ment. A moyen terme, le gouverne- ment travaillera, en partenariat avec l’OCP, à étudier la possibilité d’ali- menter cette région en eau potable par le dessalement de l’eau de mer, à partir de la ville de Safi» , explique Akhannouch. Au niveau du bassin de la Moulouya, des travaux ont été réalisés pour démarrer l’exploitation des eaux des stations de pompage «Oulad Stout» et «Moulay Ali» pour l’alimentation en eau potable de Nador, Driouch, Ras El Ma, Berkane et Saîdia. Il y a aussi l’achèvement de deux canaux d’alimentation du barrage Machraa Hammadi et la programmation de la construction de 11 petits barrages, en plus de l’acquisition d’unités mobiles pour le dessalement de l’eau salée extraite des aquifères, et la program- mation du dessalement d’eau de mer
alimentée en eau potable à partir d’une usine de dessalement d’eau de mer à Jorf Lasfar dépendant de l’Office chérifien des phosphates. Concernant le bassin du Tensift, cer- taines mesures ont été prises, dont la réalisation des travaux de captage des eaux du barrage Massira et la réhabi- litation du réseau de distribution de la ville de Marrakech pour répondre à ses besoins. A cela s’ajoutent la programmation de la construction de 16 petits barrages ainsi que la promo- tion du recours aux eaux souterraines par la construction de nouveaux forages afin de soutenir l’approvi- sionnement en eau potable, la réha- bilitation du réseau de distribution de la ville de Marrakech et l’appui à son approvisionnement à partir du barrage Moulay Youssef. «Il convient de noter à l’heure actuelle, la faiblesse des précipitations qui a provoqué la baisse du réservoir du barrage d’Al Massira, en plus de l’ab- sence de proactivité dans la réalisa- tion d’un certain nombre de projets au cours de ces dernières années, qui constituent une menace pour l’appro- visionnement en eau potable de la région de Marrakech, que l’on espère éviter maintenant en rationalisant l’utilisation de l’eau et en continuant (…) à recevoir de la pluie régulière-
à l’est au niveau de la ville de Nador. Dans la région Drâa-Tafilalet, il a été procédé à la réalisation de forages de reconnaissance qui ont permis la mobilisation de ressources sou- terraines supplémentaires. Il y a également le début de l’exploitation du barrage Hassan Addakhil pour soutenir l’eau potable de l’axe Draa- Tafilalet, et bientôt des approvision- nements suffisants seront fournis à la région de Zagora à partir du barrage d’Agdz, qui sera exploité prochaine- ment, informe le chef de gouverne- ment, précisant qu’il est programmé la construction de 33 petits barrages et barrages collinaires. Dans la foulée, le gouvernement a tenu à poursuivre le déploiement du réseau d’adduction d’eau potable dans le monde rural. Les mesures prises en 2022 ont concerné l’alloca- tion de 2 milliards de dirhams pour alimenter plus de 40 centres villa- geois et environ 1.970 douars, ainsi que la revue du nombre de centres et départements concernés par la généralisation de l’approvisionne- ment en eau potable par les autorités compétentes, avec une augmenta- tion du coût des investissements qui atteindra environ 29,39 milliards de dirhams au lieu des 27 milliards de dirhams initialement programmés.
Réhabilitation des réseaux de distribution, construction de barrages, recours aux eaux souter- raines… sont autant d’ini- tiatives prises pour assurer la disponibilité de l’eau potable.
Au niveau du bassin d’Oum Errabie, le canal reliant le réseau d’eau potable du nord de Casablanca à son sud a été achevé.
29 HORS-SÉRIE N°44 / FINANCES NEWS HEBDO
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