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Consultation publique pour une clinique médicale
les besoins essentiels de la population vie- illissante de Limoges mais aussi ceux des nombreuses familles qui fuient les grandes villes pour s’installer dans les milieux ru- raux, comme Limoges et environs. Voilà en quelque sorte la raison pour laquelle le Comité de citoyens de Limoges désire voir s’installer une clinique médicale dans le vil- lage. « Quand on regarde ces chiffres crois- sants, on assume qu’il y a un grand besoin », lancent en chœur le président du Comité des citoyens, François Sigouin, et une mem- bre active du sous-comité du projet de cli- nique, Shirley Racine. Ce sous-comité, créé dans le but de se pencher sur ce dossier exclusivement, a ob- tenu, au mois de mai dernier, une subven- tion de 43 505 $. Ainsi, ils ont misé sur la
pratique et l’expérience de deux experts en la matière, soit un médecin et un admin- istrateur de cliniques, de Rockland, pour connaître les besoins de la population en soins médicaux. « Nous avancerons étape par étape. Nous avons formé la base solide- ment, ne reste plus qu’à continuer sereine- ment. » L’un des sujets chauds de l’heure est la pénurie de médecins et de cliniques médicales. La population est inquiète car cette situation contribue à une peur et un éloignement des contribuables qui doivent se faire soigner loin de chez eux. Le manque
de services médicaux interpelle également la classe politique. Pierre Lemieux, député fédéral deGlengarry-Prescott-Russell, et Grant Crack, député provincial, ont apporté leur soutien au Comité afin que ce dernier obtienne sa subvention. Ainsi, une consultation publique est prévue les 25 septembre et 10 octobre pro- chains, à 19 h, au Centre communautaire de Limoges, pour que la population puisse s’exprimer sur la question suivante : y a-t-il un besoin de clinique médicale à Limoges? La population est invitée à aller se pronon- cer sur cet enjeu important les concernant.
ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca
LIMOGES | Limoges grandit à vue d’oeil. En 2007, on évaluait le nombre d’habitants à 1200. Aujourd’hui, elle atteint les 3400 âmes. Dans 10 ans, on estime qu’elle at- teindra les 6000, ce qui est encourag- eant sur un point de vue développement économique. Mais, que doit faire la popu- lation avec un manque flagrant de méde- cins et de cliniques dans la région? C’est ce que ce sont posés comme ques- tion les membres du Comité de citoyens de Limoges. Et, la réponse, ils l’ont trouvée. Lancer une étude de faisabilité, connaître
Projet de coopérative d’habitation bien accueilli
comité provisoire, Jacques Aubé. Ainsi, à la séance d’information du 12 sep- tembre dernier, le sous comité a présenté Me Dominique Pion, qui habite lui-même une coopérative depuis 24 ans, à venir s’exprimer sur la procédure à suivre pour créer une coopérative. À ses côtés, René D’Aoust, employé permanent de la Fédéra- tion canadienne des coopératives, à Ot-
EMBRUN | Plus d’une centaine de per- sonnes ont répondu présentes à la séance d’information du mercredi 12 septembre dernier, à la salle de l’aréna d’Embrun. Le sujet de l’heure : la création d’une coo- pérative d’habitation pour les personnes âgées de 55 ans et plus. Rappelons que
tawa, a également tenu à être présent pour expliquer la marche à suivre et répondre aux questions des gens présents. Ce projet à long terme semble être le bienvenu dans la population
Cette société a commencé avec un groupe d’individus qui a identifié le besoin, analy- sé le marché et les chances de succès de l’entreprise
cette société sans but lucratif, regrou- pant entre 50 et 60 unités de logement, a débuté avec un groupe d’individus qui a identifié le be-
soin, analysé le marché et les chances de succès de l’entreprise. Suite à la présenta- tion faite à la municipalité de Russell, le 1er mars dernier, à l’occasion de l’année des coopératives, des bénévoles se sont ren- contrés pour discuter de la possibilité de fonder une Coopérative d’habitation pour les aînés, à Embrun. Un comité provisoire a ainsi été formé afin d’étudier les besoins et de proposer un projet qui améliorerait la vie communautaire. « Et il y a définitive- ment un besoin parce que les logements se font rares », d’expliquer le président élu du
puisqu’à la fin de la séance, la majorité des feuilles d’appréciation, remises aux per- sonnes présentes dans l’assistance, ont dévoilé des réponses positives. Un rapport commandité par la munici- palité de Russell informe que la population âgée de 65 ans et plus à Embrun atteignait les 8,1 % en 2006 et qu’elle sera à son som- met dans 25 ans avec 20 % de personnes âgées. « Nous désirons nous entourer de gens qui ont la même vision et qui veulent aider la communauté », de conclure le pré- sident, Jacques Aubé.
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