Hors Série 44

P ubli - rédactionnel

Face au risque d’inondation et de déplacements des sols, ADM veille au grain

u Maroc, il est sans conteste que l’érosion hydrique constitue un grand péril pour les infrastructures L’objectif est de mettre au point des techniques de lutte contre l’érosion, basées essentiellement sur le génie biologique et l’utilisation de la végétation locale. A Dans le cadre d’un partenariat scientifique entre la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) et l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), un important programme de recherche et développement a été réalisé depuis des années.

sites de l’autoroute, représentatifs de chaque zone écologique traversée. Les essais ont concerné la sélection d’espèces adaptées et bien intégrées au paysage, ainsi que le choix de tech- niques et de matériaux à utiliser pour réussir l’implantation des végétaux et la stabilisation des talus. Deux brevets d’invention à la clef Les conclusions scientifiques ont été confirmées par l’obtention de deux bre- vets d’invention, plusieurs publications scientifiques et des résultats de terrains encourageants pour une application à grande échelle au niveau des talus autoroutiers. Tout cela a permis l’amé- lioration de la résilience climatique de l’infrastructure autoroutière. Notons que dans le cadre d’un projet de partenariat public privé, entre ADM, IPRO CONSULT et l’Agence Allemande pour la Coopération Internationale (GIZ), suivant le modèle «DeveloPPP», et appuyé par le ministère fédéral de la Coopération économique et du déve- loppement (BMZ), ADM et ses parte- naires mettent en commun leurs efforts afin de développer des approches inno- vantes pour intégrer la population rurale dans une chaîne de valeur nouvellement développée et adaptée au climat. Cela a permis de créer des emplois et d’amélio- rer les revenus au niveau rural.

outils de management de risque indis- pensables pour les décideurs d’ADM. Et ce, afin de pouvoir cibler les zones à risque majeur et chercher des solutions adéquates. L’intégration des modèles de prédiction de l’érosion avec les nouvelles techniques de spatialisation, comme la télédétection et les systèmes d’information géographique, per- mettent de minimiser les coûts finan- ciers et gagner le temps de cartographie des risques et, par conséquent, l’inter- vention ciblée et rapide. Dans le cadre d’un partenariat scienti- fique entre ADM et l’INRA, un impor- tant programme de recherche et déve- loppement a été réalisé depuis des années. L’objectif étant de mettre au point des techniques de lutte contre l’érosion, basées essentiellement sur le génie biologique et l’utilisation de la végétation locale. Des expérimenta- tions ont été conduites sur différents

autoroutières. En conséquence, les aménageurs et les gestionnaires des infrastructures accordent une attention particulière à ce paramètre. L’érosion hydrique est la source princi- pale des matières en suspension (MES). Un transfert excessif de ces matières peut avoir des effets non désirables sur la stabilité des ouvrages autoroutiers. L’érosion hydrique provoquant la déta- chabilité des sols en MES et la concen- tration de ces matières augmentent les risques d’inondation. Le volume d’écoulement excessif a également des conséquences sur la sécurité de la cir- culation des usagers. Pour une meilleure maîtrise du risque d’érosion hydrique, la modélisation et la cartographie sont devenues des

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