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Rosny Wiss César accusé de meurtre au 2 e degré
chantal.quirion@eap.on.ca L’O RIGNAL
alors âgé de 32 ans avait été poignardé à mort dans le stationnement de l’établissement. Rodny Wiss César de Hawkesbury a été accusé du meurtre dans les heures suivantes. L’homme de 27 ans demeure incarcéré en attendant la tenue de son procès. La conférence préparatoire judiciaire, étape précédant le procès, est fixée au 9 mars. Précisons que la distinction entre le 1er et le 2e dégré réside dans l'aspect prémédité de l'acte. Le 1er degré implique la planification du geste alors que le 2e degré résulte d'un réaction impulsive.
au second degré. Les membres de la famille de la victime, dans la salle d’audition, attendaient cette décision avec appréhension. Pour eux, une accusation de meurtre au second degré semblait impensable. Le magistrat, s’appuyant sur plusieurs points de jurisprudence a cependant statué en ce sens. Le jury aura donc, lors de ce procès à venir, à déterminer si Rosny Wiss César est coupable ou non du meurtre au 2 e degré de M. Trineer. Rappelons que le drame était survenu à la suite d’une querelle qui avait débuté au bar Déjà Vu à Hawkesbury. Danny Trineer
Rosny Wiss César accusé du meurtre de Danny Trineer en 2010 comparaîtra devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario. Au terme de l’enquête préliminaire devant la Cour de justice de l’Ontario, il a étéétabliquelapreuvedisponiblepermettait la tenue d’un procès. Mercredi dernier à L’Orignal, le juge Jean Legault devait préciser si l’acte d’accusation en serait un de meurtre au premier degré ou de meurtre
Sur la photo: Rosny Wiss César
Moments difficiles pour les proches de Danny Trineer Sur la photo, des proches et des membres de la famille de Danny Trineer après l'audience à la Cour de justice de l'Ontario à L'Orignal, le 18 janvier dernier. On aperçoit à l’avant: Harry Trineer (père), Line Ste-Jean (mère) et Yves Villeneuve, son conjoint. À l’arrière : Estelle Ste-Croix (tante), Jennifer (sœur), Geneviève Monette (amie de cœur), Carol et Jacques St-Jean (grand-parents.)
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Consternation au sein de la famille
Photo Chantal Quirion Naturellement, la teneur de cette conversation est de nature confidentielle pour ne pas nuire à la bonne marche du procès à venir. C’est d’ailleurs à cause des démarches en cours que la meilleure amie de la victime, Nathalie Paquette, n’a pu assister à cette rencontre, étant un témoin dans l’affaire. stationnement du bar Déjà Vu à Hawkesbury. Son fils était son principal soutien, celui qui faisait tout dans la maison, dit-il. Plusieurs proches et membres de la famille, vivent le même désarroi face à un destin aussi tragique. Ils étaient serrés les uns contre les autres en attendant la décision du juge. Tous sont sortis silencieux et abasourdis de la salle d’audience. « Le juge m’a coupé le souffle », a réagi la grand-mère de la victime, Carol St-Jean. Jennifer, la jeune sœur de Danny, n’hésitait pas à dire qu’elle n’avait plus confiance en la justice. Geneviève Monette, l’amie de cœur de Danny au moment de la tragédie, parlait peu, visiblement attristée par la situation et tentait de soutenir M. Trineer. La mère, Line St-Jean était fort éprouvée et indiquait la difficulté à faire son deuil à travers le processus judiciaire. L’adjointe du procureur de la Couronne, Me Julie Bourgeois, est allée rencontrer la famille après la séance. Sylvie Bisson, du Service d’aide aux victimes et témoins de Prescott et Russell, avait mis la salle de conférence à leur disposition.
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Il avait dit qu’il ne viendrait probablement pas à la cour. Harry Trineer était pourtant là pour entendre le juge Jean Legault statuer sur le chef d’inculpation à déposer contre l’homme accusé d’avoir tué son fils, Danny. « C’est trop dur, ça nous fait revivre tout ça », disait le père atterré, la semaine dernière. Il avait tout de même conservé l’espoir qu’une accusation de meurtre au premier degré soit déposée contre Rosny Wiss César. L’accusation de meurtre au 2 e degré, finalement portée, l’a laissé sans voix. « Combien ira-t-il chercher avec ça? Quelques années au plus et il sera libéré peu de temps après? » Harry Trineer ne cachait pas sa tristesse ce jour-là. À ses yeux, aucune peine n’est assez élevée pour compenser la perte d’un enfant mais au moins devrait-elle être représentative de la gravité du geste. Il craint que l’accusé ne s’en tire que trop facilement. Le 4 septembre 2010, sa vie a bousculé. Son garçon de 32 ans a succombé à ses blessures, poignardé à mort dans le
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