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Yvan Fournier Agent immobilier

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L’AFO vit un tournant à London

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place de sondages pour évaluer et déter- miner leurs besoins et, petite nouveauté, la promotion des monuments et emblèmes érigés par les organismes de la province. Autre priorité de l’organisme, le position- nement de l’AFO dans le paysage politique de la province. Un domaine clé que ses dirigeants souhaitent muscler à toute force en travaillant à la mise en place d’une ren- contre annuelle avec le premier ministre qui aurait lieu le jour des Franco-Ontariens, le 25 septembre. « Une demande a été trans- mise au cabinet du premier ministre, mais nous attendons encore sa réponse », a pré- cisé le directeur général. Tout ne va pas trop mal sur le plan des finances. Certes, les recettes sont en baisse, ce qui s’est traduit dans l’exercice 2011- 2012 par un léger déficit. Mais le budget dépasse encore la barre du million $, ce qui dans le contexte économique a sans doute dû laisser bien des organismes songeurs. Notons cette particularité bien en phase avec l’air du temps et que le directeur géné- ral a expliqué : « La visibilité de l’AFO passe par une meilleure communication. Cela fait partie intégrante de son plan stratégique ». Les réseaux sociaux, les médias tradition- nels, l’Internet : tous les canaux sont bons

pour inonder l’espace public de la voix et des revendications des francophones. Tra- duction de cette politique du faire-savoir tous azimuts : le budget alloué à la commu- nication passe du simple au double, à près de 67 000 $. Le gros morceau de la rencontre tenait évidemment dans la séquence des recom- mandations émanant des associations. Une série de résolutions adoptées par l’assem- blée et qui reflètent les principales préoc- cupations des communautés francophones de l’Ontario. Comme attendu, la santé et l’éducation se sont taillé la part du lion.

ASSOCIATION DE LA PRESSE FRANCOPHONE

LONDON | L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) s’est réunie trois jours durant à London en fin de semaine der- nière. Au menu de la 7e édition de la ren- contre, débats, ateliers et bilan de l’année écoulée. L’organisme vit un tournant et aborde dé- sormais ce que son président, Denis Vaillan- court, appelle le « jeune âge adulte». « Nous nous sommes bâtis une solide crédibilité en très peu de temps. Du coup, d’année en an- née, nous nous sentons investis d’une res- ponsabilité plus grande vis-à-vis des franco- phones dont nous portons et revendiquons les intérêts », dit-il. Et pour illustrer son propos, il aura suf- fit d’écouter son directeur général, Peter Hominuk, dérouler la longue liste des chan- tiers en cours ou réalisés par l’association. Impossible de tous les énumérer ici dans le détail, mais on retiendra, en vrac : le Plan stratégique communautaire (PSC), une vigilance de tous les instants sur les droits linguistiques des francophones, la mise en

OPEN HOUSE 2 Warner Street, #101, Russell, ON Samedi et dimanche, 22 et 23 septembre de 14 h à 16 h

Casselman a un nouveau directeur général

que d’augmenter les taxes. Il faut trouver d’autres moyens pour améliorer les services à Casselman. Nous allons donc nous con- centrer sur des solutions qui n’affecteront pas les résidents, explique-t-il. Tout comme à Hawkesbury, nous travaillerons avec la collaboration, les contacts. Mais il y a de plus en plus de besoins à Casselman et nous ferons une bonne mise à jour.» Le nouveau directeur-général estime que couper dans les dépenses n’est certes pas la solution. Au niveau du développe- ment économique, ce dernier estime qu’il y a déjà beaucoup de travail qui se fait. «Et nous allons continuer. Les éléments sont en place. Il y a la revitalisation du centre-ville. Cependant, nous aimerions amener, ici, la recherche et le développement au niveau technologique. Casselman est un endroit approprié pour cela», de conclure Marc Chénier.

CASSELMAN | La ville de Casselman vient de nommer son nouveau directeur-gé- néral. Il s’agit de Marc Chénier qui a pris les rênes de la municipalité lundi dernier. M. Chénier, 48 ans, s’est installé dans ses nouveaux bureaux le 17 septembre dernier. Originaire de la région de Gatin- eau, Marc Chénier a, entre autres, occupé les postes de directeur de développement économique, pour la ville de Hawkesbury, de 2010 à 2012, et directeur général de la firme Welch, pendant quelques mois en 2012, à Gatineau. M. Chénier s’affèrera à son tout premier mandat qui est, selon ses dires, «de pouvoir faire mieux avec moins ». En entrevue télé- phonique, M. Chénier a expliqué «qu’il faut trouver des solutions, d’autres solutions

GRANDES RETROUVAILLES À L’ÉCOLE SAINT-ALBERT

Le samedi 22 septembre 2012 De 15 h à minuit Information : 613 987-2157 Bienvenue aux anciens et anciennes!

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