Toute une frousse à l’ancienne prison ACTUAL I TÉ
journée difficile, la figure couverte d’ecchy- moses et de sang, mais il a tout de même trouvé la force pour faire rire les gens. À l’intérieur, la vieille prison montrait son âge, avec des toiles d’araignée un peu partout et une noirceur peu rassurante. Un spécimen géant tentait d’agripper les pieds des aventureux à la recherche de bonbons. Dans l’aile des cellules, des fantômes avaient pris résidence, apeurant les visiteurs avec leurs visages matraqués par le temps, la peur et les sorts, uniquement illuminés par de petites lumières virevoltantes. D’autres détenus n’avaient pas réussi à s’échapper, toujours prisonniers derrière les barreaux, voués à une existencemisérable à la hauteur de leurs crimes passés. Dans le noir, les petits super-héros en ont crié un coup et certains minions ont fermé les yeux devant tant d’épouvantes. Mais chacun a pris son courage à deuxmains et ils ont tous réussi à sortir dans la cour, où se dresse la potence. À cet endroit, les pendus avaient pris la poudre d’escampette, mais le bourreau était
encore là, achevant un pauvre bougre en lui coupant la tête. Pour avoir une friandise, les visi- teurs devaient faire un petit tour dans le cimetière de la pri- son, où des cercueils avaient été déterrés pour offrir un peu d’air frais aux sque- lettes. « Vraiment épeurant », « com- plètement débile » et « même mon père a fait le saut », les gens ont adoré l’expérience et leur visite à la prison a été la parfaite acti- vité pour lancer la grande course aux bonbons du samedi.
STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca
Quelques centaines de super-héros, prin- cesses, meurtriers et créatures lugubres ont fait la file à L’Orignal pour visiter le musée des horreurs de l’ancienne prison à l’Halloween. Un bagnard vêtu d’orange à la main ensanglantée et au cœur vide déambulait le long de la file, effrayant les visiteurs par son silence et son regard demort-vivant. Un garde à l’entrée de la prison a connu une
Quand l’escouade tactique SWAT ne suffit pas pour contenir les fantômes et les morts-vivants à l’ancienne prison.
L’Halloween sur la Main à Hawkesbury
STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca
« Il y a beaucoup de gens, les enfants ont du plaisir, a indiqué la coordonnatrice de la Chambre, Bonnie Jean-Louis, qui donnait des bonbons sur laMain le 30 octobre. Nous avons installé des kiosques à des endroits où les magasins étaient fermés. Avec deux jours de cueillette dans la ville les 30 et 31, les enfants vont en avoir, des bonbons. » Les monstres et créatures pouvaient se faire prendre en photo à la Place des Pion-
Malgré l’absence de la maison hantée à la Place des Pionniers, la soirée Ville fantôme de la Chambre de commerce de Hawkes- bury a attiré des centaines de personnes, et les enfants déguisés ont fait le tour des commerces pour remplir leurs sacs de bonbons.
niers et beaucoup ont appré- cié le fait que les commerces aient varié les friandises avec des petits sacs de chips et des bonbons. Cependant, l’aven- ture sur la rue a commencé vers 17 h et les friandises se faisaient déjà plus rares moins d’une heure plus tard, ce qui a frustré certains parents. Aussi, la Ville fantôme portait mal- heureusement bien son nom, avec plusieurs commerces fer- més pour l’événement. Mais l’important était d’offrir une soirée de pré- Halloween aux enfants, une opportunité de se costumer et de remplir leurs sacs une journée d’avance et cela a été très apprécié.
Bonnie Jean-Louis, de la Chambre de commerce, a nourri un robot carburant aux friandises le 30 octobre, sur la Main à Hawkesbury.
Le lendemain, les familles étaient aussi nombreuses dans les rues, et des décora- tions élaborées sur la rue Ghislain et dans le Domaine Héritage et la Place La Seigneu- rie de L’Orignal ont fait tourner les têtes. Garages ensorcelés, chats géants et sorcière à lamarmite remplie de bonbons, l’Halloween a été célébrée en grands et les réserves de friandises sont bien garnies pour l’hiver.
Oeil pour oeil lors de la chasse aux bonbons.
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