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CULTURE
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 24 MARS 2022
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des arts, qui est certainement le plus grand : «Olympiades des arts» . Celles- ci furent un grand succès ! Grâce à la participation de 5 équipes universitaires (ESITH, UIR, ENA Rabat...), nous avons vécu une journée musicale contempo- raine, entre rock and roll et musique marocaine. Nos oreilles étaient bercées par le fruit des jeunes talents marocains. Avec une grande fierté, mais aussi avec un grand honneur, notre équipe a fini deuxième dans la compétition. Le 24 mars se tient la «Dance Battle», pour sa première édition, dans le centre culturel de Settat. Des danseurs feront de la piste leur arène, et se battront (en danse uniquement) pour rafler le premier prix. F.N.H. : Cette année, le Colloque des arts a soufflé sa cinquième bougie. 5 ans, c’est un bel âge pour un rendez-vous rituel, c’est aussi le temps du bilan… N. M. M. : Un petit bilan s’avère néces- saire. Après la réussite de cette édition, entre larmes, joies et euphories, il faut dire que nous avons tenu notre promesse en organisant ce plus grand événement de l’ENCG Settat pour la cinquième fois. C’était une édition assez spéciale, bien meilleure que les précédentes. Et si cet événement a pu voir le jour, c’est grâce aux innombrables efforts de nos chers Adamistes, ainsi que la rigueur, le dévouement et la bonté de notre chef d’orchestre, le président de l’Association des arts et métiers pour deux mandats consécutifs, Amine Lyazidi, un étudiant en 5 ème année, qui a en deux ans tant offert à cette entité, semant dernière lui une bonne relève artistique. F.N.H. : Maintenant que le col- loque a atteint une certaine matu- rité, changera-t-il de cap ou main- tiendra-t-il celui qu’il avait fixé ? N. M. M. : Pour les prochaines éditions, nous tenons à améliorer plusieurs détails, incorporer de nouveaux concepts artis- tiques. Mais je laisserai le suspens; au plaisir de vous recevoir pour la 6ème édition. F.N.H. : On utilise souvent l’expres- sion «art» sans savoir ce qu’elle recouvre exactement. Pourriez- vous éclairer la lanterne de nos lecteurs sur ce point ? N. M. M. : Il y a une citation que j’admire,
qui dit «puisqu’aujourd’hui n’importe quoi peut être de l’art, alors l’art d’aujourd’hui c’est n’importe quoi». Dans la vie, cha- cun perçoit l’art de sa manière, chacun interpelle l’art à sa façon. Il existe plu- sieurs facteurs qui peuvent influencer cette vision, à savoir l’entourage, le back- ground relationnel, le statut social. Tout est relatif dans l’art, mais une chose est sûre, l’art existe partout et nous comble tous les jours. F.N.H. : Dans la gamme des dis- ciplines, vous avez privilégié la peinture, l’acting, la musique et la danse. A quoi était lié ce choix ? N. M. M. : Généralement, ces disci- plines sont les plus répandues dans l’école, et le choix d’avoir un nombre limité de discipline revient au fait que leur développement est plus fort. Les efforts consacrés pour chaque discipline ont plus d’effet, afin d’éviter ce que dit le proverbe marocain «Sbaa snayaa o razq dayaa (traduction approximative : sept métiers, et pas un moyen de subsis- tance)». L’investissement dans le matériel de musique, de chant, de théâtre ou de danse s’avère assez important. Nous pensons qu’il est préférable pour nous de perfectionner tout d’abord ces disci- plines, avant de passer à d’autres. Nous espérons voir de nouvelles disciplines naître dans notre club, et espérons y être capables. F.N.H. : Parlez-nous des invités que vous avez reçu(e)s pour cette édition. N. M. M. : Nous avons eu l’honneur d’ac- cueillir pour cette édition de grandes per- sonnalités marocaines. Nadia Benzakour et Soufyan Khalidy étaient nos invi- tés pour la conférence d’inauguration, deux acteurs marocains internationaux qui transmettent de l’espoir aux jeunes artistes, tout en gardant le sourire et la bonne humeur. Nous avons également reçu Hassan Dahani, le réalisateur du film «Basta» . Un grand homme qui nous a épaté par son chef- d’œuvre cinématographique, et qui n’a pas manqué de donner aux jeunes artistes de jolies mots, les encourageant à continuer leur art. Pour la compétition de chant, nous avons accueilli comme jury Ayoub Nabil, Lyncis (Bakr) et Yvzid (se prononce ‘Yazid’ – ndlr). Trois jeunes artistes marocains qui étaient honorés de juger une telle com-
pétition artistique, et que nous avons eu le plaisir d’accueillir parmi nous dans les locaux de l’ENCG Settat. F.N.H. : Pensez-vous que la culture peut être un vecteur de dévelop- pement ? N. M. M. : Bien évidemment ! La culture d’une nation est un facteur très important pour le développement du pays en ques- tion. C’est le peuple qui fait sa culture, la diversité ethnique et religieuse font une harmonie résultant d’un grand héritage culturel. F.N.H. : En quoi faisant ? N. M. M. : La culture et l’art sont, comme j’ai dit auparavant, des facteurs très importants. Certes, ils ne sont pas pris en priorité dans la majorité frappante des pays du tiers monde. Au Maroc, on s’estime chanceux d’avoir des opportuni- tés artistiques, des événements culturels, des stand-up, des concerts, des espaces où l’on peut découvrir et pratiquer l’art. Je pense qu’il faut instaurer de la culture artistique chez les plus jeunes, et valori- ser tout ce qui est artistique. ◆
La culture d’une nation est un facteur très impor- tant pour le développe- ment du pays en question.
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