Qu’est-ce qui pourrait changer à l’avenir ? Le nom « Rentes Genevoises » ? Ce serait dommage de changer de nom alors que nous sommes un établissement qui a 175 ans. Notre statut cependant pourrait, lui, changer. Nous sommes un établissement de droit public et dans les faits, nous fonctionnons de manière autonome. Il faudrait plutôt que nous soyons un établissement d’assurance de droit public, ce qui nous changerait de catégorie. Je pense que c’est là-dessus qu’il serait opportun de travailler. Concernant votre futur, quel est le souhait que vous avez pour vous-même ? Que j’aie toujours autant de plaisir à faire tout ce que je souhaite faire, quel que soit le lieu où je vais me trouver. Et qu’est-ce que vous ne changerez pas ? A la fin de la journée, je fais toujours un auto- débriefing. Cela fait plus de trente ans que je fais ça. Tous les soirs, je repasse ma journée en me demandant si c’était une bonne jour - née. Ça dure entre cinq et dix minutes, c’est un moment que je passe avec moi. En fait, ma journée il faut qu’elle ait été bonne, que ce soit au travail ou ailleurs. Ça me permet d’avoir un but chaque jour. Quelques mots pour conclure ? Ces vingt années ont été tellement passion - nantes que je n’ai pas vu le temps passer. Je le dois à toutes celles et à tous ceux qui m’ont accompagné et qui m’ont fait confiance : le Conseil d’administration, tous les Talents des Rentes Genevoises, notamment mes col - lègues de la Direction, tous nos partenaires et bien entendu tous nos clients. Je les remer - cie du fond du cœur. Ils vont me manquer, c’est certain. Les relations avec l’Etat, le tra - vail avec les organes de révision et les experts ont été également des occasions incroyables de faire de belles rencontres et d’évoluer. Je souhaite plein succès aux Rentes Genevoises et j’espère que Julie Besson aura autant de plaisir que moi à être à la tête de ce magnifique Etablissement. Le mot de la fin est pour mon épouse et mes enfants : sans eux, leur compréhension, leur pa - tience, leurs encouragements et leur soutien, je n’aurais jamais pu réaliser tout ce chemin. Merci !
QUESTIONS EXPRESS À PIERRE ZUMWALD Votre retraite idéale ? Une retraite en bonne santé, en famille et avec mes amis, où l’ennui ne s’invite jamais. Les Rentes Genevoises fêtent cette année leurs 175 ans, ça vous inspire quoi ? Quand on possède un savoir-faire, ou un savoir tout court, issu de toutes les épreuves et des succès que nous avons connus, ce savoir il faut le transmettre à ceux qui nous succèdent. Pour les Fêtes, chez vous, vous redécorez tout ou vous faites dans la simplicité ? On décore ! Noël est une grande fête chez nous. La maison ressemble à un magasin de Noël ! Noël, c’est le plus beau jour de l’année ? Oui. J’adore Noël et j’adore les gens qui fêtent Noël. Il y a de la magie là autour. Si vous pouviez revenir en enfance, quel âge auriez-vous ? Je dirais 8 ans environ, l’âge où on allait souvent chez mes grands-parents, que j’adorais. Pour continuer à en profiter.
Mais cela requiert certaines aptitudes... Il faut aimer les gens pour faire ce métier et ne pas avoir peur de porter sur ses seules épaules la responsabilité de tout ce qu’on fait. C’est-à- dire ce qu’on fait pour les Rentes Genevoises, dans leur ensemble. Le directeur général est le seul à penser tout le temps à cet en - semble. Ce n’est pas la mission des Talents, c’est la sienne. Il est donc nécessaire d’être humaniste ? Je dis souvent que si vous avez 100 employés, vous avez au minimum 400 personnes qui dé - pendent de vous : c’est la famille de ces gens-là. Et votre responsabilité, c’est que ce Talent gagne sa vie, qu’il se réalise chez vous, qu’il ne tombe pas malade, qu’il ne soit pas stressé quand il rentre à la maison et qu’il ait du plaisir à revenir travailler. Et quel est le pire ennemi d’un CEO dans son travail quotidien ? C’est de penser qu’il va réussir à faire rapide - ment les choses, alors que ça prend souvent davantage de temps qu’on ne l’avait ima - giné. Mais on y arrive toujours, même si les nuits sont parfois longues (rires) ! Il faut aussi apprendre à dire non, lorsque c’est nécessaire.
▲ Pierre Zumwald, dans l’espace qu’il a imaginé : L’Annexe by Rentes Genevoises. Dans ces lieux, inspirés du coworking, on promeut la prévoyance auprès des générations qui entrent dans la vie active.
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décembre 2024 - èremagazine
èremagazine - décembre 2024
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