a question épineuse de la sécurité routière, qui resurgit le 18 février de chaque année, continue de préoccuper les autorités, au premier chef l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA). Avec L PÉDAGOGIQUE C’EST UNE QUESTION jeunes motards âgés de 15 à 29 ans. Ce chiffre alarmant incite à s’interroger sur les raisons de l’hécatombe. Parmi les réalisations les plus notables de NARSA figure l’introduction de la «formation routière» dans les programmes scolaires. En partenariat avec l’Éducation nationale, cette nouvelle discipline est dispensée aux élèves du primaire, en tant que matière à part entière. Tout comme elle est introduite dans des matières comme l’éducation civique, islamique, les maths, la physique… une baisse de 6,84% du nombre de décès, le bilan de l’année 2022 peut être considéré comme encourageant. Néanmoins, l’objectif assigné de réduire la sinistralité routière de 50% à l’horizon 2026, exige l’implication
Si 60% des accidents mortels ont lieu dans les zones urbaines…, la plu- part des victimes sont de jeunes motards âgés de 15 à 29 ans. ‘‘
constante et indéfectible des autorités compétentes et, surtout, il appelle les usagers de la route à prendre conscience du danger qu’ils encourent à eux-mêmes et à autrui. Les opérations de sensibilisation aux dangers de la route, tout autant que les actions préventives, s’enchaînent à un rythme
Pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ? De simples actions pédagogiques auraient permis d’épargner un bon nombre de vies, et par conséquent, tout le lot de drames qui en découlent. Investir des milliards de DH dans des moyens sophistiqués de prévention routière, tels que les radars à tronçon, est assurément très utile. Mais en même temps, un simple cours
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de cinématique dans lequel on demanderait de calculer le choc de deux voitures à une vitesse déterminée, marquerait les élèves à jamais. Bonne lecture
accéléré. Mais le comportement d’un bon nombre d’automobilistes, motards et piétons, semble être réfractaire à ces mesures. Si 60% des accidents mortels ont lieu dans les zones urbaines, il est frappant de constater que la plupart des victimes sont de
Hicham Atabi Directeur de la rédaction
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