer la qualité de vie des habitantes et des habitants. Et puis il y a le contact humain. Quand on a la chance d’habiter une commune comme celle-ci, on se connaît, on va au marché le samedi matin et on croise la moitié de Carouge… On parlait politique chez vous à la maison ? Très peu. Ma mère est genevoise et mon père, décédé il y a un an et demi, était luxembour - geois. Comme le Luxembourg n’acceptait pas la double nationalité, mon père ne s’est ja - mais naturalisé. Mais nous avions néanmoins régulièrement des échanges sur des sujets de société.
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